Irène de Trébert

Irène de Trébert
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
Saint-Jean-de-LuzVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Actrice, chanteuseVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Mouvement
ZazouVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Irène de Trébert, née le à bord du paquebot Pierre le Grand et morte le à Saint-Jean-de-Luz, est une chanteuse, danseuse et actrice française.

Biographie

Irène de Trébert est la fille de Victor de Trébert et de son épouse Olga Gheiring[1]. Petit rat de l'opéra dès l'âge de cinq ans, Irène de Trébert sera ensuite une vedette de la troupe de comédie musicale du bon petit diable, entièrement composée d'enfants et dirigée par Joë Bridge qui contribua à la faire connaître[2].

Les zazous

Johny Hess chante dès 1938 Je suis swing et popularise la mode zazou très mal vue deux ans plus tard par les autorités allemandes d'Occupation. En ces temps guerriers sont prohibés, interdits les bals où l'on se touche, où l'on danse ; mais de jeunes bourgeois résistent et veulent écouter du jazz et surtout « swinguer ».

À partir de 1941, cette mode déferle : Django Reinhardt, Stéphane Grapelli (Django — le gitan — joua même en direct sur Radio-Paris)[3] ; Réda Caire chante Swing swing, Madame. Les jeunes devinrent donc « zazous » comme dans la chanson de Johnny Hess : Je suis zazou, zazoué ; Hess ayant à l’oreille le Zah, zuh, zah de Cab Calloway de 1933[4],[5].

Donc c'est tout naturellement qu'en 1941, Irène de Trébert joue dans Mademoiselle Swing, une comédie musicale de Richard Pottier toute à sa gloire et censée promouvoir ses chansons.

En 1942, Irène de Trébert se lie au musicien et chef d'orchestre Raymond Legrand, couple qui donnera le jour à un enfant, Michel-Patrick Legrand (demi-frère du compositeur Michel Legrand). Le couple se sépare en 1945.

Irène de Trébert est l'un des symboles du swing français et de la mouvance zazou. Elle était également chanteuse et danseuse de claquettes[6].

Elle repose au cimetière de Vaucresson, dans les Hauts-de-Seine[7].

Répertoire

  • Ah ! la belle chanson
  • Au Quatrième Top (le refrain sert à certains sonals, ou jingles, de changements d'heures de Radio Nova : « Un vol de libellules »…)
  • Mademoiselle Swing (1942 - B.O. du film homonyme)[8]
  • Je t'aime
  • Stop

Filmographie

Théâtre

Opérette

Liens externes

  • Ressources relatives à la musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Discogs
    • MusicBrainz
    • Muziekweb
  • Ressources relatives à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Allociné
    • IMDb
  • Ressource relative au spectacleVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Les Archives du spectacle
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • Belgique
    • WorldCat

Notes et références

  1. Du temps des cerises aux feuilles mortes.
  2. « Le miracle de l'oncle Joë Bridge et Au cercle Boieldieu », Rouen gazette,‎ , p. 1, 2, 3 (lire en ligne).
  3. Desjardins, D. (2017). Compte rendu de Django : le temps du gitan. Séquences : la revue de cinéma, (310), 17–17.
  4. [https://blogs.mediapart.fr/bernard-gensane/blog/120913/la-chanson-francaise-sous-l-occupation-allemande-une-douteuse-cohabitation La chanson française sous l'occupation, une douteuse cohabitation par Bernard Gensane, 12 septembre 2013 (Médiapart - billet de blog).
  5. Josette Alviset La vie musicale sous Vichy 2001.
  6. Bifi / Irène de Trébert.
  7. Cimetières de France et d'ailleurs.
  8. Mademoiselle Swing sur YouTube (Irène de Trébert..et Raymond Legrand et son orchestre).
  • icône décorative Portail du cinéma français
  • icône décorative Portail de la musique
  • icône décorative Portail de la danse