Ferdinand Rudio

Ferdinand Rudio
Ferdinand Roudio en 1884.
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
WiesbadenVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
ZurichVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
allemande
suisseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Directeurs de thèse
Karl Weierstrass, Ernst KummerVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Archives conservées par
Archives de l'École polytechnique fédérale de Zurich (en) (CH-001807-7:Hs 734)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Ferdinand Rudio, né le à Wiesbaden et mort le à Zurich, est un mathématicien et historien des mathématiques suisse et allemand.

Biographie

Le père et le grand-père maternel de Rudio étaient tous deux fonctionnaires du duché indépendant de Nassau, annexé par la Prusse lorsque Rudio avait 10 ans. Il fait ses études au gymnase local de Wiesbaden, de 1866 à 1870, puis de 1870 à 1874, au Realgymnasium de Wiesbaden[2]. Il fait des études de génie civil, de mathématiques et de physique à l'École polytechnique fédérale de Zurich (Eidgenössische Polytechnikum Zürich) de 1874 à 1877[2]. Il poursuit ses études à l'université de Berlin de 1877 à 1880, où il obtient son doctorat sous la direction d'Ernst Kummer et de Karl Weierstrass. Il retourne à l'EPF de Zurich, où il obtient son habilitation en 1881. Il est nommé privatdozent, puis professeur extraordinaire en 1885 et professeur titulaire en 1889[2].

Rudio est l'un des organisateurs du premier Congrès international des mathématiciens (ICM) en 1897. Il est secrétaire général du congrès et rédacteur en chef des actes du congrès[3]. Il est rédacteur en chef du journal trimestriel de la Société des sciences naturelles de Zürich de 1893 à 1912, et président de la société.

En 1919, l'Université de Zurich lui décerne un doctorat honoris causa. En 1928, il prend sa retraite académique pour des raisons de santé et il meurt en 1929[2].

Références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Ferdinand Rudio » (voir la liste des auteurs).
  1. ↑ « http://archivdatenbank-online.ethz.ch/hsa/#/content/8693adc4b92040899a4e7a15cb8db32b » (consulté le )
  2. ↑ a b c et d J. J. O'Connor et E. F. Robertson, « Ferdinand Rudio », sur Mac Tutor, màj janvier 2012 (consulté le ).
  3. ↑ Pierpont, « Book Review: Verhandlungen des ersten internationalen Mathematiker-Kongresses in Zürich vom 9 bis 11 August, 1897 (herausgegeben von F. Rudio) », Bulletin of the American Mathematical Society, vol. 5, no 10,‎ , p. 485–487 (DOI 10.1090/S0002-9904-1899-00641-4)

Liens externes

  • Ressource relative à la rechercheVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Mathematics Genealogy Project
  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Base de données des élites suisses
    • Deutsche Biographie
    • Dictionnaire historique de la Suisse
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • CiNii
    • Pays-Bas
    • Israël
    • NUKAT
    • Tchéquie
    • Grèce
    • WorldCat
  • (en) John J. O'Connor et Edmund F. Robertson, « Ferdinand Rudio », sur MacTutor, université de St Andrews.
  • icône décorative Portail de la Suisse
  • icône décorative Portail des mathématiques