Graciano Rozada Vallina

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Rozada Vallina est un nom espagnol. Le premier nom de famille, paternel, est Rozada ; le second, maternel, souvent omis, est Vallina.

Graciano Rozada Vallina
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Biographie
Naissance
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L'Entregu (en) (San Martín del Rey Aurelio, Asturies (d), Espagne)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 90 ans)
Saint-Éloy-les-Mines (France)Voir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
ChanoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
espagnoleVoir et modifier les données sur Wikidata
Allégeance
Seconde République espagnoleVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Syndicaliste, militaire, mineurVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Ángeles Flórez Peón (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Arme
Grade militaire
CapitaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Conflit
Guerre d'EspagneVoir et modifier les données sur Wikidata

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Graciano Rozada Vallina, né le à San Martín del Rey Aurelio, dans les Asturies (Espagne), et mort le à Saint-Éloy-les-Mines, en France, est un syndicaliste républicain espagnol de l'Union générale des travailleurs et un capitaine de l'Armée populaire de la République durant la guerre d'Espagne, exilé en France, en Auvergne, où il décède.

Famille

Graciano Rozada Vallina[1], surnommé Chano, est l'époux[2] de la célèbre infirmière Ángeles Flórez Peón (1918-), considérée comme la dernière milicienne survivante de la guerre d'Espagne[3].

Le mariage a lieu en 1946[4].

Biographie

Après le Soulèvement nationaliste des 17 et 18 juillet 1936 en Espagne, il intègre l'Armée populaire de la République espagnole avec le grade de capitaine sur le front de Bilbao[5].

Lorsque les Asturies tombent en octobre 1937, il se cache dans les montagnes. Il cherche à s'enfuir par bateau le , sur une embarcation destinée aux guerrilleros sur la plage d'El Puntal, dans les Asturies, mais l'évasion est déjouée par la Garde civile[6].

Sous l'Espagne franquiste, il est condamné à 15 ans de prison et travaille dans la mine de La Revenga, à San Martín del Rey Aurelio[7].

Il participe à la réorganisation du PSOE et parvient à s'exiler en France, à Saint-Éloy-les-Mines, dans le département du Puy-de-Dôme.

Il continue à militer dans cette ville, avec son épouse surnommée Maricuela, jusqu'à qu'il décède, le 25 juin 2003, à l'âge de 90 ans[8].

Bibliographie

  • Memorias de Ángeles Flórez Peón : Maricuela, Oviedo, Fundación José Barreiro, , 335 p..

Références

  1. « DNSD-SECRETARIA,FICHERO,57,R0154523 - Ficha de Graciano Rozada Vallina », sur PARES (consulté le )
  2. (es) Iban Gorriti, « «Maricuela»: La última miliciana viva no conoció el miedo en el frente », sur www.naiz.eus, (consulté le )
  3. (es) G. Cuesta, « "Maricuela" sopla 104 velas con los suyos », sur La Nueva España, (consulté le )
  4. (es) LLD Redacción, « Presentación del libro Las memorias de Ángeles Florez 'Maricuela' », sur El periódico de Llanera (Asturias), (consulté le )
  5. « Rozada Vallina, Graciano · Censo de Represaliados de la UGT · Censo de Represaliados y Víctimas de la UGT », sur censorepresaliadosugt.es (consulté le )
  6. (es) « Rozada Vallina, Graciano », sur Fundación Pablo Iglesias, (consulté le )
  7. (es) « Rozada Vallina, Graciano », sur Fundación Pablo Iglesias, (consulté le )
  8. Relevé des fichiers de l'Insee

Articles connexes

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