Famille Potier

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Famille Potier (Paris)
Image illustrative de l’article Famille Potier
Armes

Blasonnement D'azur, à trois mains dextres appaumées d'or, au franc-quartier échiqueté d'argent et d'azur[1]
Devise « Dextera. Domini. fecit. virtutem »
Branches Blanc-Mesnil
Novion
Tresmes et Gesvres
Pays ou province d’origine Paris
Fiefs tenus Blanc-Mesnil, Novion, Villebon, Grignon
Charges Général des monnaies
Prévôt des marchands de Paris
Président à mortier au Parlement de Paris
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La famille Potier (Paris) est une famille éteinte de la noblesse française, originaire de Paris, anoblie par la charge de conseiller en la Cour des monnaies de Paris vers 1475.

Ses trois branches se sont éteintes au XVIIIe siècle.

Histoire

La famille Potier[2],[3],[4],[5] a été anoblie par la charge de conseiller en la Cour des monnaies de Paris en 1473 ou en 1475[6].

Elle a formé plusieurs branches :

  • Potier de Blanc-Mesnil et d'Ocquerre, éteinte en 1704 ([4], p. 4)
  • Potier de Novion[7], donnée comme éteinte en 1769[8]
  • Potier de Tresmes et de Gesvres (et Gesvres), éteinte en 1794[9],[10]

Généalogie

Premiers degrés

Simon Potier, fl. au début du XVe siècle, sieur de Blanc-Mesnil, Groslay, Courbevoie, Courberon et La Grange, qu'on dit être fils de Pierre Potier, marchand pelletier à Paris et fondateur d'un des charniers des Innocents vers 1397/1399[11], marié à Pernelle († 1399), † 1410, lui-même fils de Mahy/Mahieu/Mathurin Potier, né vers 1330, bourgeois de Paris dans la 2e moitié du XIVe siècle ([4], p. 1 et 2). Simon Potier, marié avec Catherine Aubéry[12], eut pour fils :

