Classe Téméraire

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Classe Téméraire
Image illustrative de l'article Classe Téméraire
L’Achille coulé durant la bataille de Trafalgar.
Caractéristiques techniques
Type vaisseau de ligne
Longueur 55,90 mètres
Maître-bau 14,90 mètres
Tirant d'eau 7,25 mètres
Déplacement 2 950 tonnes
Tonnage environ 1 600 tonneaux
Propulsion voiles
Vitesse ~ 11 nœuds maximum
Caractéristiques militaires
Armement 74 canons
  • 28 canons de 36 livres sur le pont inférieur,
  • 30 canons de 18 ou de 24 sur le pont supérieur,
  • 16 canons de 8 et 4 puis 6 obusiers puis caronades de 36 sur la dunette.
Autres caractéristiques
Équipage 680 hommes
Histoire
A servi dans Pavillon de la marine royale française Marine royale française
Pavillon de la Marine de la République française Marine de la République
 Marine nationale
 Royal Navy
 Marine royale néerlandaise
 Armada espagnole
Commanditaire Royaume de France ; Révolution française ; Premier Empire
Période de
construction
entre 1782 et 1813
Période de service jusqu'en 1874 (comme pontons)
Navires construits 107
modifier Consultez la documentation du modèle

Les cent sept vaisseaux de ligne[1] de la classe Téméraire ont été construits par la France, entre 1782 et 1813 ; ils constituent une des premières séries de navires de ligne construites selon des plans identiques, leurs éléments étant ainsi interchangeables entre deux navires de la série.

Début XVIIIe : les précurseurs

Lors de la première moitié du XVIIIe siècle, la marine de guerre française mit au point progressivement un nouveau type de vaisseau de ligne du troisième rang, portant soixante quatorze canons, dont le premier représentant fut le Bourbon. Un grand nombre d'exemplaires furent construits, variant pour les dimensions et quelque peu pour la disposition de l'armement. Celui-ci d'abord constitué de 26 pièces de 36 livres, 28 de 18, 16 de 8 et 4 de 4, se fixa, dès le Terrible de 1739, à 28 de 36, 30 de 18 et 16 de 8.

En Espagne, plusieurs unités furent aussi construites sur ces standards, notamment dans les années 1760, à Santander, les « saints » (San Juan Nepomuceno, San Pascual, San Francisco de Asís, San Lorenzo, San Agustín et Santo Domingo).

Un certain nombre d'exemplaires furent capturés, en particulier par la Royal Navy, qui après les avoir utilisés, entreprit de construire des modèles similaires. Finalement, ce type de navire devint vite l'ossature de toutes les flottes de combat européennes. À la sortie de la guerre de Sept Ans, sa flotte décimée, le Royaume de France lance un nouveau programme de constructions navales. De nombreux « 74 » sont lancés améliorant encore les qualités de ce type de vaisseau.

Article détaillé : Vaisseau de 74 canons.

1782, perfectionnement et standardisation

Les « 74-Sané », une série révolutionnaire

C'est sous l'impulsion du chevalier Jean-Charles de Borda, assisté techniquement par l'ingénieur naval Jacques-Noël Sané, que les types de bâtiments sont normalisés, grâce à l'établissement de plans à l'échelle 1/48, et les pièces, en particulier la mâture, sont standardisées. En 1782, Sané, déjà remarqué pour la qualité de ses constructions, en particulier pour des frégates (les classes Sibylle, Hébé, Virginie) et de précédents vaisseaux de 74 (bâtis un peu comme de grosses frégates), présente les plans d'un vaisseau de 74 canons baptisé Téméraire. Il est prévu que ces plans soient retenus comme modèle d'une évolution décisive en matière de construction navale.

De grande taille par rapport à ses contemporains du même calibre (plus de 55 mètres de long), le navire lui-même fait état d'un perfectionnement très abouti en matière de compromis entre ses qualités manœuvrières et sa vitesse, proche de celle d'une frégate d'une part, sa puissance de feu et l'organisation des batteries d'autre part, son coût et sa durée de construction par ailleurs. Ceux-ci peuvent être sensiblement abaissés dans le cadre d'une construction en série, car c'est cet aspect de la construction qui est révolutionnaire. La normalisation du plan du navire et la standardisation de la construction permettent des gains de productivité évidents dans la réalisation de chaque nouveau bâtiment. Elles facilitent aussi son entretien et les inévitables réparations avec des pièces interchangeables et des cales adaptées au cordeau dans tous les arsenaux du royaume. Elles autorisent la composition d'un équipage standardisé permettant aux officiers et aux matelots de passer d'un navire à l'autre avec les mêmes repères. Elles facilitent la cohésion de la flotte, les vaisseaux ayant les mêmes qualités maritimes ont plus de facilité à naviguer de conserve.

Lancé à Brest en 1783, le « 74 canons » Téméraire devient ainsi le chef de file d'une longue série.

