Eudore Pirmez

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Eudore Pirmez
Portrait d'Eudore Pirmez gravé par Auguste Danse. (extrait du livre de A. Nyssens)
Fonctions
Ministre de l'Intérieur
Gouvernement Frère-Orban I
-
Alphonse Vandenpeereboom
Député de la Chambre des représentants de Belgique
-
Président
Commission du travail en Belgique en 1886
Président
Conseil supérieur de la république démocratique du Congo
Biographie
Naissance
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MarcinelleVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 59 ans)
Région métropolitaine de BruxellesVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
UccleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
belgeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Distinction

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Eudore Pirmez, né à Marcinelle le et mort à Saint-Gilles le , est un homme politique et un industriel belge, de tendance libérale doctrinaire.

Biographie

Eudore Pirmez est le fils de Jeanne-Catherine-Josephine Wilmet (1797-1886) et de Léonard Pirmez (1797-1866), bourgmestre de Châtelineau. Il est le neveu de Jean Pirmez (1795-1864), avocat, bourgmestre de Châtelineau et membre du Congrès national, et de Sylvain Pirmez, sénateur.

Il était docteur en droit.

En 1863, il fonde à Couillet avec Ernest et Alfred Solvay la Société Solvay & Compagnie. Il était également administrateur du charbonnage de l'Espérance (Seraing) et de la Vieille Montagne (à partir de 1879).

Il fut élu député de l'arrondissement de Charleroi. Il siégea comme député de 1857 à 1890. En 1864, Léopold Ier lui proposa de former un gouvernement, mais il refusa. En 1866, il combattit un projet de loi de Jules Bara, qui abrogeait l'interdiction des coalitions (c'est-à-dire des syndicats). En 1867, il combattit un autre projet de loi de Jules Bara, qui abrogeait l'article 1781 du code civil (article qui stipulait que le patron était cru sur parole en ce qui concerne le paiement de ses ouvriers). Plus tard (en 1869), il combattit encore l'interdiction du travail des enfants. En 1884, il juge que c'est le sort des patrons qui est fragile. « Nulle plainte du côté du travail », explique-t-il[1]. Entre 1868 et 1870, il est ministre de l'Intérieur dans le gouvernement de Frère-Orban. À ce poste, en 1869, il déposa un projet de loi rendant facultatif le livret d'ouvrier. Il dut ensuite affronter certaines critiques à la suite de la répression de la grève des travailleurs de Cockerill. En 1879, en tant que député, il s'abstient dans lors du vote de la « loi de malheur », qui déclenchera la première guerre scolaire et s'éloigna du parti libéral. En 1884, il fut nommé ministre d'État.

Il fut directeur de la Banque nationale de Belgique, président de l'Observatoire d'Uccle, président du Conseil supérieur du Congo et bourgmestre de Marchienne-au-Pont. Il était également violoniste et astronome.

Distinctions

Notoriété

Il existe plusieurs rues portant son nom à Etterbeek, Marcinelle et Châtelet.

Référence

  1. Pascal Delwit, La vie politique en Belgique de 1830 à nos jours, Bruxelles, Editions de l'Université de Bruxelles, 2010, p. 49.
  2. « Funérailles d'Eudore Pirmez », Gazette de Charleroi,‎ , p. 1

Bibliographie

  • Eudore Pirmez, par Albert Nyssens 1893, Polleunis & Ceuterick, Bruxelles. 384 pp.

Liens externes

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    • Dictionnaire des Wallons
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