Jacques Adrien Lavieille

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les autres membres de la famille, voir Famille Lavieille.

Jacques Adrien Lavieille
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 44 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
-Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Graveur, xylographe, illustrateurVoir et modifier les données sur Wikidata
Lieu de travail
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Jacques Adrien Lavieille ( à Paris - ) est un graveur sur bois français.

Biographie

Il est le frère aîné d’Eugène Lavieille (1820-1889), peintre paysagiste. Dans un premier temps, Jacques Adrien apprit le métier de leur père, qui était tapissier à façon. Mais rapidement, il devint élève de l’École des beaux-arts, où il se lia avec Antoine Johannot. Il entra dans l’atelier de Henri-Désiré Porret, puis partit, en 1837, passer une année à Londres, où il travailla dans celui du graveur Williams. De retour en France, il se consacra à la gravure sur bois, art dans lequel il acquit une certaine renommée. En 1842, il accompagna Horace Vernet en Russie, où on lui proposa une place de professeur à l’Académie impériale, place qu’il refusa car elle était conditionnée à une naturalisation.

Par ses gravures, Jacques Adrien Lavieille a collaboré à différentes revues : Gazette des Beaux-Arts, Le Magasin pittoresque, L'Illustration, L'Artiste, Le Charivari ; et participé à de nombreux ouvrages : Les Français peints par eux-mêmes (gravures d'après Gavarni, Johannot, etc.) (1840-1842), La Comédie humaine (La Peau de chagrin) de Balzac dans l’édition Furne (1842-1846), Les Faits mémorables de l’Histoire de France de Louis Michelant (1844), Journal de l’expédition des Portes de Fer de Charles Nodier (1844), La danse des salons de Henri Cellarius (bois d'après Gavarni) (1847), Le Poulailler de Charles Jacque et de celui-ci aussi, en 1859, un Album de sujets rustiques, Les Contes drolatiques de Balzac (1855) d’après des dessins de Gustave Doré, Werther de Goethe (dessins de J.-A. Beaucé) (1860), Histoire des peintres de toutes les écoles de Charles Blanc (1865)- œuvres de Victor Hugo publiées chez Hetzel, parfois en association avec Célestin Nanteuil.

Il a gravé à partir d’œuvres de plusieurs peintres de son époque : Millet (van Gogh s’est inspiré pour une de ses œuvres du tableau de Millet La Sieste grâce à une gravure faite par Jacques Adrien Lavieille), Daubigny, Rosa Bonheur, Charles Jacque, son frère Eugène Lavieille. Mais certaines de ses gravures sont des gravures originales, réalisées à partir de ses propres dessins.

Il a exposé aux Salons dans la section Gravure de 1848 à 1859.

Cependant, son œuvre a été interrompue par une mort prématurée, à seulement 44 ans. Désespéré par la désaffection des éditeurs vis-à-vis de son travail, comme beaucoup de graveurs de cette époque, il se jette par la fenêtre de son appartement.

Bibliographie

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Jacques Adrien Lavieille, sur Wikimedia Commons
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Espagne
    • Belgique
    • Pays-Bas
    • Pologne
    • NUKAT
    • Catalogne
    • Tchéquie
    • WorldCat
  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Art Institute of Chicago
    • Bénézit
    • British Museum
    • RKDartists
    • Royal Academy of Arts
  • Site de la Maison de Balzac (Paris)
  • New York Public Library
  • icône décorative Portail de l’histoire de l’art
  • icône décorative Portail de la France au XIXe siècle