L'âge d'or de la construction navale française

Ces vaisseaux rapides et manœuvriers, tout en étant assez puissants pour oser se mesurer aux trois-ponts ennemis, ont confirmé des qualités en mer et au combat qui en ont rapidement fait la référence auprès de toutes les flottes européennes à la fin du XVIIIe siècle. Vaisseau de base des flottes françaises de la Révolution et de l'Empire, associés par la suite aux rapides 80 canons de la classe Tonnant et aux très puissants 118 canons de la classe Océan, ils auraient dû logiquement permettre de surclasser les flottes ennemies, en tous cas bien plus souvent qu'ils ne l'ont fait dans les nombreuses batailles de la Révolution et de l'Empire.

Et l'âge noir de la marine française ?

Bataille entre le vaisseau les Droits de l'Homme et les frégates britanniques HMS Indefatigable et Amazon les 13 et en baie d'Audierne.

Dans les faits, ces superbes machines de guerre ont été régulièrement défaites par leurs adversaires britanniques, non en raison de leurs qualités intrinsèques, mais à cause d'équipages beaucoup moins habiles, peu aguerris en mer avant d'affronter l'ennemi, souvent parfois incomplets, car on ne se bousculait pas sous la révolution et l'Empire pour faire partie des équipages. Équipages souffrant encore trop souvent du manque d'hygiène et du scorbut (plaies mortelles que les Britanniques avaient commencé de neutraliser efficacement depuis 1795).

Michèle Battesti résume la situation lamentable des équipages français : « Le dysfonctionnement des états-majors était aggravé par les carences quantitatives et qualitatives des équipages. Le recrutement de l'armée de mer était plus que jamais un casse-tête. Concurrencé par l'essor de la guerre de course, il était surtout affaibli par les vicissitudes politiques, la contre-révolution touchant les habituels foyers recruteurs de l'ouest et du sud-est. Fuyards et déserteurs échappaient à la levée de l'Inscription maritime. À titre préventif, pour éviter les désertions, l'escadre de Brueys de retour de Corfou avait été mise en quarantaine à Toulon. Il est facile d'imaginer l'état d'esprit de ces hommes qui n'avaient pas reçu leur solde depuis neuf mois ni débarqué sur les côtes françaises depuis le double de temps ! Pour armer les vaisseaux, toutes les recettes avaient été employées : enrôlement d'office, presse, emploi de soldats pour la mousqueterie et l'artillerie. Cela donnait des équipages de bric et de broc, issus de la pêche, du cabotage, voire de la batellerie. Certains n'avaient jamais vu la mer. La vigueur physique de la plupart laissait à désirer ; « nous n'avions presque que des enfants » constatait Lachadenède à la veille de la bataille d'Aboukir. » [2] Aussi la plupart des vaisseaux appareillaient le plus souvent avec des équipages incomplets, parfois réduits de plus du quart.

Les défaites sont aussi dues à des commandants de flotte ou de vaisseaux souvent impuissants ou sans initiative, à quelques exceptions remarquables. Car ces amiraux de la Révolution et de l'Empire, vite promus par défaut (la noblesse commandante avait fui précisément outre-Manche) se sont avérés incapables de s'adapter aux innovations tactiques de leurs ennemis (celles utilisées par Nelson : l'encerclement entre deux feux à Aboukir, ou la coupure de la ligne à Trafalgar) et aux innovations techniques comme l'utilisation des caronades, ces canons courts, de très gros calibre, imprécis à moyenne portée, mais capables de nettoyer un pont tout entier en une seule salve de mitraille, et se réarmant en moins de deux minutes ; armes qui ont renforcé l'efficacité de tactiques fondées sur le canonnage à courte distance, sur lesquelles les amiraux britanniques fondaient leurs tactiques.

Tout ceci aurait fait dire à Nelson : « la meilleure marine du monde serait composée de navires français montés par des marins anglais. »

L’Hercule capturé par l'HMS Mars, le jour même de sa première sortie en mer en 1798.

Ce sera fait souvent, car quand ils en capturaient sans l'avoir trop endommagé, les Britanniques le réarmaient au plus vite sous leur drapeau. Ainsi nombreux sont les vaisseaux de la classe Téméraire qui ont été capturés par la Royal Navy et réarmés au nom de sa Glorieuse Majesté. Tel le Généreux qui, rescapé d'Aboukir en août 1798, a amené son pavillon tricolore lors de la bataille du convoi de Malte en 1800. Réparé, il est réarmé dans la Royal Navy sous le nom de HMS Genereux. Capturé aussi l’Hercule, le jour même de son voyage inaugural, par l'HMS Mars sur le Raz de Sein, le .

Le Téméraire (1782-1802)

Le Téméraire lui-même, premier vaisseau de la série à laquelle il donne son nom, est lancé à Brest en 1782. Son premier commandant est Antoine-Stanislas de Curières de Castelnau (en)[3]

Lithographie d’après Auguste Mayer (1805-1890), Combat du 13 Prairial An II ().

