Georges Denancé

Georges Denancé
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
LavalVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 50 ans)
AuschwitzVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Tourneur, résistantVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Parti politique
Lieu de détention
AuschwitzVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Georges Denancé, né le à Laval (Mayenne) et mort le à Auschwitz, est un résistant de la Seconde Guerre mondiale.

Biographie

Georges Alfred Louis Denancé[1] se marie en avec Antonia Castanier à Soller (Espagne). Le couple s'installe à Tarbes où nait un fils, Georges, le [2].

De la classe 1911, il effectue sept ans de service armé jusqu'en 1918. Après la guerre, la famille déménage dans la Meuse, mais Antonia décède en à Nancy. Resté avec son fils, Georges Denancé épouse Marie Félicie Minette en secondes noces à Gondrecourt-le-Château. De cette union naissent deux fils, Jean (1922) et Bernard (1925).

La famille vient habiter à Aulnay-sous-Bois avant de résider au 96, rue de Bourgogne à Sevran. Tourneur à l'usine Ideal standard à d'Aulnay-sous-Bois, il est délégué syndicat CGT des Métaux. En 1936, il adhère au Parti communiste français et en 1939, il est élu conseiller municipal de Sevran[3] sur la liste menée par Gaston Bussière à la suite de la mort du maire Louis Fernet.

Dès le début de la guerre, il s'engage dans la Résistance comme ses fils Jean et Bernard. Mais le , il est arrêté par la police française « au coin de la rue de Bourgogne et de la rue de Verdun, en allant faire ses courses »[3], relâché après interrogatoire, puis de nouveau arrêté le 11 du même mois. Il est alors « interné administrativement » dans le camp d'Aincourt. Le , il est transféré au camp de Royallieu de Compiègne. Il est déporté par le convoi du , dit « convoi des 45 000 » à Auschwitz, où il est immatriculé le . Il décède le , victime du typhus[4].

Hommage

La rue de Bourgogne où habitait Georges Denancé à Sevran est rebaptisée le rue Georges-Denancé[2].

Reconnaissance

Georges Denancé a été homologué « déporté politique » et la mention « mort pour la France » lui a été attribuée[2].

Notes et références

  1. Archives de la Mayenne, Laval, registre des naissances 1891, acte n°491, vue 131/169
  2. a b et c Claudine Cardon-Hamet, « DENANCE Georges, Alfred, Louis », sur Déportés politiques à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 (consulté le ).
  3. a et b Monique Houssin, Résistantes et résistants en Seine-Saint-Denis : un nom, une rue, une histoire, Paris, les Éd. de l'Atelier, , 271 p. (ISBN 2-7082-3730-6, lire en ligne), p198 et 199
  4. « Georges Denancé », sur www.memoirevive.org (consulté le )

Liens externes

  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • « Maitron »
  • icône décorative Portail de la Résistance française
  • icône décorative Portail de la Seine-Saint-Denis