6e génération

Charles Dessin, Arbre généalogique de la famille des Potier de Tresme et Gesvres (XIXe siècle), château de Blérancourt, musée national de la coopération franco-américaine.
  • René Potier (de Blanc-Mesnil) (1574/1576-1616), fils de Nicolas III, érudit : le Didyme français, grand aumônier d'Anne d'Autriche. Nommé en 1595, il ne put prendre possession de son évêché de Beauvais que trois ans plus tard. Il ne résida pas à Beauvais, les affaires de l'État le retenant constamment à Paris. Il s'installe enfin à Beauvais en 1616 et meurt peu de mois après,
  • Bernard Potier (de Blanc-Mesnil) (vers 1578-1610), fils de Nicolas III, Président à mortier au Parlement de Bretagne, x 1607 Marguerite Guyot de Charmeaux († 1618 ; remariée en 1615 à Henri du Plessis de Richelieu, né vers 1580-† 1619, frère aîné du cardinal Armand-Jean)
  • Nicolas IV Potier (de Blanc-Mesnil) (mort en 1628), sieur d'Ouquerre, fils de Nicolas III, époux de Marie Barré. Secrétaire d'État en 1622. Voltaire le décrit comme un « homme juste » dans la Henriade (Chant quatrième, vers 412)
  • André Ier Potier de Novion[7] (mort en 1645), fils de Nicolas III, marié en 2e noces à Catherine Cavelier, président au Parlement, acquéreur du château de Villebon-sur-Yvette
  • Augustin Potier de Blancmesnil (mort le 19 ou 20[19] juin 1650), fils de Nicolas III, évêque de Beauvais succédant à son frère René en 1616, il y reste jusqu'à sa mort. Aumônier de la reine. Selon Retz : « Plus idiot que tous les idiots de votre connaissance », une « bête mitrée ». Éphémère Premier ministre de la régence, il aurait, selon Retz, « demandé aux Hollandais de se convertir à la religion catholique s'ils voulaient rester dans l'alliance de la France. La reine eut honte de cette momerie de ministère »[20]. » Selon La Rochefoucauld, il fut « le seul des serviteurs de la Reine que le cardinal de Richelieu n'avait pas jugé digne d'en être éloigné »[21]. » La reine ne tarde pas à mesurer les faibles capacités de son aumônier et l'écarte. Il revient dans son diocèse où il demeure jusqu'à sa mort, au château de Bresles en juin 1650. Il avait été sacré à Rome le 17 septembre 1617. Il avait donné sa démission du siège de Beauvais peu avant sa mort. Cet évêque avait été ami de Vincent de Paul ; à la fin de sa vie, il fut proche des jansénistes
  • Renée Potier de Blanc-Mesnil, fille de Nicolas III, x 1597 Oudart III Hennequin d'Ecquevilly/de Fresnes
  • Madeleine Potier de Blanc-Mesnil, fille de Nicolas III (vers 1587-1671), x 1608 Théodore Choart de Buzenval, d'où Nicolas Choart de Buzenval (1611-mort en 1679), évêque de Beauvais, qui succéda à ses oncles ;
  • René Potier de Gesvres (1579-1670), fils de Louis Potier de Gesvres, marquis de Gesvres puis 1er duc de Tresmes en 1648/1663, chambellan d'Henri IV [Henri IV est assassiné en 1610!]en 1648, conseiller d'État, pair de France. Il reçut de Louis XIII des terrains parisiens en bordure de Seine, entre la place du Châtelet et la rue St-Martin, à l'origine du quai de Gesvres. Époux en 1607 de Marguerite de Piney-Luxembourg (morte en 1645 ; sœur d'Henri, 2e duc de Piney, et fille de François, 1er duc de Piney). Leur fils aîné Louis Potier, colonel du régiment de Gesvres cavalerie, est tué en 1643 au siège de Thionville.
  • Bernard Potier de Gesvres, † 1662, frère cadet de René et fils de Louis Potier, x 1600 Charlotte de Vieuxpont d'Annebault. Il fait construire le château de Blérancourt par Salomon de Brosse en 1612-1619, et il achète Thorigny et Montjay à Jacques d'Angennes de Montlouet de Lizy en 1623
  • Antoine Potier de Gesvres (vers 1585-1621), frère benjamin de René et Bernard, tous fils de Louis Potier de Gesvres ; seigneur de Sceaux, homme d'État et diplomate, x Anne fille de Jacques II d'Aumont de Chappes.