Avec la flotte de Brest, commandée par le vice-amiral Villaret-Joyeuse, il prend part aux combats de prairial An II du au premier juin 1794, où il échange un feu nourri avec l'HMS Russel. Son commandant est le capitaine Morel.

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Le Téméraire est aussi de la catastrophique campagne du Grand Hiver ( - ). Sa coque est fortement endommagée par la tempête dans la nuit du 30 au . Il parvient néanmoins à rallier Saint-Malo. Mais, faute de matériaux de réparation, il n'est pas rapidement remis en état, et progressivement son délabrement devient tel qu'il ne sera jamais réparé. Finalement condamné en 1802, il sera démantelé en 1803.

Description

Dimensions

La coque mesure 172 pieds français de long (soit 55,87 mètres), 44 pieds et 6 pouces de large (soit 14,90 mètres) et présente un creux de 22 pieds au centre (soit 7,26 mètres de tirant d'eau).[réf. souhaitée] Le déplacement est de 2 900 tonnes.

Sous-classe Cassard : en 1794, deux « gros 74 canons » sont mis sur cale, le Vétéran et le Cassard, d'une longueur de 173,10 pieds, d'une largeur de 45,4 pieds et d'un creux de 22,3 pieds. Mis en service dans la Marine française en 1803, ces deux bâtiments étaient armés de canons de 24, et non de 18, dans leur seconde batterie. Sensiblement plus lourds, plus larges et par effet très légèrement moins rapides et moins manœuvrants, ils ne convaincront pas suffisamment au point de trouver une place entre les autres « 74 » et les navires très appréciés par les marins, les « 80 » de la classe Tonnant.

Sous-classe Borée (12 navires) : en 1803, à la suite des critiques du ministre de la marine Forfait, une série de navires aux dimensions légèrement réduites est lancée pour pouvoir être construits dans des ports plus petits. Ils étaient longs seulement de 169 pieds (53,5 m), larges de 44 (14,50 m) et profonds de 21 pieds et 3 pouces (7,16 m). L'armement était le même que sur leurs grands frères, avec 4 puis 10 caronades, mais ils se révélèrent bien moins manœuvrants, la coque étant plus chargée. Deux premiers navires seront lancés en 1805, tous deux à Toulon : le Borée et le Pluton du capitaine Cosmao-Kerjulien lancé en 1805, qui s'illustrera lors de la campagne de Trafalgar.

Voilure

La voilure est à trois-mâts, gréés carrés, avec trois étages de voiles, à l'avant trois focs et une civadière. Des voiles d'étais, ainsi que des bonnettes peuvent s'y ajouter dans des conditions favorables. La surface est de 2 485 m2.

Équipage

Selon le règlement du [4], l'équipage de temps de guerre doit être théoriquement de 705 hommes (495 en temps de paix) : soit 12 officiers, 7 élèves ou volontaires, 55 officiers-mariniers, 42 canonniers (des troupes de marine), 6 timoniers, 404 matelots, 100 soldats (troupes de marine ou infanterie de ligne), 50 mousses, 13 surnuméraires et 13 valets.

Sous la République et l'Empire, l'équipage théorique passe à 706 hommes (562 en temps de paix), dont treize officiers (un capitaine de vaisseau , un capitaine de frégate, quatre lieutenants et sept enseignes).

Armement

Article connexe : artillerie navale.

Le bâtiment est à deux ponts, c’est-à-dire que son artillerie occupe deux ponts complets. Le pont inférieur, le plus proche de la ligne de flottaison, est garni sur chaque bord de quatorze canons de 36 livres. Ce type de pièce, long de 3,274 mètres, pèse 3 520 kg, auxquels s'ajoutent les 900 de son affût. Son service nécessite quinze hommes, il est capable d'expédier un boulet plein de 17,62 kg à 3 700 mètres, environ toutes les huit minutes.

Le pont juste au-dessus, est armé par deux rangées de quinze pièces de 18 livres. Ces ponts de batterie sont hauts de 1,75 mètre et couvrent presque entièrement la longueur et la largeur du navire, sauf l'extrême arrière qui est dédiée aux logements des officiers.

Le reste de l'armement est disposé sur la dunette, il est constitué de seize pièces de 8 livres. Par la suite, l'introduction progressive des caronades, va quelque peu faire évoluer la disposition de l'armement. Dès 1788, quatre d'entre elles, de 36 livres, sont ajoutées sur la dunette. En 1808, leur nombre est porté à dix pour la perte de deux canons de 8. Après la période impériale, on ira encore plus loin, en réarmant certains des navires encore existants, selon deux dispositions : l'une supprime les quatorze pièces de huit encore présentes, au profit de douze caronades supplémentaires et deux pièces de 12 livres, l'autre, encore plus radicale, substitue aux pièces de 18, des caronades de 36 et supprime les pièces supérieures. Il est à noter, cependant, que toutes ces dotations en artillerie sont théoriques et maximales et, dans la pratique, en temps de guerre, du fait de la pénurie de canons et de canonniers, les bâtiments étaient souvent moins bien armés.

