Georges-Philippe Clésinger

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Georges-Philippe Clésinger
Georges-Philippe Clésinger, Statue du cardinal Duc Louis François Auguste de Rohan-Chabot (1788-1833), 1835, Besançon, cathédrale Saint-Jean
Naissance
Décès

Besançon
Nationalité
Français
Activité
Sculpteur
Maître
François-Joseph Bosio
Jean-Jacques Flatters
Mouvement

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Georges-Philippe Clésinger est un sculpteur français né à Besançon en et mort dans la même ville le .

Biographie

Georges-Philippe Clésigner est né à Besançon, en 1788[1]. Il fut élève de François-Joseph Bosio et de Jean-Jacques Flatters[1]. Installé dans sa ville natale, il s'occupa de réorganiser l'École des Beaux-Arts où il enseigna le dessin et la sculpture[1]. Il prit part aux Salons de Paris, en 1822 et en 1824, et exécuta quelques bustes qui se trouvent à la Bibliothèque municipale de Besançon et plusieurs sculptures religieuses qui ornent, dans cette ville, l'église Sainte-Madeleine[1]. Son œuvre la plus importante est la statue en marbre du cardinal de Rohan-Chabot placée dans la cathédrale Saint-Jean[1]. Au sujet des ouvrages de l'artiste, le peintre Jean Gigoux, un de ses compatriotes, donne sur sa façon de procéder des détails assez curieux qui font peu honneur à son talent : « Il prenait, parait-il, sans se gêner son bien où il le trouvait ; il moulait tout bonnement des bras, des jambes, des têtes sur des statues antiques ; puis il en fabriquait ses figures et ses groupes, en quinze jours, un mois au plus[1]. » Il reçut souvent des commandes pour les églises des environs, « car il savait si bien prendre un air de componction en levant au ciel ses yeux à demi-clos que les curés lui témoignaient autant de confiance que d'admiration[1] ». Georges Clésinger, qui était par ailleurs le père de Jean-Baptiste, dit Auguste Clésinger, est mort à Besançon, le [1].

Notes et références

  1. a b c d e f g et h Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au dix-neuvième siècle. T. I. A-C, 1914-1921 (lire en ligne), p. 391, 392, et 393.
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