Emilio Prud'Homme

Prud'Homme Maduro est un nom espagnol. Le premier nom de famille, paternel, est Prud'Homme ; le second, maternel, souvent omis, est Maduro.

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Emilio Prud'homme
Biographie
Naissance
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Puerto PlataVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
Saint-DomingueVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Écrivain, homme politique, avocat, compositeurVoir et modifier les données sur Wikidata

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Emilio Prud’Homme y Maduro, né le à Puerto Plata et mort le à Saint-Domingue est un avocat, écrivain et enseignant dominicain.

Il est principalement connu pour avoir écrit les paroles de l'hymne national de la République dominicaine. Il est également considéré comme l'un des piliers de l'identité dominicaine dans ce qui était à l'époque une république récente.

Biographie

Il naît le de l'union d'Ana Maduro et du général et ancien ministre Pedro Prud'Homme. Il a un frère, Lorenzo Fenelón Prud’Homme, lui aussi avocat[1].

Emilio Prud'Homme consacra une grande part de sa vie à l'enseignement. Il a été élève et collaborateur de Eugenio María de Hostos (en). En 1902, il devient directeur de l'école normale de République dominicaine, poste qu'il occupera pendant seize ans.

Il se marie le avec Manuela Batista. Ensemble, ils ont une fille : Ana Emilia Prud’Homme.

Carrière politique

Emilio Prud'Homme siégea au sein de la Chambre des députés dominicaine dont il fut le président (en) de 1900 à 1901[2].

Il est nommé « secrétaire de la Justice et de l'Instruction publique » durant la présidence de Francisco Henríquez y Carvajal (en)[3]. Fervent opposant à l'occupation de son pays par les Américains, il est contraint d'arrêter l'enseignement et poursuit sa carrière en tant qu'avocat.

Carrière artistique

La plupart de ses œuvres sont empreintes de patriotisme, d'amour et de respect de la nation, glorifiant la souveraineté et l'indépendance de la République dominicaine.

Son œuvre la plus connue est l'hymne national dominicain, Quisqueyanos valientes, dont il a écrit les paroles sur une mélodie composée par José Reyes (en). Il modifia lui-même les paroles originales lorsqu'elles commencèrent à être entendues lors d'occasions solennelles. Ce morceau ne deviendra officiellement l'hymne national qu'en 1934, deux ans après la mort d'Emilio Prud'Homme.

Œuvres

  • El 16 de agosto
  • A la juventud dominicana
  • A mi Patria
  • Déjame soñar
  • Mi tierra mía
  • Quisqueyanos valientes (hymne national)
  • Gloria a la idea
  • Contra hibridismo
  • A Bolívar
  • Canto a América

Notes et références

  • (en)/(es) Cet article est partiellement ou en totalité issu des articles intitulés en anglais « Emilio Prud'Homme » (voir la liste des auteurs) et en espagnol « Emilio Prud’Homme » (voir la liste des auteurs).
  1. (es) Juan Ventura Almonte, Historiadores puertoplateños miembros de la Academia Dominicana de la Historia (lire en ligne), p. 214
  2. (es-419) José Chez Checo et Mu-kien Adriana Sang (photogr. Ramón Oviedo), Historia de la Cámara de Diputados : 1844-1978, t. I, Saint-Domingue, Julio César Valentín Jiminián, , 612 p. (lire en ligne [PDF]), p. 571
  3. (en) Pan American Union, Bulletin of the Pan American Union, U.S. Government Printing Office, (lire en ligne), p. 401

Liens externes

  • Ressource relative à la musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Discography of American Historical Recordings
  • Ressource relative aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • British Museum
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
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