Vaisseaux de la série

Navires de la classe
sous-classe Téméraire (18 navires)
Nom Arsenal Année de lancement Historique Fin
Téméraire (1782) Brest 1782 prend part aux combats de prairial an II du au premier juin 1794 et à la Campagne du Grand Hiver ( - ) démoli en 1803
Audacieux (en) Lorient 1784 prend part aux combats de prairial an II du au premier juin 1794 où il vient au secours du Révolutionnaire démâté et le remorque jusqu'à Rochefort démoli en 1803
Fougueux Lorient 1784 commandé par Louis-Alexis Baudouin, il quitte Le Ferrol pour rejoindre Villeneuve à Cadix en août 1805. Le , placé au centre de la ligne franco-espagnole, il est le vaisseau français le plus ancien; c'est lui qui ouvre le feu le premier, sur le Royal Sovereign à la bataille de Trafalgar. Il combat successivement une dizaine de vaisseaux ennemis avant de se rendre avec plus de 500 hommes hors de combat, Baudoin tué. capturé très endommagé, il sera coulé par la tempête le 23.
Superbe Brest 1784 fait naufrage devant Brest le
Borée (en) Lorient 1785 1794 : rasé, renommé Ça ira puis Agricola
1796 : transformé en bâtiment hôpital
1800 : ponton
démoli en 1803
Commerce de Bordeaux Toulon 1785 janvier 1794 : renommé Bonnet Rouge
février 1794 : renommé Timoléon, fait partie de la flotte française lors de la campagne d'Égypte 1798
à la bataille d'Aboukir, dernier vaisseau à combattre, s'échoue, est mis à feu par son équipage puis explose le
Commerce de Marseille Toulon 1785 1786 : renommé Lys
1792 : renommé Tricolore
Radié en 1793
Ferme (en) Brest 1785 1792 : renommé Phocion livré à l'Espagne par ses officiers en 1793, à Trinidad
Généreux Rochefort 1785 1793 : capturé par la Royal Navy, en août lors de la prise de Toulon, repris par les Français en décembre. Fait partie de l'expédition d'Égypte où il est l'un des 13 vaisseaux de la flotte de Brueys, alignée à l'ancre derrière la flèche d'Aboukir. S'échappe de l'enfer d'd'Aboukir en compagnie du Guillaume Tell de Villeneuve. De retour vers Corfou il parvient à capturer le vaisseau anglais HMS Leander. Il est capturé par la Royal Navy à Malte en 1800
Patriote (en) Brest 1785 prend part aux combats de prairial an II du au premier juin 1794 et à la Campagne du Grand Hiver ( 1820 : rayé
1821 : transformé en ponton
Démoli en 1832
Entreprenant (en) Lorient 1787 prend part aux combats de prairial an II du au premier juin 1794 et à la Campagne du Grand Hiver ( rayé en 1802, démoli en 1803.
Impétueux (en) Rochefort 1787 prend part aux combats de prairial an II du au premier juin 1794 où il est capturé incorporé à la Royal Navy
Léopard (en) Brest 1787 naufragé et brûlé en 1793
Orion (en) Rochefort 1787 novembre 1793 : renommé Mucius Scaevola
novembre 1793 : renommé Mucius
démoli en 1803
América Brest 1788 prend part aux combats de prairial an II du au premier juin 1794 où il est capturé( ramené à Portsmouth, sert de modèle pour la construction de vaisseaux similaires l'America class
Apollon (en) Rochefort 1788 février 1794 : renommé Gasparin
mai 1794 prend part sous ce nom aux combats de prairial an II du au premier juin 1794 et à la Campagne du Grand Hiver ( : renommé Apollon
1797 : renommé Marceau
détruit en 1798
Duguay-Trouin (en) Brest 1788 brûlé par la Royal Navy en 1793 au siège de Toulon
Aquilon Rochefort 1789 Fait partie de la flotte française de l'amiral Brueys lors de la campagne d'Égypte 1798 capturé par la Royal Navy en 1798 à la bataille d'Aboukir, remis en état sous le nom d'HMS Aboukir
sous-classe Duquesne (46 navires)
Nom Arsenal Année de lancement Historique Fin
Duquesne Toulon 1788 capturé par la Royal Navy en 1803
Tourville Lorient 1788 prend part aux combats de prairial an II du au premier juin 1794 et à la Campagne du Grand Hiver ( rayé en 1834
Éole Lorient 1789 rayé en 1811, détruit à Baltimore en 1816
Jupiter (en) Brest 1789 1794 prend part aux combats de prairial an II du au premier juin 1794 et à la Campagne du Grand Hiver ( : renommé Montagnard
 : renommé Démocrate
 : renommé Jupiter
1797 : renommé Batave
démoli à Brest en 1807
Vengeur Brest 1789 naufragé en 1793
Jean Bart Lorient 1790  : fait partie de l'escadre de Zacharie Allemand rassemblée à Rochefort en avril 1809. Le il est échoué par son équipage à la bataille de l'île d'Aix pour échapper aux Brûlots, puis incendié le 12 par les Britanniques.
Scipion (en) Toulon 1790 capturé par la Royal Navy le lors du siège de Toulon brûlé accidentellement au large de Livourne le
