Georges Grison

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Georges Grison
Données clés
Nom de naissance Georges Édouard Alexandre Stanislas Grison
Alias
Hogier-Grison
Naissance
Saintes, Charente-Inférieure, Drapeau de la France France
Décès (à 86 ans)
Ibos, Hautes-Pyrénées, Drapeau de la France France
Activité principale
Romancier, journaliste
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres
Roman policier, roman

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Georges Édouard Alexandre Stanislas Grison, né à Saintes le et mort à Ibos le , est un journaliste et écrivain français. Les ouvrages qu'il écrit avec F. Hogier sont signés « Hogier-Grison ».

Biographie

Georges Grison fait ses débuts comme journaliste au Figaro, à Gil Blas, ou encore à L'Écho de Paris[1].

Il est l'auteur de nombreux ouvrages documentaires riches et bien conçus[1]. Il a également publié des pièces de théâtre, ainsi que des romans policiers et sentimentaux.

Ayant assisté en douze ans à une vingtaine d'exécutions capitales, il publie en 1883 un livre décrivant chacune d'elles sous le titre "Souvenirs de la place de la Roquette, dont la conclusion est un long plaidoyer en faveur de la peine de mort[2]"

Antidreyfusard, il écrit en 1898 avec Albert Dupuy Fergus, une pièce s'inscrivant dans la campagne contre la révision du procès d'Alfred Dreyfus. Un capitaine d’artillerie français y trahit pour devenir colonel allemand [3].

Œuvres

Romans

  • L'argot réel, (publié dans Le Figaro du )
  • Paris horrible & Paris original, 1882, éditions Ramsay[4]
  • Le neveu de Tricoche, 1885 (roman-feuilleton publié dans Le Voleur du au ) (nrs 1441 à 1466).
  • Le monde où l'on triche, 1886, Librairie illustrée[4]
  • Les hommes de proie. Le monde où l'on vole, 1887, Librairie illustrée[4].
  • L'ami du commissaire, 1889, éditions Ernest Kolb[4]
  • Le Fils de Musotte, 1899 (roman-feuilleton publié dans Le Figaro du au )
  • La Comtesse Chiffon, Mon livre favori no 14, 1921.
  • Un cadavre sous les fleurs, Police et Mystère no 22.

Théâtre

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  • Avec Albert Dupuy, Fergus, drame patriotique en cinq actes et six tableaux créé aux Bouffes-Parisiens le 29 juin 1898.

Postérité

Son roman L'ami du commissaire contient la première occurrence datée de la formule : "il n'y a pas d'heure pour les braves"[5].

Bibliographie

  • Georges Grison, notice bio-bibliographique, in Nathalie Prince, Petit musée des horreurs, Nouvelles fantastiques, cruelles et macabres, éd. Robert Laffont, coll. Bouquins Paris, 2008 (ISBN 978-2-221-11014-0), p. 1061-1062.

Notes et références

  1. a et b Georges Grison, notice bio-bibliographique, in Nathalie Prince, Petit musée des horreurs, Nouvelles fantastiques, cruelles et macabres, éd. Robert Laffont, coll. Bouquins Paris, 2008 (ISBN 978-2-221-11014-0), p. 1061-1062.
  2. Georges Grison, Souvenirs de la place de la Roquette, E. Dentu, éditeur, 1883
  3. Marie Duval, « Dreyfus au théâtre à l’heure de l’Affaire (1895-1906) Un engagement international pour des valeurs universelles », sur revues.mshparisnord.fr:443, (consulté le ).
  4. a b c et d « GRISON Georges », sur languefrancaise.net (consulté le ).
  5. « il n'y a pas d'heure pour les braves », sur languefrancaise.net (consulté le ).

Liens externes

  • Ressource relative à la littératureVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Internet Speculative Fiction Database
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
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