Jean Mascolo

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Jean Mascolo
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (76 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Éditeur, réalisateurVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Dionys MascoloVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Marguerite DurasVoir et modifier les données sur Wikidata

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Jean Mascolo, dit Outa[1], né le à Paris, est un photographe de plateau, réalisateur et éditeur français.

Parcours

Il est le fils de Marguerite Duras et de Dionys Mascolo.

Élève au Collège Cévenol (1958-1965), il abandonne sa scolarité juste avant le bac, pour suivre le tournage de Paris brûle-t-il, de René Clément[2].

Dès 1966, en participant à la réalisation de La Musica de Marguerite Duras, et jusqu’en 1984, il est le photographe, l’assistant réalisateur de la plupart des films de sa mère, et également le coauteur et le coréalisateur avec Jean-Marc Turine du film Les Enfants.

En 1981, il publie Duras filme, première vidéo coréalisée et autoproduite avec Jérôme Beaujour. En 1984, il réalise, toujours avec Jérôme Beaujour, pour le compte du Ministère des Relations extérieures, les 5 postfaces (d’une heure chacune) de l’édition vidéographique critique des œuvres cinématographiques de Marguerite Duras.

En 1982, il a été filmé par Gérard Courant pour sa série Cinématon. Il est le numéro 230 de cette anthologie cinématographique.

Il a coréalisé plusieurs documentaires avec Jean-Marc Turine, consacrés notamment à Robert Antelme et au groupe de la rue Saint-Benoît.

Il est le fondateur des Éditions Benoît Jacob, maison d’édition consacrée principalement à Marguerite Duras (textes, films, enregistrements). Par ailleurs, il est un des présidents d’honneur du Prix Marguerite-Duras.

En 1999, une polémique l'oppose à Yann Andréa, dernier compagnon de Marguerite Duras et exécuteur littéraire de cette dernière lorsque Jean Mascolo tente de publier La Cuisine de Marguerite, un recueil de recettes de cuisine de sa mère. L'ouvrage est finalement interdit à la demande de Yann Andréa[3],[4].

Filmographie

Comme réalisateur

Autres contributions

Bibliographie

Notes et références

  1. Surnom donné par sa mère, Marguerite Duras (cf. Laure Adler, Marguerite Duras, Gallimard, 1998)
  2. "Portrait" Liberation du 18 août 1998
  3. Mélanie Wolfe, « Procès d'héritiers autour d'un livre de cuisine de Marguerite Duras », sur La République des Lettres,
  4. Jean Mascolo, « Pourquoi Yann Andréa veut-il interdire «Duras: la cuisine de Marguerite», écrit par le fils de celle-ci? Le nom de la mère, du fils et le non de l'exécuteur littéraire », sur Libération,

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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