Haruo Satō

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Haruo Satō
Musée Haruo Satō, en Shingū
Biographie
Naissance
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ShingūVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
Tokyo (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
佐藤春夫Voir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
潮鳴, 沙塔子, 能火野人Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
japonaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Poète, écrivain, romancier, poète de tankaVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Masaya Satō (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Maître
Tekkan YosanoVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Archives conservées par
Musée commémoratif Haruo Satō (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Den'en no Yūutsu (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Haruo Satō (japonais 佐藤 春夫; à Shingū, préfecture de Wakayama - à Tokyo) est un poète, essayiste et écrivain japonais[1].

Satō est citoyen d'honneur de sa ville natale de Shingū.

Biographie

Satō est issu d'une famille de médecins. Très vite il rejoint le cercle de poètes Myōjō autour de Akiko Yosano et de son mari Tekkan. Parce que Nagai Kafū enseigne à l'université Keiō, il s'y inscrit en 1910, mais la quitte prématurément[2]. Comme le cercle de poètes, son œuvre se définit dès le début par le ton lyrique et romantique. Il se fait d'abord connaître avec son histoire de conte fantastique Supein inu no ie (1916, La Maison de l'épagneul)[3].

Dans le récit Den'en no yūutsu (1919, Mornes saisons) et le roman thématique suivant Tokai no yūutsu (1922, Mélancolie urbaine), il dépeint la lassitude de la vie des intellectuels bourgeois. L'œuvre de Satō est principalement consacrée à la vie privée et à la lassitude des intellectuels[3]. Les problèmes sociaux sont rarement abordés comme dans Baishōfu Mari (1924, Mari la prostituée).

Il était aussi le maître de Masuji Ibuse et Osamu Dazai.

Prix et distinctions

Liste des œuvres traduites en français

  • 1917-1919 : Mornes saisons (田園の憂鬱, Den'en no yūutsu), suivi de La Maison de l'épagneul (西班牙犬の家, Supein inu no ie), L'Empreinte (指紋, Shimon) et Clair de lune (月かげ, Tsukikage), quatre récits traduits par Vincent Portier, Les Belles Lettres, 2014.
  • 1935 : Clair de lune sur la baie des hérons (Rokô no Gestsumei), dans Anthologie de nouvelles japonaises contemporaines (Tome II), nouvelle traduite par Jean-Noël Robert, Gallimard, 1989.

Par ailleurs, plusieurs de ses poèmes ont été traduits dans des anthologies parues en France.

Liens externes

  • Textes numérisés sur Aozora
  • 新宮市立佐藤春夫記念館 - Musée mémorial Haruo Satō de la ville de Shingu
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Notes et références

  1. (ja) « 佐藤春夫 », Kodansha,‎ (consulté le )
  2. (ja) « 佐藤春夫 » (consulté le )
  3. a et b Jürgen Berndt, « Satō Haruo », dans Gerhard Steiner, Herbert Greiner-Mai, Wolfgang Lehmann, Lexikon fremdsprachiger Schriftsteller, vol. 3, Leipzig, Bibliographisches Institut Leipzig, , 238 p.

Source de la traduction

  • (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Satō Haruo » (voir la liste des auteurs).
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