7e génération

  • René Potier de Blancmesnil (mort le 17 novembre 1680), fils de Nicolas IV Potier de Blancmesnil d'Ocquerre. Président à mortier au Parlement de Paris, Président de la première chambre des enquêtes (16 février 1645). Actif dans la Fronde parlementaire ; dit le « Président de Blancmesnil », arrêté avec Broussel le 26 aout 1648, ce qui provoque une émeute rue de l'Arbre-Sec[22] et la Journée des barricades. Il est rétabli en 1652. Dans ses notes écrites probablement vers 1657 pour le cardinal de Mazarin, Colbert dresse ainsi le tableau du président au Parlement de Paris : « Mélancolique, extravagant, bizarre, de très-mauvaise humeur, foible, de difficile accès, ne manque pas de sens, mais prend toujours les affaires à contre-pied, peu sûr et de qui on ne se peut rien promettre, obstiné quelquefois, par boutade au parti qu'il prend, n'a point de crédit dans sa chambre »[23]. Il épouse Marie de Grimouville, † 1715, d'où Marie-Renée Potier (1678-1700), dame du Blanc-Mesnil et du Bourget, sans alliance
  • Augustin Potier de Blanc-Mesnil sire d'Ocquerre, † le 11 mars 1704, frère du précédent, conseiller au Parlement
  • Jeanne Potier, fille de Nicolas IV, † 1681, x Michel II de Marillac d'Ollainville, dernier fils de Michel de Marillac : Charles de La Trémoïlle-Laval-Thouars est dans leur descendance par leur petite-fille Marie-Madeleine de Marillac
  • Madeleine Potier de Blancmesnil (1623-1705), fille de Nicolas IV Potier (mort en 1628 ; sieur d'Ocquerre) et sœur des précédents, épouse de Guillaume de Lamoignon (1617-1677). Leurs fils : Chrétien-François de Lamoignon (1644-1709), président à mortier et intendant du Languedoc ; et Nicolas Lamoignon, marquis de Bâville (1648-1724). Madeleine Potier et Nicolas IV sont les grands-parents de Guillaume de Lamoignon de Blancmesnil (1683-1772 ; chancelier de France) et les arrière-grands-parents de Malesherbes[24] ;
Orants de Marguerite, René (par Pierre II Biard) et Louis Potier (par Étienne Le Hongre) (XVIIe siècle), Paris, église Saint-Gervais-Saint-Protais.
  • Nicolas (IV ou Ier) Potier de Novion (1618/1619-1er septembre 1693), fils d'André Ier Potier de Novion, marié à Catherine Gallard de Courances (vers 1623-1685). Neveu des évêques de Beauvais René et Augustin Potier. Président à mortier en 1645. En 1677, Premier président, il succède à Guillaume Ier de Lamoignon (1617-1677), à ne pas confondre avec son descendant (1683-1772). Nicolas Potier de Novion est obligé de démissionner en 1689. Membre de l'Académie française-fauteuil 19
  • Catherine Potier de Novion, sœur du précédent, x Jacques Jubert de Bouville : d'où Michel-André Jubert [1645-1720 ; intendant d'Alençon, de Limoges, de Moulins, d'Orléans ; x 1664 Nicole-Françoise Desmarets, sœur de Nicolas et nièce maternelle de Colbert : parents entre autres enfants de Louis-Guillaume Jubert (1677-1741 ; père de Louis-Alphonse) et de Catherine Jubert (1688-1762 ; femme en 1711 de Gilles V de Maupeou d'Ableiges)] ;
  • Léon Potier de Gesvres, 2e duc de Tresmes, 1er duc de Gesvres (1620-1704 ; le duché de Gesvres : nouveau nom du duché de Tresmes, à Crouy, rebaptisé ainsi en 1670), Premier gentilhomme de la chambre, gouverneur de Paris, marquis d'Annebault (héritage de sa tante par alliance Charlotte de Vieuxpont) et de Gandelu ; successeur, à la mort de son frère, de la charge de capitaine de la 3e compagnie des gardes du corps du roi, charge payée par Mlle de Montpensier. Fils de René Potier, 1er duc de Tresmes, et de Marguerite de Piney-Luxembourg. Époux en 1651 de Marie-Angélique du Val/Duval de Fontenay-Mareuil (1632-1702 ; fille du mémorialiste François ; d'où la postérité ci-dessous ; Fontenay : Fontenay-en-Parisis, et Mareuil : Mareil-en-France, qui passe aux Potier avec Jaigny tout proche ; héritage en 1665 de l'hôtel de Fontenay-Mareuil rue du Coq-Héron/rue Coquillière à Paris, 1er arrdt., acheté en 1706 par Pierre-Louis Reich de Pennautier, en 1712 par Chamillart, en 1734 par Pierre Grimod du Fort d'Orsay, (dit l'hôtel de Gesvres-Chamillart[25]), puis en 1703 de Marie-Renée de Romilley de La Chesnelaye (morte en 1742). Le mémorialiste Saint-Simon en fait un portrait peu flatteur ("bassesse et noirceur étrange du duc de Gesres,... méchant dans sa famille ...").
  • Louise-Henriette Potier de Gesvres, sœur du précédent, † 1680, x 1° 1633 Emmanuel de Faudoas d'Averton de Belin, et 2° 1644 Jacques de Saulx-Tavannes : Postérité des deux unions
  • Marguerite Potier de Gesvres, † 1669, sœur des précédents, x 1635 Henri de Saulx-Tavannes (1597-1653 ; fils de Jean)
  • quatre autres enfants de René Potier de Gesvres, 1er duc de Tresmes, et de Marguerite de Piney-Luxembourg : leurs deux fils aînés, sans alliance : Louis, colonel du régiment de Gesvres cavalerie (vers 1612-† 1643 au siège de Thionville ; marquis de Gesvres), et François Potier, colonel du régiment de Gesvres cavalerie après la mort de son frère, (vers 1612-† 1646 à Lérida ; marquis de Gandelu puis de Gesvres) ; capitaine de la troisième compagnie des gardes du corps du roi depuis le 10 aout 1643 jusqu'à sa mort ; Renée-Louise, † 1681, abbesse de La Barre ; Anne-Marie-Madeleine (vers 1623-1705), marquise de Blérancourt (héritage de son oncle Bernard Potier), sans alliance.

