Jean Dolent
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Jean Dolent
| Rédacteur en chef Le Gaulois | |
|---|---|
| - |
| Naissance | Paris  |
|---|---|
| Décès | (à 74 ans) 20e arrondissement de Paris |
| Nom de naissance | Charles-Antoine Fournier |
| Pseudonyme | Jean Dolent |
| Nationalité | française |
| Activités | Écrivain, critique d'art, journaliste |
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De son vrai nom Charles-Antoine Fournier[1], Jean Dolent est un écrivain et critique d’art[2] né le et mort le à Paris.
Biographie
Issu d'une famille commerçante de Paris, ,il entre comme apprenti dans la maison d’un fabricant de dessins pour châles[3]. Il suit, le soir des cours de dessin. Grâce à un oncle il complète sa formation, fréquente les musées et manifeste un intérêt pour le journalisme. Il débuta au journal satyrique Le Gaulois, puis collabora au Temps et à la Revue contemporaine.
Vivant à Belleville, à la Villa Ottoz, aujourd'hui démolie, ami des meilleurs artistes de son temps, admiré par ses pairs, Jean Dolent est l'auteur d'une œuvre confidentielle mais importante. Il y tenait un salon artistique et y recevait les défenseurs du symbolisme, et ses nombreux amis parmi lesquels : Paul Gauguin, Auguste Rodin, le peintre Eugène Carrière qui y venait en famille ; Gustave Geffroy, Roger Marx, Gustave Kahn, Julien Leclercq.
Hommage
Une rue de Paris porte son nom depuis 1925. Il a fait l'objet d'une thèse publiée aux Presses Universitaires de Rennes en 2010.
Œuvre
- Une volée de merles, E. Dentu (1862)
- Le roman de la chair (100 dessins par Hadol), F. Cournol (1866)
- Merci prologue d'ouverture [dit au théâtre de Belleville le ], [imp. Wittersheim], (1868)
- Avant le déluge, Cournol (1871)
- L'insoumis (eau-forte par Eugène Millet), Cournol (1871)
- Petit manuel d'art à l'usage des ignorants. La peinture. La sculpture, A. Lemerre (1874)
- Le livre d'art des femmes : peinture, sculpture (eau-forte par Ribot), A. Lemerre (1877)
- La Parade des joueurs, A. Lemerre (1883)
- La Parade de la dette, [impr. de Bellenand], (1885)
- Amoureux d'art, A. Lemerre (1888)
- Monstres, A. Lemerre (1896)
- Façons d'exprimer, Maison des poètes (1900)
- Maître de sa joie, A. Lemerre (1902)
- Le Cyclone. Crevés ! éraflés ! sauvés ! le déjeuner du cyclone ; au retour, Maison des poètes (1907)
Notes et références
- ↑ Jean-David Jumeau-Lafond, « Jean Dolent 1835-1909, écrivain, critique d'art et collectionneur – La Tribune de l'Art », sur La Tribune de l'Art, (consulté le ).
- ↑ Le Journal des Arts, « Jean Dolent, au service de l’art »
, sur lejournaldesarts.fr, (consulté le ). - ↑ Aurel, Jean Dolent et la femme, Paris, E. Figuière, , 33 p. (lire en ligne), p. VIII
Annexes
Iconographie
- Eugène Carrière, Portrait de Jean Dolent et de sa fille, dans la Villa de Belleville, 1888, hst, signé et daté en haut à droite.
- Eugène Carrière, Jean Dolent, [1898], lithographie, bibliothèque de l'INHA, cote de l'original : EM Carrière 02. En ligne sur la bibliothèque numérique de l'INHA.
Bibliographie
- Pierre Pinchon, Jean Dolent (1835-1909), écrivain, critique d’art et collectionneur, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2010, 290 p.
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts
: - AGORHA
- British Museum
- Te Papa Tongarewa
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