Gundula Janowitz

Gundula Janowitz
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (86 ans)
BerlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
autrichienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Artiste lyrique, chanteuse de concertVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
-Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Nikolaus Sulzberger (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Tessiture
SopranoVoir et modifier les données sur Wikidata
Labels
Deutsche Grammophon, EMI, Philips RecordsVoir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
Distinctions
Liste détaillée
Gramophone Award pour l’œuvre de toute une vie (d) ()
Österreichischer Musiktheaterpreis (d) ()
Décoration or de Styrie (d)
Médaille d’or pour services rendus à la ville de Vienne (d)
Décoration autrichienne pour la science et l'art, première classe (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Gundula Janowitz est une artiste lyrique (soprano) autrichienne d'origine allemande[1], née le à Berlin.

Elle est l'une des chanteuses d'opéra les plus renommées du XXe siècle et a été particulièrement prééminente entre les années 1960 et 1980.

Biographie

Elle se forme au conservatoire de Graz en violon dès l'âge de 7 ans avant d'apprendre le chant[2].

Elle fait ses débuts à l'Opéra d'État de Vienne en 1960 dans le rôle de Barberine des Noces de Figaro de Mozart sous la direction d'Herbert von Karajan, puis chante dans Parsifal au festival de Bayreuth. Enchaînant les rôles mozartiens, elle est invitée dès 1968 par Karajan au festival de Salzbourg, où elle chantera au fil des ans Donna Anna, la Comtesse et Fiordiligi qui la rendent célèbre.

Outre Mozart, son répertoire comporte de nombreux rôles straussiens comme Ariane, d'Ariane à Naxos ou la Comtesse de Capriccio dont la tessiture et le caractère correspondent particulièrement à sa voix. Elle aborde également des rôles qui semblent a priori moins adaptés à sa personnalité comme Leonore dans Fidelio de Ludwig van Beethoven ou même, à la demande de Karajan, Sieglinde de La Walkyrie de Richard Wagner qu'elle enregistre dans la Tétralogie dirigée par le célèbre chef.

La pureté de son timbre, la maîtrise du souffle et le choix prudent de ses rôles en font une interprète exceptionnelle dans des œuvres telles que la Passion selon saint Matthieu de Bach, les Quatre derniers lieder de Richard Strauss, ou encore en La Flûte enchantée (Pamina) de Mozart.

Elle prend sa retraite après un ultime récital de lieder en l'honneur de Maria Callas à l'Odéon d'Hérode Atticus d'Athènes le 16 septembre 1999[3].

Discographie partielle

Notes et références

  1. Par naturalisation. Cf. L. Bury, op. cit..
  2. L. Bury, op. cit..
  3. [vidéo] Gundula Janowitz: The Last Recital sur YouTube

Liens externes

  • Ressources relatives à la musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • AllMusic
    • Bayerisches Musiker-Lexikon Online
    • Discogs
    • Grove Music Online
    • MusicBrainz
    • Muziekweb
  • Ressources relatives au spectacleVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Archives suisses des arts de la scène
    • Les Archives du spectacle
    • Encyclopédie du théâtre polonais
  • Ressources relatives à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • AllMovie
    • Filmportal
    • IMDb
  • Ressource relative à plusieurs domainesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Radio France
  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Brockhaus
    • Den Store Danske Encyklopædi
    • Deutsche Biographie
    • Dictionnaire universel des créatrices
    • Enciclopedia De Agostini
    • Gran Enciclopèdia Catalana
    • Hrvatska Enciklopedija
    • Nationalencyklopedin
    • Munzinger
    • Universalis
    • Visuotinė lietuvių enciklopedija
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Italie
    • CiNii
    • Espagne
    • Pays-Bas
    • Pologne
    • Israël
    • NUKAT
    • Suède
    • Australie
    • Norvège
    • Croatie
    • Tchéquie
    • WorldCat
  • Laurent Bury, « Gundula Janowitz, l'éternel cristal », forumopera.com, 24 août 2017 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) James Jolly, « Gundula Janowitz - (The) Golden Voice », Gramophone, 1er avril 2006
  • (en) Jacob Harnoy, « Discographie complète » sur doremi.com
  • icône décorative Portail de la musique classique
  • icône décorative Portail de l’opéra