8e génération

9e génération

  • André III Potier de Novion, marquis de Grignon (1659-mort en septembre 1731), petit-fils de Nicolas (IV ou Ier) Potier de Novion, fils d'André II et d'Anne de Malon de Bercy. Président à mortier en 1689 et Premier président en 1723 : il se démet rapidement de cette fonction dès 1724. Marquis de Grignon et sire de Saint-Germain-de-la-Grange par achat en 1682 ; x 1680 Anne Berthelot, fille de François Berthelot secrétaire des commandements de la Dauphine
  • Louis-Nicolas-Anne-Jules Potier de Nouvion (vers 1666-1707), son frère cadet, dit le marquis de Novion, x 1685 Antoinette Le Comte/Le Conte de Montauglan
  • Marie-Catherine Potier de Novion, † 1747, leur sœur, fille d'André II Potier de Novion, x 1674 Jean-Baptiste-Louis Berryer de La Ferrière ;
  • François-Joachim Potier (1692-1757), marquis puis 3e duc de Gesvres[27], fils de François-Bernard Potier marquis puis 2e duc de Gesvres. Marié en 1709 à Marie-Madeleine-Emelie Mascranni de La Verrière, † 1717 sans postérité. Il reçoit le gouvernorat de Paris en survivance de son père, Premier gentilhomme de la chambre, Grand-bailli de Valois
  • Louis-Léon-Marie Potier (1695-1774), comte de Gandelus et de Tresmes, puis duc de Tresmes et 4e duc de Gesvres, frère cadet du précédent, maréchal de camp, lieutenant général, gouverneur d'Ile-de-France. Époux en 1729 d'Éléonore-Marie de Montmorency-Luxembourg (1715-morte en 1755)
  • Étienne-René Potier de Gesvres (1697-1774), frère des précédents. Évêque de Beauvais et cardinal, abbé d'Orcamp, de Laon et de Caen
  • Marie-Françoise Potier de Tresmes (1697-1764), fille de François-Bernard 2e duc de Gesvres, sœur des précédents. Épouse en 1715 Louis-Marie-Victor de Béthune-Selles (1671-1744), comte de Selles, dit le comte de Béthune.

10e génération

  • Nicolas (V ou II) Potier de Novion (1685-1720), fils d'André III et d'Anne Berthelot, conseiller au parlement, comte de Novion, marquis de Grignon, mort en octobre 1720 au château de Courances. Il épouse sa cousine Anne-Marguerite-Catherine de Gallard de Courances le 11 décembre 1708
  • Antoinette Potier de Novion (vers 1687-1726), sa sœur, x 1709 Charles-Adolphe des Lions comte d'Epaux, colonel de dragons
  • Anne Potier de Novion (vers 1689-1726), leur sœur, x 1713 François de Montholon, † 1725, intendant de Saint-Domingue ;
  • Antoinette Potier de Novion (1685-1754), fille de Louis-Nicolas-Anne-Jules Potier de Novion et d'Antoinette Le Comte/Le Conte de Montauglan. Femme en 1714 du maréchal-duc Gaspard de Clermont-Tonnerre : Postérité ; (Antoinette Potier avait plusieurs frères et sœurs, dont deux militaires : Nicolas comte de Montauglan, † 1706 à Ramillies, et Denis-Louis-Anne-Jules Potier de Nouvion, vers 1691-1758, mousquetaire) ;
  • Louis-Joachim Paris Potier (1733-1794), marquis puis 5e duc de Gesvres (1774), fils de Louis-Léon Potier, comte de Gandelus puis duc de Tresmes et de Gesvres, et d'Éléonore-Marie de Montmorency-Luxembourg. Pair de France, gouverneur général de I'Ile-de-France, il épousa en 1758 Françoise-Marie, fille héritière de Bertrand-César Du Guesclin de La Roberie (branche cadette de la famille du célèbre connétable). À la suite d'une conspiration dans la maison d'arrêt du Luxembourg, il fut guillotiné le 7 juillet 1794 (19 Messidor an II), sans laisser de postérité[28],[29],[9]. Il fut le dernier de sa branche[30] et les seuls descendants des ducs de Gesvres furent les maisons de Saulx-Tavannes et de Broglie-Revel[31].