Thésée (1790) Rochefort 1790 1793 : renommé Révolution
1803 : renommé Finisterre
rayé en 1804
Pyrrhus Rochefort 1791 1793 : renommé Mont Blanc
1794 : renommé
1795 : renommé Républicain
1796 : renommé Mont Blanc
 : fait partie de l'avant-garde de la flotte de Villeneuve à la bataille de Trafalgar , où il s'échappe indemne
capturé par la Royal Navy à la bataille du cap Ortegal
devient HMS Mont Blanc
1811 : transformé en ponton pour la poudre ; démoli en 1819
Suffren Brest 1791 1794 : renommé Redoutable
 : commandé par le capitaine Lucas, héroïque à la bataille de Trafalgar le , vient au secours du Bucentaure de Villeneuve, n'hésitant pas à prendre d'assaut l'HMS Victory de Nelson. C'est de ses hunes qu'est tiré le coup de mousquet qui blesse mortellement l'audacieux amiral anglais. Sur le point de monter à l'abordage du grand vaisseau amiral, son pont est balayée par de terribles bordées de lHMS Temeraire
capturé très endommagé il sombre dans la nuit avec ses rescapés, la tempête s'étant levée.
Thémistocle (en) Lorient 1791  : brûlé par la Royal Navy au siège de Toulon
Trajan (en) Lorient 1792 1797 : renommé Gaulois démoli en 1805
Nestor Brest 1793 1797 : renommé Cisalpin
1803 : renommé Aquilon
brûlé par la Royal Navy en 1809 à la bataille de l'île d'Aix
Pompée Toulon 1793 1793 : capturé à l'état neuf par la Royal Navy au siège de Toulon (1793)
devient HMS Pompee
démoli en 1817
Tigre Brest 1793  : s'illustre lors des combats de prairial an II en 1793, capturé par la Royal Navy
à la bataille de Groix, devient HMS Tigre
démoli en juin 1817
Tyrannicide Lorient 1793 prend part aux combats de prairial an II du au premier juin 1794 et à la Campagne du Grand Hiver ( 1800 : renommé Desaix naufragé en 1802
Barra (en) Toulon 1794 1795 : renommé Pégase
1797 : renommé Hoche
1798 : capturé par la Royal Navy, devient le HMS Donegal
Droits de l'Homme Lorient 1794 fait partie de l'expédition d'Irlande (1796) qui quitte Brest le sous le commandement de l'amiral Morard de Galles; sur la chemin du retour, isolé du reste de la flotte se trouve attaqué par 3 frégates ennemies le , au large de Penmarc'h, sans pouvoir utiliser ses batteries basses à cause de la houle jeté à la côte avec plus de 1200 marins et soldats à bord, sur une plage près de Plozévet: une stèle évoque ce Naufrage du Droits de l'Homme, qui a fait plus de 1 000 victimes près de La Torche.
Jemmapes Rochefort 1794 rayé en 1821
Lion Rochefort 1794 1793 : nommé Marat
1795 : renommé Formidable
pris par le HMS Barfleur à la bataille de Groix
devient HMS Belle Isle
placé derrière le Royal Sovereign de Collingwood à la bataille de Trafalgar, il est totalement démâte; démoli en 1814
Wattignies (en) Lorient 1794 démoli en 1809
Dix Août (en) Lorient 1795 1795 : renommé Cassard
1798 : renommé Dix Août
1798 : renommé Brave
capturé par la Royal Navy en 1806
Jean-Jacques Rousseau (en) Toulon 1795 1802 : renommé Marengo
 : capturé par la Royal Navy dans l'Atlantique
devient HMS Marengo
démoli en novembre 1816
Viala (en) Lorient 1795 1795 : renommé Voltaire
1795 : renommé Constitution, fait l'expédition d'Irlande (1796)
1803 : renommé Jupiter
1806 fait partie de l'escadre de Corentin de Leissègues impliqué dans la bataille de Saint-Domingue
capturé par la Royal Navy, devient le HMS Maida
Hercule Lorient 1797  : lors de son voyage inaugural est capturé par le HMS Mars de la Royal Navy
dans le raz de Sein 24 heures après avoir quitté Brest (!) le  ; devient HMS Hercule
démoli en décembre 1810 à Portsmouth
Spartiate Toulon 1797 fait partie de l'expédition d'Égypte sous le commandement de Emeriau, joue un rôle majeur dans la prise de Malte le et dans la résistance à l'escadre de Nelson sur le Nil le 1er août. L'une des 9 captures de la Royal Navy à la bataille d'Aboukir le 1 et . sous le nom HMS Spartiate capture le vaisseau espagnol Rayo à Trafalgar démoli en 1857 ; le pavillon aux couleurs de l'Union Jack du vaisseau à Trafalgar a été récemment retrouvé et vendu aux enchères à Londres en 2009, comme vestige de la bataille
Argonaute Lorient 1798 Sous le commandement de Jacques Epron-Desjardins quitte Toulon et fait toute la campagne de diversion vers les Antilles au sein de la flotte de pierre Villeneuve en 1805. Se retrouve à l'arrière garde à la bataille de Trafalgar en 1805, endommagé parvient à s'échapper et à rallier Cadix se rend à l'Espagne en 1808 qui le rebaptise Argaunota.
