Disiliciure de dirhodium et d'ytterbium

Disiliciure de dirhodium et d'ytterbium
Propriétés chimiques
Formule Rh2Si2Yb
Masse molaire[1] 435,036 ± 0,006 g/mol
Rh 47,31 %, Si 12,91 %, Yb 39,78 %,
Cristallographie
Système cristallin Tétragonal
Classe cristalline ou groupe d’espace (no 139)
tétragonal

Hermann-Mauguin : I   4 / m   2 / m   2 / m {\displaystyle I\ 4/m\ 2/m\ 2/m\,}
Hermann-Mauguin court : I 4 / m m m {\displaystyle I4/mmm\,}

Schoenflies : D 4 h 17 {\displaystyle D_{4h}^{17}\,}

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.
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Le disiliciure de dirhodium et d'ytterbium, de formule YbRh2Si2, est un alliage d'ytterbium, de rhodium et de silicium. À l'état solide, c'est un fermion lourd[2] qui devient supraconducteur quand il est refroidi à environ 2 millikelvins (−273,148 °C)[3]. Juste au-dessus de cette température, sa capacité thermique est très élevée et les électrons semblent être environ un million de fois plus lourds qu'en réalité[2]. Sa température de Néel est de 70 millikelvins (−273,08 °C)[3].

YbRh2Si2 cristallise dans la structure tétragonale du type de ThCr2Si2 - groupe d'espace : I4/mmm (no 139)[4], avec a = 400,7 pm[5]. Il est possible d'en obtenir d'excellents monocristaux, c'est-à-dire avec très peu de défauts[5].

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Ytterbium dirhodium disilicide » (voir la liste des auteurs).
  1. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. a et b (en) « Heavy fermions get nuclear boost on way to superconductivity », sur Phys.org, (consulté le ).
  3. a et b (en) Erwin Schuberth, Marc Tippmann, Lucia Steinke et Stefan Lausberg, « Emergence of superconductivity in the canonical heavy-electron metal YbRh2Si2 », Science, vol. 351, no 6272,‎ , p. 485–488 (ISSN 0036-8075 et 1095-9203, PMID 26823424, DOI 10.1126/science.aaa9733, lire en ligne, consulté le ).
  4. S. Kambe, H. Sakai, Y. Tokunaga, G. Lapertot, T. D. Matsuda, G. Knebel, J. Flouquet & R. E. Walstedt, Degenerate Fermi and non-Fermi liquids near a quantum critical phase transition, Nature Physics, 2014, vol. 10, pp. 840–844. DOI 10.1038/nphys3101, figure 1.
  5. a et b STM and STS on YbRh2Si2.
v · m
Rh(0)
Organorhodium(0)
  • Rh6(CO)16
  • Rh4(CO)12
Rh(I)
  • RhCl(P(C6H5)3)3
  • RhH(P(C6H5)3)4
Organorhodium(I)
  • Rh(O2C5H7)(CO)2
  • [(η4-C8H12)Rh(µ-Cl)]2
  • trans-[RhCl(CO)(P(C6H5)3)2]
  • RhH(CO)(P(C6H5)3)3
  • [(η2-C2H4)2Rh(µ-Cl)]2
  • [(η2-C8H14)2Rh(µ-Cl)]2
  • [(OC)2Rh(µ-Cl)]2
Rh(II)
  • (CH3COO)4Rh2
Organorhodium(II)
  • (η5-C5H5)2Rh
Rh(III)
  • RhBr3
  • [RhCl2(NC5H5)4]Cl
  • Rh(H2O)6(ClO4)3
  • RhF3
  • Rh(OH)3
  • RhI3
  • [RhCl(NH3)5]Cl2
  • Rh(NO3)3
  • RhCl3
  • Rh2O3
  • Rh2S3
  • Rh2(SO4)3
  • YbRh2Si2
Organorhodium(III)
  • [(η5-C5(CH3)5RhCl(µ-Cl))]2
  • Rh(O2C5H7)3
Rh(IV)
  • RhO2
  • RhF4
Rh(V)
  • XeRhF6
Rh(VI)
  • RhF6
v · m
Yb(II)
  • YbCl2
  • YbI2
Yb(III)
  • YbBr3
  • YbCl3
  • YbF3
  • Yb2O3
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