11e génération

Armoiries

Image Armoiries de la famille Potier
Famille Potier

« D'azur, à trois mains dextres appaumées d'or, au franc-quartier échiqueté d'argent et d'azur. »[1]

Supports
Deux amphiptères au naturel[1].
Devises
  • « Dextera. Domini. fecit. virtutem » en français : « La droite du Seigneur fait leur vertu. »
  • « Dextera fecit virtutem, dextera salvabit me[1]. »
René Potier (1579-1670), 3e vidame de Châlons (1621), 2e comte de Tresmes (1630), 1er duc de Tresmes (en) et pair de France (1648, création), chevalier du Saint-Esprit (reçu le 31 décembre 1619),

« Écartelé au 1 d’azur à la bande d’argent, accompagné de deux dragons qui est Baillet ; au 2 d’or, au chef de gueules chargé au franc quartier d’un écusson de Montmorency dont le premier quartier est chargé d’une étoile de sable qui est Aunoy; au 3 de Montmorency : au 4 d’argent au chef de gueules et au lion d’azur armé, lampassé et couronné d’or sur tout qui est Vendôme ancien, et sur le tout de Potier qui est d’azur à trois mains dextre d’or au franc quartier échiqueté d’argent et d’azur. »[33]

« Écartelé : au 1, d'argent, au lion de gueules la queue nouée fourchée et passée en double sautoir (Luxembourg) ; au 2, d'azur, à trois fleurs-de-lis d'or, au bâton alésé de gueules péri en bande (Bourbon) ; au 3, d'or, à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent (Lorraine) ; au 4, de gueules, à la croix d'argent (Savoie). Sur le tout d'azur, à trois mains dextres appaumées d'or, au franc-quartier échiqueté d'argent et d'azur (Potier) à la bordure engrêlée d'or. »[33],[1]


Antoine Potier, seigneur de Sceaux (vers 1585 - 13 septembre 1621)

« Écartelé aux 1 et 4 d’azur à trois mains appaumées d’or, au franc quartier échiqueté d'argent et d’azur qui est Potier à la bordure de gueules sur le tout ; aux 2 et 3, d’azur à la bande d’argent, accompagné de deux dragons ailés d'or qui est Baillet. »

D'après Rietstap
« D'azur, à la cotice de pourpre, côtoyée de deux amphiptères d'or. »[1]
Aujourd'hui,
Image Armoiries

des communes françaises portent les armes de la maison de Villeneuve :
Blérancourt (Aisne)
« D’azur aux trois mains dextres appaumées d’or, au franc-quartier échiqueté d’argent et d’azur de quatre tires. »[réf. nécessaire]
Thorigny-sur-Marne (Seine-et-Marne)
« D'azur aux trois mains dextres appaumées d'or, au franc-quartier échiqueté d'argent et d'azur, chaussé d'or aux deux ceps de vigne tigés et feuillés de sinople, fruités chacun de trois pièces de gueules. »

D'autre part, les blasons de :
Gesvres (Mayenne)
« Burelé d'argent et d'azur à deux clés de gueules adossées en chevron et accompagnées de trois mains d'argent »[34]. ;
Le Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis)
« D'azur à la croix engrêlée d'or cantonnée au premier d'un échiqueté d'argent et d'azur de quatre tires en référence a l'abbaye de Saint-Denis, au deuxième et au troisième d'une main dextre apaumée d'or, au quatrième d'un drageoir du même. »[35]

(et aussi ceux de Mareil-en-France et de Jagny-sous-Bois), ne sont pas sans rappeler celui de la famille Potier.

