Edmond Lepelletier
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Edmond Lepelletier
Edmond Lepelletier par Henri Avenel dans La Presse française au vingtième siècle, édité par Flammarion, en 1901.
| Député de la Seine | |
|---|---|
| - | |
| Conseiller municipal de Bougival |
| Naissance |  Paris |
|---|---|
| Décès | (à 67 ans) Vittel |
| Nationalité | française |
| Activités | Écrivain, journaliste, homme politique, avocat, poète |
| Rédacteur à | L'Écho de Paris |
| Enfants | Isabelle Viviani Saint-Georges de Bouhélier |
| Parentèle | Michel Hirsch (d) (gendre) René Viviani (gendre) Alphonse Humbert (beau-frère) |
| Membre de | Les Droits de l'Homme (- |
|---|---|
| Distinction |
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Edmond Adolphe Le Pelletier de Bouhélier dit Edmond Lepelletier, né le dans le quartier des Batignolles à Paris et mort le à Vittel, est un journaliste, poète et homme politique français, apparenté[1] à Paul Verlaine dont il fut l'ami d'enfance[2]. Il a été un témoin de son temps signalé notamment par Catulle Mendès.
Il est en outre député de la Seine de 1902 à 1906 et maire-adjoint de Bougival.
Biographie
Edmond Lepelletier est le fils d'Auguste Alfred Le Pelletier de Bouhélier (1816-1868) et de Caroline Catherine Marie (1819-1871).
Il a une sœur, Laure, épouse d'Alphonse Humbert (1844-1922), membre de la Commune ou il est conservateur du palais du Conseil d'État[3], qui fut déporté à Nouméa et devint député de la Seine (1893-1902).
Il reste aujourd'hui connu essentiellement pour avoir été l'un des premiers biographes de Verlaine (1907)[4]. Il a le mérite de donner la version de Verlaine. Ayant rencontré Rimbaud « à deux ou trois reprises », il propose un portrait plutôt critique du jeune poète, pour mieux disculper Verlaine. Son ouvrage fera réagir l'ex-Madame Paul Verlaine, Mathilde Mauté qui écrira ses mémoires à la suite de la publication de sa biographie de Verlaine. Elles ne seront publiées qu'en 1935.
Marié en premières noces à Jeanne Rougelet, Edmond Lepelletier est le père de l'écrivain Saint-Georges de Bouhélier (1876-1947) et d'Isabelle (morte en 1923), épouse de René Viviani, président du Conseil.
Il a épousé en secondes noces Eugénie Thérèse Dumoulin (née en 1856), fille d'Eugène Dumoulin, peintre, père de Louis-Jules Dumoulin (1860-1924), peintre paysagiste.
Initié en franc-maçonnerie, il est fondateur et vénérable maître de la loge Les Droits de l'Homme sis à Paris[5]. Dans cette loge, il est un ardent opposant au boulangisme, antidreyfusard, il devient membre de la ligue des patriotes en 1898, il est exclu de la franc-maçonnerie[6].
Élu conseiller municipal de Bougival, il est ensuite élu conseiller municipal aux Batignolles en 1900. Il devient député nationaliste de 1902 à 1906[6]
Il est inhumé à Rueil-Malmaison (actuel département des Hauts-de-Seine).
Décorations
- Chevalier de la Légion d'honneur (1882)
Officier de la Légion d'honneur (1913)
Œuvre
- L'Amant de cœur, Paris, Tresse, 1884
- Les Morts heureuses, préface d'Alphonse Daudet, illustration de Willette, Paris, Tresse & Stock, 1886 ; lire en ligne sur Gallica
- Soleils noirs et Soleils roses, Paris,
- Deux Contes, Bruxelles, 1887-1888, lire sur Wikisource
- Les Deux Frères, dans La Vie populaire (1888).
- La Closerie des genêts, roman d'après la pièce éponyme de Frédéric Soulié (1846).
- Fanfan-la-Tulipe, Paris, , lire en ligne sur Gallica
- A perpète, drame en cinq actes, avec Pierre Decourcelle, Théâtre de l'Ambigu-Comique, 29 décembre 1899
- Paul Verlaine : sa vie, son œuvre, Paris, Mercure de France, , lire sur Wikisource
- Émile Zola : sa vie, son œuvre, Paris, Mercure de France, ; lire en ligne sur Gallica
- Histoire de la Commune de 1871, Paris, Mercure de France,
Notes et références
- ↑ Les Parlementaires de la Seine sous la IIIe République.
- ↑ Jean-Baptiste Baronian, Verlaine, Gallimard, 2008 (ISBN 9782070322978)
- ↑ La Commune de Paris, 1871: les acteurs, l'événement, les lieux, Les éditions de l'Atelier, coll. « Collection Maitron », (ISBN 978-2-7082-4596-9)
- ↑ Paul Verlaine : sa vie, son œuvre, Paris, Mercure de France, , voir notamment pp. 332 et 337-338
- ↑ Daniel Ligou, Dictionnaire de la franc-maçonnerie, Paris, Presses universitaires de France, , 5e éd. (1re éd. 1986), 1 376 p. (ISBN 2-13-055094-0), p. 701
. - ↑ a et b Julien Rycx, La franc-maçonnerie et la crise boulangiste : 1886-1891, Éditions du Septentrion, , 232 p. (ISBN 978-2-7574-2855-9), p. 202-203 .
Voir aussi
Sur les autres projets Wikimedia :
- Edmond Lepelletier, sur Wikimedia Commons
- Edmond Lepelletier, sur Wikisource
Bibliographie
- Catulle Mendès, Le Mouvement poétique français de 1867 à 1900, Éditions Fasquelle,
- « Edmond Lepelletier », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Liens externes
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