Jean-Jacques Boisard

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().

Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».

En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?

Jean-Jacques Boisard
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
CaenVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 89 ans)
CaenVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Poète, écrivainVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Jean-Jacques François Marin Boisard, né le à Caen où il est mort le , est un fabuliste français.

Biographie

Jean-Jacques Boisard était secrétaire de l’intendance de Normandie depuis 1768 lorsqu’il fut nommé secrétaire du conseil des Finances du comte de Provence en 1768, puis secrétaire du sceau et de la chancellerie du comte de Provence de 1778 jusqu’à 1790. Après quelques années passées à Paris où ses opinions antirévolutionnaires ne lui valurent que des problèmes, il retourna dans sa ville natale et tomba dans l’oubli.

Il commence, en 1764, à publier dans le Mercure des fables, attirent l’attention des critiques. Voltaire en parle avec éloge dans sa correspondance privée avec Diderot tandis que Grimm les trouve naturelles, naïves et variées. Hoefer le place sur la même ligne que Florian et fort au-dessus de La Motte. Auteur de huit recueils de 1 001 fables publiés de 1773 à 1805, Boisard est le plus fécond des fabulistes français.

Il a publié : Fables nouvelles (Paris, 1773, in-8°), recueil réédité, avec des additions (Ibid., 1777, 2 vol. in-8°) ; Fables, en dix livres (Caen, 1803, in-8°) ; Fables et œuvres diverses (Ibid., 1804, in-12); Nouveau recueil de fables (Ibid., 1805, in-12) ; enfin, Mille et une fables (Ibid., in-12), réimpression de ses premiers recueils.

Il dit lui-même dans une préface :

J’écris beaucoup et mon salaire est mince,
Il se réduit à rien; les muses de province
Ne font pas fortune à Paris.

On a encore de lui une Ode sur le déluge, couronnée par l’Académie de Rouen (1790, in-8°). À l’avènement de Louis XVIII, il refusa la croix d’honneur, qui lui fut offerte.

Jean-Jacques Boisard a été membre de l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Caen. Son neveu était le peintre et fabuliste Jean-François Boisard.

Œuvres

  • Le Déluge universel, 1770
  • Fables tomes 1 et 2, 1777

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Noël Pascal, La Fable au siècle des Lumières : 1715-1815 : anthologie des successeurs de La Fontaine, de La Motte à Jauffret, Saint-Étienne, Publications de l’Université de Saint-Étienne, 1991 (ISBN 2-902301-18-9) /
  • Édouard Frère, Manuel du bibliographe normand, Rouen, Le Brument, 1860, p. 120.
  • Ferdinand Hoefer, Nouvelle Biographie générale, t. VI, Paris, Firmin-Didot, 1853, p. 428-9.

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Pays-Bas
    • WorldCat

Notes et références

  • icône décorative Portail de la poésie
  • icône décorative Portail des contes et fables