Vétéran Brest 1798 Sa construction débute en 1794 sous le nom de Magnanime, toujours en chantier, il est renommé Quatorze juillet le 7 mai 1798, puis Vétéran à partir du 6 décembre 1802 avant son lancement en 1803.
Union (en) Lorient 1799 1803 : renommé Diomède incendié à la bataille de San Domingo en 1806
Aigle Rochefort 1800 sous le commandement de Pierre-Paulin Gourrège (en) rejoint la flotte Villeneuve à Cadix en direction des Antilles pour y attirer Nelson. Il est capturé par la Royal Navy à la bataille de Trafalgar en 1805 profitant de la tempête l'équipage libère le navire le lendemain, tente de regagner Cadix mais celui-ci fait naufrage corps et biens.
Duguay-Trouin Rochefort 1800 s'échappe de Trafalgar () quasiment sans combattre ; le est capturé par la Royal Navy lors de la bataille du cap Ortegal rebaptisé HMS Implacable
Unique rescapé de la flotte française à Trafalgar, sans repreneur, il est sabordé le en face de Portsmouth
Héros Rochefort 1801 Est de l'expédition de Saint-Domingue en 1801. En 1802, ramène en France le chef des rebelles, Toussaint Louverture, en captivité, vers son ultime lieu de détention. Echappe à la capture ou à la destruction à la bataille de Trafalgar  ; fait partie de la contre-attaque de Cosmao le lendemain. Réfugié à Cadix il est capturé par les Espagnols le
Pacificateur Brest 1801 construction interrompue par un incendie à l'arsenal de Brest
Scipion Lorient 1801 s'échappe de Trafalgar quasiment sans combattre ; le est capturé par la Royal Navy lors de la bataille du cap Ortegal
rebaptisé HMS Scipion, démoli en 1819
Brutus (en) Lorient 1803 1803 : renommé Impétueux Échoué et brûlé par les Britanniques en septembre 1806 lors d'une bataille à Chesapeake
Magnanime Rochefort 1803 1804 : renommé Vétéran.
De retour d'une campagne dans l'Atlantique (escadre de Willaumez), échappe aux Britanniques sous le commandement de Jérôme Bonaparte et se réfugie à Concarneau en 1806, où il reste embossé jusqu'en 1809
transformé en batterie flottante en 1816
Suffren (en) Lorient 1803  : rayé
1816 : transformé en ponton bagne
démoli en 1843
Achille Rochefort 1804 sous le commandement de Louis Gabriel Deniéport quitte Rochefort en mai 1805 en compagnie de l'Algésiras du contre-amiral Magon pour rejoindre l'escadre de Villeneuve dans les Antilles. Il est à l'arrière garde lors de la Bataille du cap Finisterre. C'est la vigie de l'Achille qui repère la flotte de Nelson le de la même année. Lors de la bataille de Trafalgar, se retrouve à l'arrière garde où il combat successivement six vaisseaux anglais Rasé comme un ponton, les ponts défoncés, en feu, il explose à la fin de la bataille, lui mettant un terme.
Algésiras Lorient 1804 1805 : il effectue son voyage inaugural en compagnie de l'Achille sous le commandement du contre amiral Magon. Il est capturé à la bataille de Trafalgar, puis repris dans la tempête il regagne Cadix capturé par l'Espagne en 1808
Lion Rochefort 1804 renommé Glorieux
renommé Cassard
échoué, puis incendié pour éviter la capture le
Régulus (en) Lorient 1805 fait partie de l'escadre attaquée par les brûlots du contre amiral Cochrane lors de la bataille de l'île d'Aix en , ou bien qu'échoué, il échappe à l'incendie brûlé le dans la Gironde
Ajax Rochefort 1805 rayé en 1818
Courageux Lorient 1806 rayé en 1827
Hautpoul Lorient 1807 capturé par la Royal Navy en 1809, renommé HMS Abercombie
Golymin (en) Lorient 1809 nommé Inflexible à la mise en chantier fait naufrage le dans le goulet de Brest
Triomphant (en) Rochefort 1809 transformé en ponton en 1828|
sous-classe Borée (12 navires)
Nom Arsenal Année de lancement Historique Fin
Borée Toulon 1805 1823 : transformé en ponton rayé en 1827
Génois (en) Gênes 1805 rayé et démoli en 1821
Pluton Toulon 1805 dès son armement quitte Toulon en mars 1805 et réalise de façon brillante toute la campagne de Trafalgar sous le commandement du lieutenant de vaisseau Cosmao Kerjulien réfugié à Cadix après la bataille, il est capturé par l'Espagne en 1808
Royal Hollandais (en) Flessingue 1811 1809 : capturé en chantier durant l'expédition de Walcheren
fini par la Royal Navy
1812 : armé sous le nom de HMS Chatham
Anversois (en) Anvers 1807 1814 : renommé Éole pendant la Première Restauration
1815 : renommé Anversois durant les Cent-Jours
1815 : renommé Éole
rayé et démoli en 1819
César (en) Anvers 1807 1814 : cédé à la marine hollandaise, et renommé Nassau
Charlemagne Anvers 1807 rayé en 1814
Commerce de Lyon (en) Anvers 1807 rayé et démoli en 1819
