Code Asuka Kiyomihara

Code Asuka Kiyomihara
Données clés

Présentation
Titre 飛鳥浄御原令, Asuka Kiyomihara-ryō
Pays Drapeau du Japon Japon
Langue(s) officielle(s) Japonais
Adoption et entrée en vigueur

code Ōmi code de Taihō

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Le code Asuka Kiyomihara (飛鳥浄御原令, Asuka Kiyomihara-ryō?) est une collection de règles de gouvernement compilées et promulguées en 689, une des premières, sinon la première, collection de lois Ritsuryō du Japon classique[1]. Cela marque aussi l'apparition initiale de l'organe administratif central appelé le Daijō-kan (Conseil d'État) composé des trois ministres — le daijō-daijin (ministre des affaires suprèmes), le sadaijin (ministre de la gauche) et l'udaijin (ministre de la droite)[2].

En 662, l'empereur Tenji aurait compilé le premier code juridique japonais connu des historiens modernes. Le code Ōmi (Ōmi-ryō), en vingt-deux volumes, est promulgué durant la dernière année du règne de Tenji[3]. Cette codification juridique n'existe plus, mais serait à la base de ce qui est à présent appelé le ritsu-ryō Asuka Kiyomihara de 689[2]. La compilation commence en 681 sous l'empereur Temmu mais celui-ci meurt en 686 et l'achèvement du code prend quelques années de plus avant qu'il ne soit promulgué en 689. Celui-ci est censé avoir été un précurseur du Taihō ritsu-ryō de 701[4];

Bien que n'étant pas « finalisé » (ainsi il ne comporte pas de code pénal, un ritsu), le code intègre déjà plusieurs règlements importants (l'enregistrement obligatoire pour les citoyens par exemple) et ouvre la voie au code de Taihō plus complet[2].

Notes et références

  1. Farris, William Wayne. (1998). Sacred Texts and Buried Treasures: Issues in the Historical Archaeology of Ancient Japan. p. 104.
  2. a b et c Hall, John Whitney et al. (1993). The Cambridge History of Japan, p. 232.
  3. Ponsonby-Fane, Richard. (1959). The Imperial House of Japan, p. 52.
  4. Varley, John. (1980). A Chronicle of Gods and Sovereigns: "Jinnō Shōtōki" of Kitabatake Chikafusa, p. 136 n43.

Bibliographie utilisée

  • Farris, William Wayne. (1998). Sacred Texts and Buried Treasures: Issues in the Historical Archaeology of Ancient Japan. Honolulu: University of Hawaii Press. (ISBN 0-8248-2030-4 et 978-0-8248-2030-5)
  • John Whitney Hall, John Whitney, Delmer M. Brown and Kozo Yamamura. (1993). The Cambridge History of Japan. Cambridge: Cambridge University Press. (ISBN 0-521-22352-0 et 978-0-521-22352-2)
  • Richard Ponsonby-Fane, Richard Arthur Brabazon. (1959). The Imperial House of Japan. Kyoto: Ponsonby Memorial Society. OCLC 194887
  • Varley, H. Paul, ed. (1980). Kitabatake Chikafusa, 1359], Jinnō Shōtōki ("A Chronicle of Gods and Sovereigns: Jinnō Shōtōki of Kitabatake Chikafusa" translated by H. Paul Varley). New York: Columbia University Press. (ISBN 0-231-04940-4)

Voir aussi

Articles connexes

Source de la traduction

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Asuka Kiyomihara Code » (voir la liste des auteurs).
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