Claire Parker

Cet article est une ébauche concernant une réalisatrice américaine.

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Claire Parker
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Naissance
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BrooklynVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
VillejuifVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
américaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Animatrice, cinéasteVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Maîtres
Alexandre Alexeïeff, Aleksandra Grinevskaya (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Représentée par
Light ConeVoir et modifier les données sur Wikidata
Partenaires
Alexandre Alexeïeff, Aleksandra Grinevskaya (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Lieu de travail
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Alexandre Alexeïeff (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata

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Claire Parker, née le à Brooklyn et morte le à Villejuif[1], est une ingénieure et créatrice de films d'animation américaine.

Biographie

Diplômée du MIT, sa contribution la plus connue de l'histoire du cinéma est l'écran d'épingles (Pinscreen), une grille verticale de 240 000 tiges coulissantes en métal qui sont d'abord positionnées manuellement pour créer des zones ombragées et éclairées, puis filmé image par image[2]. Bien qu'actionnée manuellement, l'écran d'épingles partage des caractéristiques superficielles avec les premiers dispositifs optiques comme le zootrope. Il s'en distingue en étant l'un des premiers appareils à produire de l'animation par la reconfiguration des séries d'éléments d'une image, plus tard appelés pixels. Sa résolution est suffisante pour créer des images photoréalistes, un travail de procédé analogue au pixel art moderne.

Claire Parker partageait les crédits pour ses films produits avec son mari et collaborateur, l'animateur russe Alexandre Alexeieff toutefois, le dépôt de brevet de 1935 sur l'écran d'épingles a été fait en son nom seul[3]. Les films réalisés par Claire Parker et Alexandre Alexeieff à l'aide de ce dispositif sont notamment Une nuit sur le mont Chauve (1933) et Le Nez (1963), ainsi que la séquence d'ouverture du film Le Procès (1962) de Orson Welles. En 2012, le dernier écran d'épingles connu et encore utilisé dans l'animation est à l' office National du Film du Canada[4].

Notes et références

  1. Archives de Paris, 14e arrondissement, année 1982, acte de décès (transcription) no 154, cote 14D 639, vue 17/31
  2. Maureen Furniss, Art in Motion : Animation Aesthetics, Indiana University Press, , 54–57 p. (ISBN 978-1-86462-039-9, lire en ligne)
  3. French Animation History - Richard Neupert - Google Books
  4. Blair, Iain, « NFB pushes Canadian artists in edgy direction », Variety,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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  • Écran d'épingles Pinscreen, sur Wikimedia Commons

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  • L'Unique Pinscreen Animation de Alexandre Alexeieff Et Claire Parker.
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