Claude-André Deseine

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Deseine.

Cet article est une ébauche concernant un sculpteur français.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Claude André Deseine
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata
GentillyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
SculpteurVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Claude André Deseine est un sculpteur français né en 1740 à Paris et mort le au Petit-Gentilly (alors hameau de la commune de Gentilly, actuellement dans le 13e arrondissement de Paris).

Biographie

Né en 1740 à Paris, Claude André Deseine est l’aîné de huit enfants, et le seul sourd dans une famille issue de menuisiers et serruriers.

En 1778, il entre avec son frère Louis Pierre Deseine (1749-1822), sculpteur lui-aussi, à l'Académie royale de peinture et de sculpture, où il devient élève d'Augustin Pajou. Lors d'un des nombreux concours organisées par l'Académie, il obtient une troisième place, récompense qu'aucun sourd français n'avait reçue[1].

Ses penchants républicains et le côté caricatural de ses portraits le distinguent de son frère. De 1789 à 1794, il siège souvent au Club des Jacobins, où il obtient un prix en 1791 pour son Buste de Mirabeau, il vend alors un grand nombre de bustes d'autres députés.

Le , en échange d'une liasse d'assignats, Georges Jacques Danton (1759-1794) l'entraîne avec lui au cimetière Sainte-Catherine où est inhumée sa femme. En pleine nuit, avec l'aide du gardien du cimetière, Georges Danton fait déterrer son épouse, Antoinette Gabrielle, ouvre le cercueil, la couvre de baisers en l'implorant de lui pardonner pour ses nombreuses infidélités, puis pratique un moulage du visage de la morte[2]. Le buste mortuaire d'Antoinette Gabrielle Danton, exposé l'année même de sa mort au prix d'un scandale rapidement étouffé, est conservé au musée des Beaux-Arts de Troyes.

Claude André Deseine meurt le dans une petite pension, au Petit-Gentilly[3],[4].

Œuvres dans les collections publiques

Notes et références

  1. [PDF] art-pi.fr.
  2. Franck Ferrand, « Danton », émission Au cœur de l'histoire sur Europe 1, .
  3. Un hameau de la commune de Gentilly, alors dans le département de la Seine, aujourd'hui Val-de-Marne, rattaché en 1860 au 13e arrondissement de Paris.
  4. Extrait du registre d'état civil de Gentilly. Acte no 642 : « Du trente un décembre mil huit cent vingt trois. Acte de décès de Claude André Deseine, âgé de quatre-vingt-quatre ans, né à Paris département de la Seine, sculpteur, célibataire, mort la veille à quatre heures du soir sur cette commune où il résidait. Sur la déclaration faite à moi Guillaume Recodère maire et officier public de la commune de Gentilly par Antoine Laurent Marat âgé de quarante huit ans et Eloi Jean Hargan âgé de trente cinq ans, tous deux résidant sur cette commune qui ont signé avec moi après lecture les jour et ans susdits. Signé : Hargan, Recodere. » Archives départementales du Val-de-Marne.

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Claude-André Deseine, sur Wikimedia Commons

  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • AGORHA
    • Bénézit
    • Nationalmuseum
    • Union List of Artist Names
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • WorldCat
  • icône décorative Portail de la France
  • icône décorative Portail de la sculpture
  • icône décorative Portail de l’histoire de l’art
  • icône décorative Portail de la culture sourde