Dantzig (en) Anvers 1807 nommé Illustre avant son lancement en 1807
1814 : renommé Achille pendant la Première Restauration
1815 : renommé Dantzig durant les Cent-Jours
1815 : renommé Achille
rayé en 1815
Duguesclin (en) Anvers 1807 rayé en 1818, démoli en 1820
Audacieux (en) Anvers 1805 capturé par les Anglais en 1807 et rebaptisé HMS Pultusk
Ville de Berlin (en) Anvers 1807 nommé Thésée avant son lancement en 1807
renommé Atlas pendant la Première Restauration
rayé et transformé en ponton en 1818
sous-classe Danube (26 navires)
Nom Arsenal Année de lancement Historique Fin
Danube (en) Toulon 1808 transformé en ponton en 1827
Polonais Lorient 1808 nommé Glorieux lors de la mise chantier
1814 : renommé Lys pendant la Première Restauration
1815 : renommé Polonais durant les Cent-Jours
transformé en ponton en 1822
Tonnerre (en) Brest 1808 mis en chantier en 1794 perdu en 1809
Ulm Rochefort 1809 transformé en ponton en 1822
Marengo (en) Lorient 1810 1858 : rayé et transformé en ponton
1865 : renommé Pluton
démoli en 1873
Nestor (en) Brest 1810 rayé en 1849
Trajan (en) Anvers 1811 rayé en 1826
Trident (en) Toulon 1811 armement en 1827 : 28 canons et 22 caronades de 36, 30 canons de 18 et 2 de 12
1827 : participe à la Bataille de Navarin
1854 : converti en transport
1858 : rayé et transformé en ponton
démoli en 1874
Agamemnon Gênes 1812 1823 : rasé et renommé Amphitrite transformé en ponton en 1836
Gaulois (en) Anvers 1812 1826 : transformé en ponton démoli en 1831
Polyphème (en) Amsterdam 1815 abandonné en 1813 et complété par le Royaume des Pays-Bas
Romulus Toulon 1812 1821 : renommé Guerrière
armement en 1821 : 28 canons et 30 caronades de 36
rayé en 1840
Ville de Marseille Toulon 1812 armement en 1827 : 28 canons et 22 caronades de 36, 30 canons de 18 et 2 de 12
1858 : rayé et transformé en ponton
démoli en 1877
Colosse (en) Toulon 1813 1827 : rasé
armement en 1827 : 28 canons et 30 caronades de 36
1840 : rayé et transformé en ponton
démoli en 1854
Duguay-Trouin (en) Cherbourg 1813 1824 : rayé et transformé en magasin
Orion (en) Brest 1813 armement en 1827 : 28 canons et 22 caronades de 36, 30 canons de 18 et 2 de 12
1827 à 1839 : école navale
démoli en 1841
Scipion Gênes 1813 armement en 1827 : 28 canons et 22 carronades de 36, 30 canons de 18 et 2 de 12
1827 : participe à la Bataille de Navarin
rayé en 1846
Superbe Anvers 1814 perdu en 1833
Hercule (en) Toulon 1815 1815 : nommé Kremlin puis Provence avant son lancement
1830 : renommé Alger
1858
Duc de Berry (en) Rochefort 1818 nommé Glorieux avant son lancement
armement en 1827 : 28 canons et 22 caronades de 36, 30 canons de 18 et 2 de 12
1834 : renommé Minerve
1865 : renommé Aber Wrac'h
1853 : rayé et transformé en ponton
démoli en 1874
Jean Bart (en) Lorient 1820 armement en 1827 : 28 canons et 22 caronades de 36, 30 canons de 18 et 2 de 12
1833 : transformé en ponton
démoli en 1835
Triton (en) Rochefort 1823 1807 : nommé Vénitien avant son lancement
1852 : transformé en ponton
démoli en 1870
Couronne (en) Brest 1824 armement en 1824 : 28 canons et 22 caronades de 36, 30 canons de 18 et 2 de 12
1848 : renommé Barricade
1849 : renommé Duperré
1855 : converti en transport
1862 : rayé et transformé en ponton
démoli en 1870
Généreux (en) Cherbourg 1831 armement en 1831 : 28 canons et 22 caronades de 36, 30 canons de 18 et 2 de 12
1851 : converti en ponton-prison
démoli en 1865
sous-classe Albanais (13 navires)
Nom Arsenal Année de lancement Historique Fin
Albanais (en) Anvers 1808 rayé en 1814
Breslaw (en) Gênes 1808 1827 : participe à la Bataille de Navarin|rayé en 1836
Dalmate Anvers 1808 1814 : renommé Hector pendant la Première Restauration
1815 : renommé Dalmate durant les Cent-Jours
1815 : renommé Hector
rayé en 1819
Rivoli Venise 1811 1812 : capturé par la Royal Navy le
renommé HMS Rivoli
Montenotte (en) Venise 1815 renommé Duquesne achevé par les Vénitiens
Mont Saint-Bernard (en) Venise 1811 rayé en 1814
Régénérateur (en) Venise 1811 saisi par les Autrichiens en 1814 et intégré à leur flotte ; transformé en frégate et renommé Bellona en 1823[5].
Audacieux Amsterdam 1815 abandonné en 1813, fini par le Royaume des Pays-Bas
Castiglione (en) Venise 1812 rayé en 1814
Polyphème (en) Amsterdam 1817 abandonné en 1813, fini par le Royaume des Pays-Bas
Royal Italien (en) Venise 1812 rayé en 1814
Couronne (en) Amsterdam 1817 abandonné en 1813, fini par le Royaume des Pays-Bas
Piet Hein Amsterdam 1817 abandonné en 1813, fini par le Royaume des Pays-Bas
 

