Francisco Bores

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Francisco Bores
Biographie
Naissance
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MadridVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
(à 74 ans)
14e arrondissement de Paris
Nom de naissance
Francisco de Paula José Eduardo Javier Bores López
Nationalités
espagnole
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Peintre, artiste graphiqueVoir et modifier les données sur Wikidata

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Francisco Bores López, ou Francisco Borès, né le à Madrid et mort le à Paris 14e[1], est un peintre espagnol rattaché à la nouvelle École de Paris.

Biographie

Après ses études, Francisco Bores entre en 1916 à l'académie de Cecilio Pla où il demeure trois ans, et réalise des copies de Velasquez, Goya et Titien au musée du Prado. Il participe à partir de 1922 aux salons officiels puis collabore à différentes revues.

En 1925, Francisco Bores part à Paris où il s'installe à Montparnasse. Il fait la connaissance de Pablo Picasso et de Juan Gris. Après de premiers contacts avec les marchands Jacques Bernheim et Léonce Rosenberg, il présente une première exposition personnelle à la galerie Percier à Paris en 1927, qui lui vaut un article élogieux de Tériade dans la revue Cahiers d'art. Il rencontre alors Jules Supervielle, Max Jacob, Jean Cocteau, Raymond Radiguet, Aragon, André Breton, Paul Éluard, Man Ray et André Beaudin.

En 1929, Francisco Bores séjourne à Grasse et Cagnes avec Raïa Perewoska, qu'il a rencontrée l'année précédente à Paris au café du Dôme et qu'il épouse en 1930, passant l'été auprès de Tériade puis de Picasso. Sa fille Carmen naît en 1931. Il fait la même année la connaissance des sculpteurs Alberto Giacometti et Henri Laurens. Exposant régulièrement à la galerie Vavin-Raspail, il passe en 1933 des vacances à Varengeville avec Pierre Reverdy, y rencontrant Georges Braque puis, pour des raisons économiques, rentre avec sa famille à Madrid chez sa mère.

Francisco Borès expose à Londres en 1934 avec André Beaudin et Salvador Dalí. Il participe à l'exposition Minotaure organisée par E. L. T. Mesens au palais des Beaux-Arts de Bruxelles. En 1935, il signe un contrat avec Daniel-Henry Kahnweiler, directeur de la galerie Simon et retourne à Madrid jusqu'à la guerre civile. Son fils Daniel (hommage à Kahnweiler) naît en 1937. Après le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, Bores s'installe en 1940 à Saint-Jean-de-Luz, où il rencontre quotidiennement Henri Matisse.

De retour à Paris en 1941, il participe à l'exposition des Vingt jeunes peintres de tradition française, retourne en 1943 à Madrid avec sa famille qui y demeure jusqu'en 1945, mais revient à Paris tandis que paraît Cinq peintres d´aujourd´hui, Borès, Beaudin, Gischia, Estève, Pignon (texte de Roger Lesbats), édité par André Lejard. Il fait la connaissance des peintres espagnols Antoni Tàpies, Baltasar Lobo, Xavier Oriach, Ginés Parra, Orlando Pelayo et Pablo Palazuelo. Participant à de nombreuses exposition collectives en France et à l'étranger, il présente des expositions personnelles à la Galerie de France (1946 et 1949), à la galerie Apollo de Bruxelles (1946), à la galerie Pierre (1950), à la galerie Louis Carré (1954, 1956, 1957 et 1962), chez Pierre Berès (1960).

Francisco Bores réalise en 1961 une série de lithographies pour l'illustration des œuvres complètes d'Albert Camus publiées par l'Imprimerie nationale. Il expose à la galerie Villand et Galanis, aux côtés de Roger Chastel, Maurice Estève, Jacques Lagrange, Léon Gischia et Charles Lapicque en 1964 et 1966 (préface de Roger van Gindertael) et en 1967.

Après sa mort, une cinquantaine d'expositions de ses œuvres ont été organisées dont d'importantes rétrospectives, notamment à la galerie Villand et Galanis à paris (1975), au musée d'histoire et d'art de Luxembourg (1976), à Madrid (1976), à la galerie Artcurial (Paris, 1982), au musée de Santander (1985) et au musée national centre d'art Reina Sofía de Madrid (1999).

Œuvres dans les collections publiques

Argentine
Espagne
États-Unis
France
Grèce
Israël
Italie
Luxembourg
Royaume-Uni
Suède
Suisse
Tchéquie

Notes et références

  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 14e, n° 1952, vue 7/11.

Annexes

Bibliographie

  • Roger Lesbats, Cinq peintres d'aujourd'hui, Paris, Éditions du Chêne, 1943.
  • Maurice Raynal, Peintres du XXe siècle, Genève, Éditions Albert Skira, 1947.
  • Robert Collin, Gérard Jarlot et Yves Salgue, Les Clés de l'art moderne, Paris, Éditions de la Table Ronde, 1955.
  • Jacques Lassaigne, Dictionnaire de la peinture moderne, Paris, Éditions Fernand Hazan, 1955.
  • Pierre Courthion, L'Art indépendant, Paris, Éditions Albin Michel, 1958.
  • Jean Grenier, Essais sur la peinture contemporaine, Paris, Éditions Gallimard, 1959.
  • Nacenta, Raymond, L'École de Paris, Paris, Éditions Seghers, 1960.
  • Jean Grenier, Borès, Paris, Éditions Verve, 1961.
  • Gaston Diehl, La Peinture moderne dans le monde, Paris, Éditions Flammarion, 1961.
  • Muller, Joseph Émile, L'Art au XXe siècle, Paris, Éditions Larousse, 1967.
  • (es) Raoul Chávarri, La pintura española actual, Madrid, Ibérico Europea de Ediciones, 1973.
  • (es) Gérard Xuriguera, Pintores españoles de la escuela de París, Madrid, Ibérico Europea de Ediciones, 1974.
  • Patrick-Gilles Persin, L'aventure d'un grand marchand d'art Daniel-Henry Kahnweiler, Paris, Bibliothèque des Arts, Solange Thierry éditrice, 1990.
  • (es) Hélène Dechanet, Catálogo Razonado Pintura, tomo I : 1917-1944 ; Tomo II : 1945-1972, Madrid, Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía, 2003, 1190 p. (ISBN 8480261978) et (ISBN 9788480261975).
  • Lydia Harambourg, Dictionnaire des peintres de l'École de Paris, 1945-1965, Neuchâtel, Éditions Ides et Calendes, 1993 (ISBN 2825800481) ; nouvelle édition, 2010, p. 63-64 (ISBN 978-2-8258-0241-0).

Liens externes

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