Fernand Crémieux
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Sénateur de la Troisième République Gard | |
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Député français Sixième législature de la Troisième République française Gard | |
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Député français Quatrième législature de la Troisième République française Gard | |
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Naissance | Pont-Saint-Esprit |
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Décès | (à 70 ans) 8e arrondissement de Paris |
Nationalité | française |
Activités | Homme politique, avocat |
Enfant |
Parti politique | Parti radical |
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Distinction |
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Fernand Crémieux, né le à Pont-Saint-Esprit et mort le à Paris, est un avocat et homme politique français.
Il est député du Gard du au , puis du au , et sénateur du Gard de 1903 à 1928.
Biographie
Jeunesse et études
Il est parent d'Adolphe Crémieux, et cousin de Gaston Crémieux, qui est fusillé à Marseille pour avoir pris part au mouvement communaliste de 1871. Il est le père de Suzanne Crémieux et de l'avocat Robert Fernand Crémieux, marié à Marcelle Kraemer-Bach.
Il effectue sa scolarité au lycée Thiers de Marseille[1], puis étudie le droit à l'université de Paris.
Parcours professionnel
Reçu avocat, vient exercer sa profession à Nîmes, où il se fait de bonne heure une réputation d'orateur. Aux élections d', il se présente sur la liste républicaine radicale du Gard, et est élu député de ce département, le cinquième sur six, au second tour, avec 52 % des voix des votants. À 28 ans, il est alors un des plus jeunes membres de la Chambre, et est appelé, le jour de l'ouverture de la première session, à faire partie du bureau provisoire en qualité de secrétaire.
Il s'engage auprès du mouvement ouvrier et défend en juin 1886 un des accusés de la grève de Decazeville[2].
Il siège à la gauche radicale, et prend quelquefois la parole, notamment en 1886, en faveur de la proposition d'expulsion des princes[Lesquels ?]. Il se prononce également :
- le , pour l'amendement Colfavru portant sur la suppression des sous-préfets (chute du ministère Freycinet) ;
- le , pour la proposition de résolution de la commission du budget (chute du ministère Goblet) ;
- le , pour l'ensemble du titre 1er du projet de loi organique militaire ;
- le , pour la discussion immédiate de l'interpellation Clemenceau (chute du ministère Rouvier) ;
- le , pour l'urgence sur la proposition Camille Pelletan, relative à la révision (chute du ministère Tirard).
Il soutient le ministère Floquet, et est élu secrétaire de la Chambre le . Dans cette dernière session, il vote :
- le , pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement ;
- contre l'ajournement indéfini de la constitution ;
- contre les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes ;
- pour les poursuites contre le général Boulanger.
Il est élu sénateur le , et le reste jusqu'à sa mort (réélections le et le ). Il décéde au cours de ce dernier mandat à l'âge de 70 ans.
Notes et références
Voir aussi
Source
- « Fernand Crémieux », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- « Fernand Crémieux », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
- « Crémieux (Fernand) », dans Dictionnaire biographique du Gard, Paris, Flammarion, coll. « Dictionnaires biographiques départementaux » (no 45), (BNF 35031733), p. 194-195.
Liens externes
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