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • navires de la classe Téméraire, sur Wikimedia Commons

Bibliographie

  • Jean Boudriot, Le Vaisseau de 74 canons., Grenoble, Éditions des Quatre Seigneurs, coll. « Archéologie navale française », , 279 p. (OCLC 461754938), probablement l'ouvrage le plus abouti sur ce sujet.
  • Jean-Michel Roche (dir.), Dictionnaire des bâtiments de la flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. 1, de 1671 à 1870, éditions LTP, , 530 p. (ISBN 978-2-9525917-0-6, OCLC 165892922, lire en ligne)

Références

  1. Plus cinq, terminés par les Pays-Bas et l'Autriche à la chute du premier Empire.
  2. [1]
  3. Qui décède en septembre 1783 alors qu'il allait être promu chef d'escadre.
  4. Source : Archives nationales, fonds Marine, B5-28.
  5. French Warships in the Age of Sail, 1786–1861, p. 1819 [2]

Articles connexes

v · m
Classe Téméraire
Sous-classe Téméraire
  • Téméraire
  • Audacieux
  • Fougueux
  • Superbe
  • Borée
  • Commerce de Bordeaux
  • Commerce de Marseille
  • Ferme
  • Généreux
  • Patriote
  • Entreprenant
  • Impétueux
  • Léopard
  • Orion
  • America
  • Apollon
  • Duguay-Trouin
  • Aquilon
Sous-classe Duquesne
  • Duquesne
  • Tourville
  • Éole
  • Jupiter
  • Vengeur
  • Jean Bart
  • Scipion
  • Thésée
  • Pyrrhus
  • Suffren
  • Thémistocle
  • Trajan
  • Nestor
  • Pompée
  • Tigre
  • Tyrannicide
  • Barra
  • Droits de l'Homme
  • Jemmapes
  • Lion
  • Wattignies
  • Dix Août
  • Jean-Jacques Rousseau
  • Viala
  • Hercule
  • Spartiate
  • Argonaute
  • Quatorze Juillet
  • Union
  • Aigle
  • Duguay-Trouin
  • Le Héros
  • Pacificateur
  • Scipion
  • Brutus
  • Vétéran
  • Suffren
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  • Algésiras
  • Lion
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  • Courageux
  • D'Hautpoul
  • Golymin
  • Triomphant
Sous-classe Borée
  • Borée
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  • Pluton
  • Royal Hollandais
  • Anversois
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  • Commerce de Lyon
  • Illustre
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  • Audacieux
  • Thésée
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  • Ulm
  • Marengo
  • Nestor
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  • Romulus
  • Ville de Marseille
  • Colosse
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Sous-classe Albanais
  • Albanais
  • Breslaw
  • Dalmate
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  • Montenotte
  • Mont Saint Bernard
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