François Étienne Victor de Clinchamp

François Étienne Victor de Clinchamp
Titre de noblesse
Marquis
Biographie
Naissance

ToulonVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
(à 92 ans)
2e arrondissement de Paris
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
PeintreVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maîtres
Jean-Jacques Le Barbier, Anne-Louis GirodetVoir et modifier les données sur Wikidata

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François Étienne Victor de Clinchamp, né à Toulon le [1] et mort à Paris 2e le [2], est un peintre français.

Biographie

François Étienne Victor de Clinchamp est le fils de Charles François René de Clinchamp, élève de l’École royale militaire, capitaine d'infanterie, et de Claire Victoire Fortunée Bonnefoi[3],[4]. Sa famille s'est fixée à Toulon et c'est dans cette ville qu'il fait ses études pour entrer dans la Marine royale[5].

Destiné à une carrière navale, mais de santé défaillante il se rend à Paris, où il étudie la peinture sous la direction de Jean-Jacques-François Le Barbier et de Pierre Peyron, puis d'Anne-Louis Girodet[6].

Il est appelé à diriger l'École de dessin de la Marine de Toulon[7]. Il a peint de nombreuses peintures religieuses pour plusieurs églises du sud de la France : Guérison d'un paralytique[8], La Mort de Phocion[8], Le Baptême de saint Mandrier[9] et une Crucifixion[10],[11].

Il a notamment pour élève Charles Adolphe Bonnegrace[5].

Il a écrit quelques œuvres sur la perspective et plusieurs pièces dramatiques.

Il a participé au Salon de Paris en 1840 et 1841[12].

« Ce travailleur infatigable a, de plus, trouvé le temps, au milieu des occupations journalières auxquelles il était condamné, d'écrire un volume de fables, des pièces de théâtre, des mémoires sur la théorie et la pratique de la peinture et sur l'esthétique. Enfin, cet aimable artiste, resté jeune de cœur, a publié, dans sa quatre-vingt-deuxième année, un ouvrage de littérature. Il a été longtemps professeur de dessin à l'école navale ; il a abandonné ces fonctions en 1824, année de la transférence de cette école dans un port de l'Océan. Pendant qu'il exerçait son art à Toulon, beaucoup de jeunes gens fréquentaient l'atelier-école qu'il tenait, à côté de son atelier particulier, dans son ancienne maison patrimoniale située sur le Cours Lafayette et portant le numéro 68[5]. »

Publications

  • François-Étienne-Victor De Clinchamp, Nouveau traité de la perspective linéaire, à l'usage des artistes et des écoles de dessin ; dans lequel on trouve les réflexions des miroirs ; le tracé perspectif des plafonds sur diverses surfaces ; une analyse raisonnée de la perspective par demande et par réponse, pour résoudre les questions qui pourraient embarrasser les élèves; les éléments de la perspective aérienne, et enfin des notions de géométrie pour servir à l'intelligence de quelques problèmes mis à la portée de tout le monde. (in-4° de 196 pages, avec 21 planches), Carilian-Goeury, (lire en ligne).
  • Recueil de fables nouvelles[13].

Distinctions et hommages

Notes et références

  1. ↑ Acte de baptême à Toulon (paroisse Sainte-Marie), vue 104/131.
  2. ↑ Acte de décès à Paris 2e, n° 872, vue 21/31.
  3. ↑ Registres parisiens de catholicité : Fichier des mariages parisiens, vol. AD75, t. 52, Paris, coll. « Mayet », 1795-1862, 208 p., p. 117.
  4. ↑ Nicolas Viton de Saint-Allais, Nobiliaire universel de France, ou recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, , 503 p. (lire en ligne).
  5. ↑ a b et c Société de l'histoire de l'art français, Nouvelles archives de l'art français, 11e année, 1894, pp. 221-222 (en ligne sur archive.org).
  6. ↑ a et b Annuaire historique et biographique des souverains, A la direction des archives historiques, , 27 p. (lire en ligne).
  7. ↑ « Dossier individuel de personnel de Clinchamp François Étienne Victor », sur www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr, Service historique de la Défense (consulté le ).
  8. ↑ a et b Adolphe Siret, Dictionnaire historique des peintres de toutes les écoles, Bruxelles : Lacroix, Verboeckhoven ; Paris : Libr. internationale, , 1155 p. (lire en ligne), p. 202.
  9. ↑ « Tableau et statues - Saint Mandrier », sur www.fondation-patrimoine.org, Fondation du patrimoine (consulté le ).
  10. ↑ (en) Michael Bryan, Dictionary of Painters and Engravers: Biographical and Critical, vol. 1, G. Bell and Sons, (lire en ligne), p. 284.
  11. ↑ Annuaire historique et biographique des souverains, vol. 2, À la direction des archives historiques, (lire en ligne).
  12. ↑ (en) Harriet Griffiths, Alister Mill, « Database of Salon Artists », sur humanities-research.exeter.ac.uk (consulté le ).
  13. ↑ « Clinchamp, François-Étienne-Victor de », Notice bibliographique, sur catalogue.bnf.fr, Bibliothèque nationale de France (consulté le ).
  14. ↑ « Rue Francois de Clinchamp sur la carte de Toulon », Street view (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Bernard Brisou, « Clinchamp, François Étienne Victor de », dans Histoire de l'Académie du Var : des origines à 1835, t. II, éd. association Livres en Seyne, , 326 p. (ISBN 979-10-96694-09-9), p. 187-188. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

Liens externes

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