Gottfried de Hohenlohe-Schillingsfürst

Gottfried von Hohenlohe-Schillingsfürst
Fonction
Ambassadeur de l'empire austro-hongrois auprès du Reich allemand
-
Biographie
Naissance
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VienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 64 ans)
VienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
autrichienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Diplomate, homme politiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Constantin de Hohenlohe-Schillingsfürst (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Fratrie
Conjoint
Marie-Henriette d'Autriche-Teschen (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Princess Elisabeth von Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst (d)
Natalie zu Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst (d)
Friedrich Prinz von Hohenlohe-Waldenburg-Schillingsfürst, Ratibor und Corvey (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Grade militaire
Conflit
Distinction

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Gottfried de Hohenlohe-Schillingsfürst par Hans Makart vers 1870.

Gottfried (Maximilian Maria), prince de Hohenlohe-Waldenbourg-Schillingsfürst, Ratibor und Corvey (né le à Vienne et mort dans la même ville le ) est un général et diplomate austro-hongrois qui joue un rôle diplomatique important lors de la Première Guerre mondiale.

Biographie

Famille et mariage

Il est le fils du premier grand-maître à la cour impériale Konstantin, prince de Hohenlohe-Schillingsfürst (1828-1896) et de son épouse Marie. Il est également le frère de Conrad de Hohenlohe-Waldenbourg-Schillingsfürst, prince de Hohenlohe-Schillingsfürst, premier ministre d'Autriche en 1906. Il épouse l'archiduchesse Henriette d'Autriche-Teschen, fille de l'archiduc Frédéric de Teschen, le à Baden[1].

Après ses études au lycée écossais de Vienne, il entre dans l'armée comme hussard en 1887. Promu lieutenant en 1889, il fréquenta l'École de guerre de 1893 à 1895, puis fut affecté à l'État-major. En 1900, il fut promu au grade de capitaine. En 1902, il fut envoyé à Saint-Pétersbourg comme attaché militaire. En 1906, il fut promu major, mais il prit sa retraite l'année suivante pour rejoindre le corps diplomatique. Il fut contraint de démissionner en 1908 en raison de son engagement avec l'archiduchesse Henriette.

Postérité

Le couple devient parent de deux filles et d'un fils[1] :

  • Elisabeth de Hohenlohe-Schillingsfürst (Vienne - Mariazell ), célibataire ;
  • Natalie de Hohenlohe-Schillingsfürst (Vienne - Mariazell ), célibataire ;
  • Friedrich de Hohenlohe-Schillingsfürst (Vienne - mort au camp de prisonniers de Twikbuli, près Kutaïs, Caucase, en ), célibataire.

Carrière diplomatique

Le prince de Hohenlohe-Schillingsfürst reçut le de l'empereur François-Joseph Ier une mission spéciale à Saint-Pétersbourg visant à atténuer les tensions nées de la crise des Balkans de l'hiver de 1912 a 1913. En , il intégra le corps diplomatique, et son épouse renonçait à son titre d'Altesse Impériale et Royale. L'empereur le nomma ambassadeur à Berlin, alors que la Première Guerre mondiale embrasait l'Europe, l'empereur le nomma ambassadeur à Berlin le 4 août 1914 en remplacement du comte de Szögyény-Marich.

Comme ambassadeur, il fut un ardent partisan du maintien de l'alliance de 1879 avec l'Allemagne et chercha à la maintenir sur la base de l'égalité. Les échecs militaires austro-hongrois entravèrent toutefois ses efforts à cet égard. En poste à Berne, il fut l'amant de l'artiste de music hall française Mistinguett qui lui soutira des renseignements qu'elle livra aux services de renseignements français. En 1917, il fut convaincu que la victoire militaire était hors de portée et qu'un accord de paix devait être trouvé dès que possible. Il soutint donc les tentatives infructueuses du nouvel empereur, Charles Ier d'Autriche, pour parvenir à une paix séparée. La même année, sa nièce Françoise, épousait le frère de l'empereur. Après la fin de la guerre, il prit sa retraite du service public et consacra ses dernières années à des courses de chevaux.

Honneur

Références

  1. a b et c Énache 1999, p. 221.

Voir aussi

Bibliographie

  • Nicolas Énache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795 p. (ISBN 978-2-908003-04-8). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • IdRef
    • GND
    • WorldCat
  • Österreichisches Biographisches Lexikon 1815-1950
  • (en) Gerard E. Silberstein, The troubled alliance : German-Austrian relations, 1914 to 1917, Lexington, The University Press of Kentucky, , 366 p. (ISBN 978-0-813-16461-8, OCLC 933516023, lire en ligne).
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