Jacques Taddei
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Jacques Taddei
| Naissance |  Nice |
|---|---|
| Décès | |
| Nom de naissance | Jacques Alfred Simon Taddei |
| Nationalité | française |
| Formation | |
| Activités | Organiste, pianiste |
| Membre de | Académie des beaux-arts (- |
|---|---|
| Instrument | Orgue |
| Distinctions | Officier de la Légion d'honneur Chevalier de l'ordre national du Mérite Commandeur des Arts et des Lettres |
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Jacques Taddei, né le à Nice et mort le à Paris 16e, est un pianiste concertiste et un organiste liturgique et récitaliste français, membre de l'Institut.
Il est titulaire des orgues de la basilique Sainte-Clotilde de Paris et directeur du Conservatoire national de région (CNR) de Paris.
Membre de l'Académie des beaux-arts, il est élu par ses pairs à la direction du musée Marmottan Monet en 2007.
Biographie
Jacques Taddei est le fils de Jean Taddei, commerçant, et de Joséphine Taddei, née Ramella[1]. Il est élève au Lycée Masséna à Nice, puis étudiant à l'Université de la Sorbonne et au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris[1]. Au Conservatoire, il reçoit notamment, dans la classe de Lucette Descaves, un 1er Prix de piano, à l'unanimité du jury, ainsi qu'un 1er Prix de musique de chambre[2].
En 1973, il est lauréat du Grand Prix du concours international Marguerite Long – Jacques Thibaud[2].
Sur les conseils d'Henri Dutilleux, il travaille la composition avec Tony Aubin et entreprend l'étude de l'orgue avec Marie-Claire Alain et Pierre Cochereau[3]. Il est lancé par ce dernier qui le considère comme son disciple[2] après qu'il eut obtenu, en 1980, le Grand Prix d'improvisation du concours international d'orgue de Chartres[2],[4].
Poursuivant une carrière internationale d'interprète et de créateur, Jacques Taddei est l'un des rares musiciens de sa génération à pouvoir proposer des récitals d'orgue ou de piano dans des programmes entièrement consacrés à Jean-Sébastien Bach, Franz Liszt, César Franck[2] (son prédécesseur à la tribune de l'orgue de Sainte-Clotilde[5]), Francis Poulenc ou Marcel Landowski[6]. Jouant sous la direction de grands chefs d'orchestre, tels que Georges Prêtre ou Jean-Claude Casadesus[6], ses récitals le conduisent dans la plupart des pays européens, ainsi qu'en Russie, aux États-Unis, en Amérique latine, à Hong-Kong, au Japon et en Corée[2]. Il est également régulièrement invité à participer à des jurys de concours internationaux de musique[2].
En 1987, il est nommé à la direction du Conservatoire national de région de Paris[2].
À partir de 1988, il est nommé cotitulaire puis, de 1993 à 2012, titulaire des grandes orgues Cavaillé-Coll de la basilique Sainte-Clotilde de Paris (7e)[5],[6],[7].
Il assume en outre, pendant douze ans[1], les responsabilités de maire-adjoint à la culture de la ville de Rueil-Malmaison[1],[2] et participe à la transformation de l'école municipale de musique en conservatoire national de région de Rueil-Malmaison[2].
Président de l’Académie internationale d’été de Nice de 1991 à 2012[2],[8] (qui consacrera un prix à son nom : le « prix Jacques Taddei »[9]), il dirige parallèlement le Festival d'art sacré de la Ville de Paris de 1993 à 2005[2] et occupe, de surcroît, les fonctions de directeur artistique du Concours international d'orgue de la Ville de Paris qu'il a créé en 1995[2].
Musicien, pédagogue et administrateur, il est élu membre de l'Académie des beaux-arts, section composition musicale[10], le [1],[2],[11].
Il se retire, en décembre 2004, de la direction du Conservatoire national de région de Paris[2] et occupe le poste de directeur de la Musique de Radio France de janvier 2005 à janvier 2006[2].
Le , il est nommé inspecteur général de l'Éducation nationale[2],[12],[13], par le Premier ministre Dominique de Villepin et le ministre de l'Éducation nationale Gilles de Robien[13].
