Gabriel Hugelmann


Cet article est une ébauche concernant un écrivain, un dramaturge et un journaliste français.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Gabriel Hugelmann
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 61 ans)
16e arrondissement de Paris
Nom de naissance
Jean Marie Gabriel Hugelmann
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Journaliste, dramaturgeVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Jean Marie Gabriel Hugelmann, né dans l'ancien 10e arrondissement de Paris le [1] et mort à Paris 16e le [2], est un journaliste, auteur dramatique et polygraphe français, connu surtout pour avoir été propagandiste au service de Louis-Napoléon.

Biographie

Clubiste en 1848, il connaît ses premiers ennuis avec les autorités dès l'âge de 18 ans. On le retrouve plus tard en Algérie, où il est incarcéré. Il s'enfuit de prison pour l'Espagne, épouse une actrice et fonde un journal. De retour à Paris, il s'occupe d'édition et de politique, fait faillite, puis s'installe à Bordeaux, où il lance le Journal de Bordeaux, feuille impérialiste.

A Londres, en 1870, Il entretient une relation avec la comédienne Marguerite Debreux. À partir de 1870, sa vie est une succession de scandales, de condamnations, d'escroqueries, de banqueroutes et de séances au tribunal correctionnel[3].

Hugelmann, voulant se venger, dénonce publiquement la présence de son ancienne maitresse, Marguerite Debreux, avec plusieurs autres de ses camarades[4], Alice Regnault qui intente un procès à Hugelman[5],[6], Méry Laurent[7], au moment des perquisitions opérées dans le lupanar de la rue de Suresnes[8], refuge galant des filles de théâtre et des jeunes dames qui s'y rendent en cachette de leur amant[9].

Publications

(Liste non exhaustive)

Théâtre
  • Karl-Sand, drame en 5 actes, 1850
  • La Fille du roi D. Jacques, drame en trois actes et cinq tableaux, Théâtre populaire de Barcelonne, 1853
  • Le Fils de l'aveugle, drame en 5 actes, dont 1 prologue, Paris, Théâtre de l'Ambigu-Comique,
  • La Moresque, drame en 5 actes et 9 tableaux, dont 1 prologue, musique de M. Artus, Paris, Théâtre de la Porte-Saint-Martin,
  • Cri-Cri, féerie en 3 actes et 32 tableaux, avec Pauline Tys, Hippolyte Borssat et Ernest Fanfernot, Paris, Théâtre impérial du Cirque,
  • Émélia Galotti, grand opéra en 4 actes et 8 tableaux, avec Gustave Oppelt, d'après Emilia Galotti de Lessing, 1862
  • Les Vins de Bordeaux, pièce en 5 actes, Bordeaux, Théâtre-Français,
La pièce met en scène, personnifiés, le Château Margaux, le Château Latour, le Château Lafite et le Château d'Yquem entourés de divers personnages ubuesques, comme Pingradoubouldour, Croquignoli, Cornuchon, Phosphorillon, des tonneliers et des grisettes, la muse de la Gironde et les habitants de l'île Dorée.
  • Boccanegra, drame en vers, 1863
  • Le Nouveau Cid, drame en 5 actes et en vers, Paris, Théâtre du Vaudeville,
Diverses
  • Premières Espagnoles, poésies, 1855
  • L'Espagne et ses derniers événements, 1856
  • La IVe Race, 2 vol., 1863 Texte en ligne 1 2
  • De la Caisse générale des chemins de fer : l'œuvre de M. Mirès, 1868
  • Les Dernières heures d'un empire, par le général M. R. de Arellano, considérations et traduction par G. Hugelmann, 1869
  • Le Salut, c'est la dynastie, 1870
  • Les Tyrtéennes, poésies politiques, 2 vol., 1872
  • Les Écuries d'Augias, 1889

Bibliographie

  • Gustave Macé, La police parisienne : aventuriers de génie, Paris, Eugène Fasquelle, (lire en ligne), p. 173-180.

Notes et références

  1. Paris, État civil reconstitué, vue 40/50.
  2. Acte de décès à Paris 16e, n° 832, vue 18/31.
  3. « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
  4. Macé 1902.
  5. « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
  6. « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
  7. « Le Tintamarre », sur Gallica, (consulté le )
  8. Affaire de la rue de Suresnes. La baronne Strausack & Cie. Tribunal correctionnel de Paris audiences des 20,21 et 22 Février 1873, Imp. Sacre-Duquesne, (lire en ligne)
  9. Antoine Claude et Théodore Labourieu, Mémoires de M. Claude, chef de la police de sûreté sous le second Empire. Tome 7, 1881-1883 (lire en ligne), p. 204

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Espagne
    • Pologne
    • WorldCat
  • icône décorative Portail du théâtre
  • icône décorative Portail de la France au XIXe siècle
  • icône décorative Portail de la littérature française