Dominique Dubarle

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Dubarle.

Dominique Dubarle
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Fonctions
Doyen
Faculté de philosophie de l'Institut catholique de Paris (d)
-
Jean Châtillon (d)
Pierre Colin
Directeur
Éditions du Cerf
-
Pierre Boisselot (d)
Pierre Boisselot (d)
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
BiviersVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
13e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Pierre Léon Marie Louis DubarleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Collège StanislasVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Prêtre catholique, philosopheVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
André Dubarle (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Autres informations
A travaillé pour
Ordre religieux

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Dominique Dubarle ( à Biviers - à Paris)[1] est un religieux et philosophe français. Dominicain, professeur au Saulchoir, il a été expert au concile Vatican II et doyen de la faculté de philosophie de l'Institut catholique de Paris de 1967 à 1973.

Biographie

Il est le fils du capitaine André Dubarle[2].

Lycéen au Collège Stanislas, sa vocation fut influencée par l'enseignement religieux de l'aumônier de l'établissement, l'abbé Beaussart (futur évêque auxiliaire de Paris) ainsi que par son amitié avec son condisciple Jean Riondet (1907-1929), décédé avant d'avoir pu entrer dans l'ordre des Dominicains. Le père Dubarle collabora avec Louis Leprince-Ringuet à résoudre des problèmes de physique nucléaire. Il contribua à faire connaître la cybernétique en France dès 1948 et écrivit un essai sur Norbert Wiener.

La pensée de Dominique Dubarle, doyen de la Faculté de philosophie de l'Institut catholique de Paris (1967-1973), se révèle d'une exceptionnelle profondeur. Formé à la logique mathématique et à l'épistémologie des sciences, travaillant suivant la voie tracée par Aristote et saint Thomas d'Aquin, sur le front de l'ontologie, nouant un incessant dialogue avec la pensée hégélienne, réfléchissant inlassablement sur les données et les enjeux de la culture contemporaine,.

En 1964, il participe en tant que religieux à la Semaine de la pensée marxiste et publie Pour un dialogue avec le marxisme, qui est vivement critiqué par le père Philippe de la Trinité au Vatican[3].

Il est le frère d'André-Marie Dubarle (1910-2002), également dominicain et professeur au Saulchoir.

Ouvrages

  • La civilisation et l'atome, paru en 1964.
  • Humanisme scientifique et raison chrétienne, paru en 1964.
  • Pour un dialogue avec le marxisme, paru en 1964
  • L'ontologie de Thomas d'Aquin, cours de 1976-1977, paru en .
  • Approche d'une théologie de la science paru en 1967.

Apparition cinématographique

Notes et références

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. https://gw.geneanet.org/pierfit?lang=en&p=andre&n=dubarle&oc=1.
  3. Philippe de la Trinité, « Progressisme doctrinal 'catholico-marxiste' Vol. 15, Nº. 2, », Teresianum Vol. 15, n°2,‎ , p. 374-383 (ISSN 0392-4556, lire en ligne)

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • CiNii
    • Belgique
    • Pays-Bas
    • Pologne
    • Israël
    • NUKAT
    • Vatican
    • Croatie
    • Tchéquie
    • WorldCat
  • icône décorative Portail du catholicisme
  • icône décorative Portail de la philosophie
  • icône décorative Portail de l’Isère
  • icône décorative Portail de l'ordre des Prêcheurs