Notes et références

  1. a b c d e et f Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887
  2. « Famille Potier, p. 519-522 », sur Le Grand Dictionnaire historique de Louis Moréri, t. VIII, chez les Libraires associés, à Paris, 1759
  3. « Généalogie des Potier, p. 724-735 », sur Histoire généalogique et chronologique de la Maison royale de France, t. IV, par les Pères Anselme, Ange et Simplicien, Honoré Caille du Fourny et Pol Potier de Courcy, Chez Firmin-Didot à Paris, 1868
  4. a b et c Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des Pairs de France, volume 6, 1826, pages 1 à 8.
  5. « Famille Potier », sur Racines & Histoire
  6. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française au XXIe siècle, Paris, 2002
  7. a et b Novion ou Nouvion est dit en Ile-de-France, -en-France ou -le-Comte (sans rapport avec Nouvion-le-Comte dans l'Aisne ; les Potier ont d'ailleurs été nommés comtes ou marquis de Novion, pour le Novion qui nous intéresse ici). Il s'agit très probablement d'une terre à Mitry : en effet, les Archives du Musée Condé de Chantilly, 1927, nous apprennent que Barthélemy Hervart posséda " la terre et seigneurie de Novion-le-Comte sise au bourg de Mitry et consistant en l'hôtel seigneurial, ferme, terres, etc., par lui acquise, le 29 septembre 1662, de Nicolas Potier, président au Parlement, et de Catherine Gallard, sa femme, et relevant de l'abbaye de Saint-Denis". On retrouve ensuite Mitry et Novion, avec Bois-le-Vicomte, aux mains des La Tour du Pin-Gouvernet, héritiers et descendants des Hervart. Si les Potier continuent après 1662 de s'intituler comtes ou marquis de Novion, ce doit être un titre de courtoisie ou d'usage, ou bien une remotivation, une refondation.
  8. André F. Borel d'Hauterive,Albert Révérend, Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, 1876, page 180.
  9. a et b Henry de Woelmont, Notices généalogiques, Volume 1, 1923, page 321.
  10. Homonymies : en Seine-et-Marne, il existe aussi Tresmes à Pommeuse, et Gesvres-le-Chapitre ; on trouve Grignon à Averton dans la Mayenne, tout près de Gesvres au Maine (fief historique des Potier), alors que les Potier ont été marquis de Grignon dans les Yvelines...
  11. « Quartier des Halles : église des Saints-Innocents, les charniers, p. 249-note 1 », sur Tableau historique et pittoresque de Paris, t. II, par Jacques-Benjamin de St-Victor, à Paris, 1809
  12. a et b Michel Popoff, Prosopographie des gens du Parlement de Paris (1266-1753), Paris
  13. « Famille de Marle : changeurs et échevins de Paris », sur Le bourgeois de Paris au Moyen Age, par Jean Favier, aux Editions Tallandier, 2012 et 2015
  14. Robert Descimon, Elites parisiennes entre XVe et XVIIe siècles : du bon usage du Cabinet des titres, Bibliothèque de l'École des chartes 1997, tome 155, livraison 2, p.xx
  15. « Famille Baillet, p. 3 et 4 », sur Racines & Histoire
  16. « d'Aulnay, p. 5 et 7-8 », sur Racines & Histoire
  17. « Maison de Montmorency, p. 8 et 48 », sur Racines & Histoire
  18. « Vendôme, p. 7 et 10 », sur Racines & Histoire
  19. selon les sources.
  20. Jean-François Paul de Gondi, Mémoires, Paris, Gallimard, La Pléiade, 1984, p. 170.
  21. François de La Rochefoucauld, « Mémoires 1624-1642 », in Œuvres complètes, La Pléiade, 1964, p. 64.
  22. Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments.
  23. « Pottier de Blancménil, p. 40-41 », sur Notes secrètes sur le personnel de tous les Parlements et Cours des comptes du royaume, envoyées par les intendants du royaume à Jean-Baptiste Colbert (ministre d'Etat) et datées de la fin 1663, Persée-Collections numériques de la Sorbonne, 1851, 2, pp. 33-70
