Josina Z. Machel

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Machel.

Josina Z. Machel
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
MaputoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
mozambicaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Université du Cap (baccalauréat universitaire) (-)
London School of EconomicsVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Samora MachelVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Autres informations
Site web
(en) josinazmachel.comVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
100 Women ()Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Josina Ziyaya Machel, née en à Maputo, est une militante des droits humains originaire du Mozambique, qui figure sur la liste des 100 femmes de la BBC pour 2020. Josina Ziyaya Machel a fondé le mouvement Kuhluka, qui vise à lutter contre les violences domestiques et à soutenir les survivants.

Biographie

Née à Maputo en 1976[1], elle est la fille de l'ancien président mozambicain Samora Machel et de la politicienne et militante sociale mozambicaine Graça Machel, qui a épousé plus tard Nelson Mandela[2]. Elle a été prénommée Josina en l'honneur de la première épouse de son père, Josina Muthemba, combattante mozambicaine de la lutte pour l’indépendance,morte à 25 ans[1]. Son père, Samora Machel, est mort dans un mystérieux accident d'avion, alors qu'elle avait 10 ans[3]. Après que sa mère et Nelson Mandela aient entamé une relation, Machel s'est installée en Afrique du Sud et, après leur mariage, est devenue la belle-fille de Nelson Mandela[3].

Josina Z. Machel a étudié la sociologie et les sciences politiques à l'université du Cap, puis a obtenu une maîtrise en sciences (MSc) de la London School of Economics dans la même discipline[4].

En , son partenaire de l'époque, Rofino Licuco, un homme d'affaires mozambicain, l'a agressée si gravement qu'il a fallu lui retirer un œil[5],[6]. Au moment de l'agression, Machel a été menacée et intimidée par des hommes liés à Licuco, puis a reçu des appels téléphoniques menaçants de Licuco lui-même[7]. Celui-ci est condamné en 2017. Mais, en , la Cour d'appel du Mozambique annule le verdict de culpabilité contre Licuco, par manque de témoins[7].

En tant que survivante de violences conjugales, Machel a transformé son traumatisme personnel en une lutte collective, en fondant le mouvement Kuhluka, qui en txopi (l'une des langues du Mozambique) signifie Renaître[2]. L'organisation vise à contester la violence sexiste en Afrique du Sud et à fournir des espaces sûrs aux survivants de violences conjugales dans ce pays[4].

Elle est également cofondatrice de la compagnie d'assurance Protect Her-Life, qui fournit une aide d'urgence aux femmes, grâce à ses formules d'assurance et de soins de santé d'urgence[8]. Elle a également travaillé pour l'ABC Atlas Mara au Mozambique et d'autres organisations internationales, notamment l'Emerald Group et le Zizile Institute for Child Development[5].

Références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Josina Z. Machel » (voir la liste des auteurs).
  1. a et b (en) « Josina Machel : Graça’s fiercely private daughter », News24,‎ (lire en ligne)
  2. a et b (ca) Marta Rodríguez, « Josina Machel: "Ser filla del president de Moçambic i fillastra de Mandela no m'ha evitat ser una víctima" », Ara,‎ (lire en ligne)
  3. a et b (en) David Smith, « Graça Machel on Mandela : 'I learned to separate the man from the myth' », The Guardian,‎ (theguardian.com/world/2013/dec/06/graca-machel-nelson-mandela-wife)
  4. a et b (en-GB) « BBC 100 Women 2020: Who is on the list this year? », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. a et b (en) « Josina Z Machel amongst BBC's 100 women of 2020 », sur Connecter Le Monde, (consulté le )
  6. « La fille de Graça Machel gagne son procès pour violence conjugale au Mozambique »,
  7. a et b (en) « Mozambique : Five years on, Josina Machel still waiting for justice for gender-based violence », sur Amnesty International,
  8. (en) « Josina Z. Machel - Mozambique », sur One Billion Rising Revolution,
  • icône décorative Portail du Mozambique
  • icône décorative Portail des droits de l’homme
  • icône décorative Portail des femmes et du féminisme