Commando de Penfentenyo

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Commando de Penfentenyo
Image illustrative de l’article Commando de Penfentenyo
Écusson du Commando de Penfentenyo.

Création 1947 à aujourd'hui
Pays Drapeau de la France France
Branche Marine nationale
Type Forces spéciales
Rôle Reconnaissance
Renseignement opérationnel
Effectif Environ 100
Fait partie de FORFUSCO
Garnison Lorient
Nommée en l’honneur de Alain de Penfentenyo de Kervéréguin, tué en Indochine le .
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Le commando de Penfentenyo est l'un des sept commandos marine de la Marine nationale française[1].

Héritier direct du 1er bataillon de fusiliers marins commandos qui s'était constitué durant la Seconde Guerre mondiale en Grande-Bretagne, ce commando porte le nom de l'enseigne de vaisseau Alain de Penfentenyo de Kervéréguin, blessé mortellement le , lors d’une opération de nettoyage d’îlots de résistance vietminh sur le fleuve Dong Nai, en Indochine française[2].

En 1992, le commando a été rattaché au Commandement des opérations spéciales.

Le commando de Penfentenyo est basé à Lorient. Il est spécialisé dans la reconnaissance de sites et d'installations maritimes et dans le renseignement tactique en vue de la préparation d'une opération (groupe palmeurs, collecte de l'information, infiltration et exfiltration de personnel, aérolargage à la mer sans recueil (Tarpon), appuis divers).

Histoire et opérations

Les premières affectations

Créé en 1947, le commando de Penfentenyo est successivement embarqué sur le Richelieu, le Georges Leygues et le Montcalm.

Il revient en métropole à la Base d'aéronautique navale de Fréjus-Saint Raphaël pendant le reste de la guerre d'Indochine comme commando d'instruction. Il fait partie de l'escadre de Méditerranée, se trouvant ainsi sous les ordres de l'Amiral d'escadre.

En 1952, il mène avec le commando Trépel des opérations de maintien de l'ordre en Tunisie (Bizerte, Sfax). En 1955, des missions semblables lui sont attribuées au Maroc au sein du nouveau corps amphibie de la Marine. Il rallie ensuite l'Algérie dans la région de Collo puis Herbillon. En 1956, le commando de Penfentenyo débarque à Port-Saïd dans le cadre des opérations du canal de Suez. En 1957, de retour en Algérie, il intervient à Nemours, Sefra, Aflou, Frenda, Geryville, Thiersville, Sassel et Oran. En 1960, il participe à l'opération Sauterelle. Durant cette opération, les hommes du commando réussirent à tuer un des plus importants chefs rebelles du FLN, Zakaria.

Le commando est breveté parachutiste en , date à laquelle tous les commandos marine sont devenus parachutistes. De retour en France en 1962, à Saint-Mandrier, il s'installe à Lorient en 1969 avec les autres commandos. Depuis 1975, « Penfen » assure une permanence régulière en république de Djibouti.

La mutation

En 2001, une réorganisation des commandos marine attribue une spécialité à chaque unité. « Penfen » est choisi pour la reconnaissance et le renseignement tactique. Il accueille donc les escouades « RECO » des autres commandos.

Aujourd'hui il met en œuvre trois groupes RECO et un groupe spécialisé en renseignement opérationnel (ROPS) soutenu par une escouade de commandement et de transmission (ECT). Son effectif total approche la centaine d'hommes.

Actions notoires

Fanion

Le 24 mai 2012, son fanion est décoré de la croix de la valeur militaire avec une palme.

Notes et références

  1. « 666-4 Bad Request !!! », sur defense.gouv.fr (consulté le ).
  2. « 12/02/46 - Lieutenant Alain de PENFENTENYO (25 ans) », sur Soldats de France - Association Nationale de Soutien à nos Soldats en Opération (ANSSO) (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Le commando de Penfentenyo sur le site de la Marine nationale.
  • Les fusiliers marins et les commandos marine sur le site de la Marine nationale.
  • Le commando de Penfentenyo sur le site NetMarine.
  • Le musée de tradition de l'École des fusiliers marins sur l'historique des commandos de la Marine française
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