François Trophime Rebecqui

François Trophime Rebecqui
Fonction
Député des Bouches-du-Rhône
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Biographie
Naissance
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MarseilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 49 ans)
MarseilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Parentèle
Jean-Joseph Corail (d) (beau-frère)Voir et modifier les données sur Wikidata

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François Trophime Rebecqui, également orthographié Rebecquy, né le à Marseille, mort dans la même ville le , est un négociant et un homme politique de la Révolution française.

Biographie

François Trophime Rebecqui est le fils de François Rebecquy, négociant, et de Jeanne Deseo, de Messine. Il devient négociant comme son père. Sa sœur Marie épouse le négociant Jean-Joseph Corail[1], conseiller municipal de Marseille et conseiller général des Bouches-du-Rhône, dont le fils, Ange François Joseph, négociant, officier municipal de Marseille et capitaine de l’armée fédéraliste, sera guillotiné comme contre-révolutionnaire le 8 décembre 1793[2].

Il est compromis dans les premiers troubles qui agitèrent la Provence en 1789. Administrateur des Bouches-du-Rhône en 1790, il est chargé, comme commissaire, d'organiser le district d'Avignon après son annexion. Cité à la barre de l'Assemblée législative pour son ardeur révolutionnaire, traduit devant la Haute-Cour d'Orléans, il est acquitté.

Rebecqui est élu député pour le département des Bouches-du-Rhône, le troisième sur douze, en septembre 1792 à la Convention nationale[3]. Il est élu membre du Comité de Commerce[4].

Il siège dans les rangs de la Gironde. Dès l'ouverture de la session, il dénonce le « parti de Robespierre » qu'il accuse d'aspirer à la tyrannie[5]. Lors du procès de Louis XVI, il vote la mort en sollicitant l'appel au peuple mais en rejetant le sursis à l'exécution.

Rebecqui présente sa démission le 9 avril 1793 en dénonçant à nouveau Robespierre ainsi que le club des Jacobins[6]. Il est remplacé par Minvielle. Après les évènements du 2 juin, il se réfugie à Marseille où il tente de soulever le Midi contre la Convention. Il se suicide le 1er mai 1794 en se jetant dans la mer dans le Vieux-Port.

Références

  1. Fils du négociant Ange Corail et de Marie Jeanne Caudière, cousin germain par alliance de Joseph Roux, cousin de Jean Gaspard, de Jean Baptiste Vence et de son fils.
  2. Dictionnaire biographique et historique des hommes marquans de la fin du dix-huitième siècle, et plus particulièrement de ceux qui ont figuré dans la Révolution françoise: suivi d'un supplément et de 4 tableaux des massacres et proscriptions, Volume 1, 1800
  3. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52, p. 36.
  4. Ibidem., séance du 11 octobre 1792, p. 455.
  5. Ibidem., séance du 25 septembre 1792, p. 131.
  6. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 61, séance du 9 avril 1793, p. 484.

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean Tulard, Jean-François Fayard et Alfred Fierro, Histoire et dictionnaire de la Révolution française. 1789-1799, Paris, éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1987, 1998 [détail des éditions] (ISBN 978-2-221-08850-0)
  • « François Trophime Rebecqui », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
  • "Le suicide du conventionnel Rebecquy", in: La Révolution française: revue d'histoire contemporaine, Société de l'histoire de la Révolution française, 1897

Article connexe

Liens externes

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