Gottfried von Schröder

Gottfried von Schröder
Biographie
Naissance
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
BerlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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Schloss Pellendorf (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Saint-Empire romain germaniqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
OfficierVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Wilhelm Schröder von Lilienhof (d)
Karl Friedrich von Schröder (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Maréchal lieutenant (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Conflits
Distinction

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Johann Gottfried von Schröder, né à Berlin vers 1735 et mort au château de Pellendorf (de), près de Mistelbach, le , est un officier et baron au service de la monarchie des Habsbourg.

Biographie

Il a commencé sa carrière militaire à 17 ans sur les champs de bataille de la guerre de Sept Ans. Vers la fin du conflit, il reçoit la Croix de Chevalier de l'Ordre de Marie-Thérèse en 1762 pour la défense héroïque de la forteresse de Schweidnitz (en), et à partir de 1766, il est autorisé à s'appeler Freiherr. Pendant la guerre de Succession de Bavière, il commande une unité d'infanterie (1779) et quelque temps plus tard, il est promu général (1786). Il est envoyé aux Pays-Bas autrichiens, troublés par la résistance aux réformes de l'empereur Joseph II.

Une petite armée d'insurgés menée par Jean-André van der Mersch s'étant retranchée à Turnhout, Schröder décide de les attaquer directement le , sans attendre les deux colonnes envoyées par Richard d'Alton. C'est ainsi qu'il perd la bataille de Turnhout.

Ensuite, le 9 novembre, il reçoit l'ordre d'avancer vers Saint-Nicolas avec son bataillon d'infanterie et son escadron de hussards pour empêcher les patriotes (nl) de passer à Gand. Cependant, il n'est pas arrivé à temps, en partie parce que ses soldats ont dû peaufiner leur équipement (Schröder a maintenu une discipline de fer, qui ne l'a pas fait aimer de ses subordonnés). Pendant les Quatre journées de Gand, le baron mène une sortie du château des Espagnols le 15 novembre. Après quinze minutes, un garçon le frappe à la jambe avec un gros clou tiré d'un tromblon fait maison : Schröder ordonne alors de battre en retraite[1]. La perte de Gand lui étant imputée, l'empereur Joseph II, charge d'Alton d'informer Schröder qu'il est démis de ses fonctions et qu'il doit retourner en Autriche. Pendant ce temps, la révolution brabançonne se dessine.

L'année suivante, l'empereur meurt et Schröder est repris dans l'armée. En février 1793, il devient Feldmarschall-Leutnant et commande ainsi les troupes autrichiennes pendant la guerre de la première coalition, à la place de Beaulieu. À Arlon, Schröder est débordé par un ennemi plus fort le 9 mai, après quoi il se retire avec Bender dans la forteresse de Luxembourg, qu'il parvient à défendre pendant huit mois. En 1795, il devient commandant de Cracovie. Il meurt à l'âge de 72 ans dans son château de Pellendorf (de), en Autriche.

Bibliographie

  • Schröder, Gottfried Freiherr, in: Biographisches Lexikon des Kaiserthums Oesterreich, vol. 31, 1876, p. 319
  • Ernest Jordens, « Schroeder, Jean-Gottlieb, baron de », Biographie nationale, vol. 22,‎ 1914-1920, p. 41-59 (lire en ligne [PDF])

Références

  • (nl) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en néerlandais intitulé « Gottfried von Schröder » (voir la liste des auteurs).
  1. Roger Van Aerde, De Brabantse Omwenteling - De gevechten te Gent [PDF], in: Gendtsche Tydinghen, 1985, nr. 3, p. 135

Voir aussi

Liens externes

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