  24. Voir aussi famille de Lamoignon.
  25. « La fortune de Michel Chamillart : l'Hôtel de Gesvres ou de Chamillart, p. 369-370 », sur Michel Chamillart, ministre de Louis XIV, par Emmanuel Pénicaut, Mémoires et Documents de l'Ecole des Chartes no 76, 2004
  26. « Les vestiges de l'Hôtel de Gesvres », sur Paris Promeneurs : lieux insolites
  27. La duchesse de Créquy décrit son entrée chez la duchesse de La Ferté : « À peine étions nous assises, qu'on entendit ouvrir les deux battants de toutes les portes de l'enfilade avec un fracas inconcevable, et que nous vîmes apparaître une petite figure qu'on apportait sur un grand fauteuil de velours vert galonné d'argent. C'était une sorte d'image enluminée, grimaçante et peinturlurée comme un joujou de Nuremberg, avec la bouche en cœur et deux petits yeux languissants. Cette étrange figure était habillée d'une étoffe d'argent brodée en chenille verte, et, de plus, elle avait un gros bouquet de verveine à la main. Le fauteuil était porté par quatre géants, habillés en valets de pied ; il était environné par cinq ou six petits pages, les plus jolis du monde, et c'était visiblement des enfants de bonne maison, car ils avaient tous la croix de Malte ou celle de Saint-Lazare. Un de ces pages était chargé d'un coussin pour mettre sous les pieds (toujours vert et argent) ; un autre portait une grosse gerbe de verveine et de rhue verte, afin de purifier l'air ; et la petite figure était celle de Monseigneur François Potier de Blancmesnil de Tresme, Duc de Gèvres et gouverneur de Paris. »
  28. Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, 1859, page 481.
  29. Anselme (père), Honoré Caille Dufourny, Ange de Sainte-Rosalie (P.), Father Simplicien, Simplicien (père), Pol Louis Potier de Courcy, Histoire de la Maison royale de France, Volume 4, Éditions du Palais royal, 1968, page 735.
  30. Revue de Champagne et de Brie, Volumes 20 à 21, 1886, page 212.
  31. Édouard de Barthélemy, Les ducs et les duchés français avant et depuis 1789, 1867, page 278.
  32. Note sur André IV Potier de Novion
  33. a et b Michel Popoff et préface d'Hervé Pinoteau, Armorial de l'Ordre du Saint-Esprit : d'après l'œuvre du père Anselme et ses continuateurs, Paris, Le Léopard d'or, , 204 p. (ISBN 2-86377-140-X).
  34. « Site officiel de la mairie de », Gesvres (Mayenne), sur www.gesvres.mairie53.fr (consulté le ).
  35. GASO - Banque du blason - 93007.

Voir aussi

Bibliographie

  • Christine Peyrard, Les Jacobins de l’Ouest, Publications de la Sorbonne, 1996. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • André Borel d'Hauterive, Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, 1875. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Père Anselme, M. du Fourny, Père Ange et Père Simplicien, Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, des pairs, grands officiers de la couronne & de la maison du roi, & des anciens barons du royaume, etc., t. IV, édition corrigée, annotée et complétée par M. Potier de Courcy, Firmin Didot frères, fils et Cie, , 4e éd. (lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article

Articles connexes

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  • Famille Potier, sur Wikimedia Commons
  • [PDF] Étienne Pattou, « racineshistoire.free.fr », Famille Potier (consulté le ) ;
  • « Dans le duché des Potier de Gesvres » [PDF], sur www.seine-et-marne.fr, Conseil général de Seine-et-Marne (consulté le )
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