John Hurford Stone

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John Hurford Stone
Biographie
Naissance
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TauntonVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Stone (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Éditeur, imprimeurVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
London Revolution SocietyVoir et modifier les données sur Wikidata

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John Hurford Stone (1763–1818) est un homme politique radical et éditeur britannique, qui passe la majeure partie de sa vie en France.

Biographie

Stone est né à Taunton, dans le Somerset. Après la mort de son père, il s'installe chez son oncle, William Hurford, un marchand de charbon de Londres. Avec son frère cadet William, il reprend l'affaire de son oncle après la mort de celui-ci. Il se lie d'amitié avec Joseph Priestley dans l'Église de Richard Price à Hackney. Il devient membre de la London Revolution Society ; en , il propose son aide à Talleyrand pour obtenir la neutralité britannique dans les guerres révolutionnaires. Avec sa femme, il quitte l'Angleterre pour la France en avril et intègre la communauté des expatriés britanniques, au sein de laquelle il noue une liaison amoureuse avec Helen Maria Williams. Bien qu'attristé par les massacres de Septembre, il estime que la violence est nécessaire et célèbre les victoires françaises. Stone ouvre l'Imprimerie anglaise, qui publie Joel Barlow (The Vision of Columbus). Il est arrêté avec sa femme en vertu du décret du . Durant la phase de Terreur, il paie 12 000 francs pour aider le mari de Stéphanie de Genlis à s'échapper de prison, mais elle refuse plus tard de rembourser sa dette. En , Stone est dénoncé comme agent de William Pitt mais il est libéré en échange de son exil de France. Le couple s'enfuit en Suisse où se trouve aussi Helen Maria Williams. En juin, il est autorisé à revenir en France pour obtenir le divorce. Pendant cette période troublée, Stone continue d'écrire des lettres à son frère William, qui est accusé de trahison en 1796 sur la base de cette correspondance. Après la Terreur, Stone et Helen Maria Williams retournent ensemble à Paris. En 1798, William Cobbett publie les lettres que Stone écrit à Priestley. Son imprimerie publie des œuvres de Thomas Paine, Thomas Jefferson ou Constantin Volney. Elle fait faillite en 1812 et Stone meurt le [1]. Il est enterré le lendemain au cimetière du Père-Lachaise (39e division)[2] à Paris.

Notes et références

Sur les autres projets Wikimedia :

  • John Hurford Stone, sur Wikimedia Commons
  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « John Hurford Stone » (voir la liste des auteurs).
  1. Acte d'état civil de son décès, Paris 3e ancien arrondissement.
  2. Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père Lachaise, Mémoire et Documents, , 867 p. (ISBN 978-2-914611-48-0), p. 731

Liens externes

  • Ressource relative aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • British Museum
  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Deutsche Biographie
    • Oxford Dictionary of National Biography
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
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