L'Académie des beaux-arts, réunie en séance plénière le , le nomme directeur du musée Marmottan Monet de Paris[14],[15], en remplacement de Jean-Marie Granier, décédé le 4 août de la même année[15].
Jacques Taddei décède le à son domicile de fonction du musée Marmottan Monet[16],[17], situé dans le 16e arrondissement[18] de Paris[4],[19]. Il était l'époux de la princesse Anne-Louise de Broglie et était père de deux filles[1],[6],[4].
Discographie
Liste complète des enregistrements de Jacques Taddei, établie par Alain Cartayrade, sur France Orgue.
Décorations
- Officier de la Légion d'honneur (2003)[1],[20]
- Officier de l’ordre national du Mérite[2]
- Commandeur des Arts et des Lettres[1]
- Chevalier des Palmes académiques[1]
Notes et références
- ↑ a b c d e f g h et i « Biographie de Jacques Taddei », sur Who's Who in France (consulté le )
- ↑ a b c d e f g h i j k l m n o p q et r « Jacques Taddei », Académie des Beaux-Arts (consulté le )
- ↑ « Le pianiste et organiste Jacques Taddei est mort à l'âge de 66 ans », sur Franceinfo Culture (avec AFP), (consulté le )
- ↑ a b et c Renaud Machart, « Jacques Taddei, organiste et directeur du Musée Marmottan, est mort », sur Le Monde,
- ↑ a et b « Les titulaires successifs et leurs suppléants en charge du Grand-Orgue », sur Grand-Orgue Ste Clotilde (consulté le )
- ↑ a b c et d (en) Donald Lee, « Obituary for Jacques Taddei », The Art Newspaper, (consulté le )
- ↑ Dans la tradition des grands compositeurs-interprètes français qui furent organistes — incluant François Couperin (Saint-Gervais), Camille Saint-Saëns (La Madeleine), Charles-Marie Widor (Saint-Sulpice), Louis Vierne (Notre-Dame) et Olivier Messiaen (Sainte-Trinité) — Taddei est également titulaire des orgues d'une église parisienne, nommé en 1993 à la tribune de la basilique Sainte-Clotilde de Paris.
- ↑ « Hommage à Jacques Taddei et Brigitte Engerer », sur nice.fr – Ville de Nice (consulté le )
- ↑ André Peyrègne, « Ils sont venus du monde entier pour participer à l'Académie internationale d'été de musique à Nice », sur Nice-Matin, (consulté le )
- ↑ « Le pianiste Jacques Taddei est décédé », L'Express, (consulté le )
- ↑ « Jacques Taddei (1946-2012) », sur data.bnf.fr (consulté le )
- ↑ « Décret du 26 janvier 2006 portant nomination d'un inspecteur général de l'éducation nationale - M. Taddei (Jacques) », sur legifrance.gouv.fr, (consulté le )
- ↑ a et b « NOMINATION – IGEN – DÉCRET DU 26-01-2006 – JO DU 27-01-2006 », Bulletin officiel, (consulté le )
- ↑ « Lettre d'information n°70 – XIXe Colloque de la Villa Kérylos », Académie des inscriptions et belles-lettres, (consulté le ), p. 1
- ↑ a et b « Jacques Taddei, nouveau directeur du Musée Marmottan », sur Connaissance des arts, (consulté le )
- ↑ Anne Le Hars, « Mort du pianiste niçois Jacques Taddei », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le )
- ↑ « Mort du pianiste et organiste Jacques Taddei, directeur du Musée Marmottan », sur Dernières Nouvelles d'Alsace, (consulté le )
- ↑ Insee, « Extrait de l'acte de décès de Jacques Alfred Simon Taddei », sur MatchID
- ↑ AFP, « Mort du pianiste et organiste J. Taddei », sur Le Figaro, .
- ↑ Décret du 31 décembre 2003 portant promotion et nomination (lire en ligne)
Liens externes
- Ressources relatives à la musique
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- Muziekweb
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Académie des beaux-arts
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