Chronologie de Caen

Articles principaux : Histoire de Caen et Caen.
Blason de la ville de Caen

Cette chronologie de Caen recense les grands événements qui ont marqué l'histoire de la ville française de Caen, en Normandie, et de sa proche couronne.

Antiquité et Haut Moyen Âge

Articles connexes : Antiquité et Moyen Âge.
  • Occupation protohistorique du site de Caen et de ses alentours.
    • Sépultures : squelette de femme daté d'environ du IIe millénaire av. J.-C. vers l'abbaye aux Hommes[N 1], site de Lazzaro à Colombelles (grand village du VIe millénaire av. J.-C.), Delle Saint-Martin à Mondeville (vestiges du Bronze final, de La Tène et du Hallstatt), site de la Dronnière à Ifs (cimetière du Hallstatt final)[N 2], site de Bitot à Saint-Contest (Tène III et occupation gallo-romaine)
    • Noms de lieux, notamment Catumagos (« champs de bataille ») qui est à l'origine du nom de Caen et cambo (« courbe » ou « virage ») qui a donné Cambes-en-Plaine
  • Ier siècle : occupation gallo-romaine
    • Des artisans, des agriculteurs et peut-être des commerçants se regroupent autour d'une fanum (temple)[N 3] dans un vicus (place de commerce ou grosse agglomération rurale) entre l'abbaye aux Hommes et le quartier Saint-Martin.
    • D'autres villages d'origine gauloise se développent dans la vallée marécageuse de l'Orne et de l'Odon : Calix, Villers, Vaucelles, Darnetal, Calibourg…
  • VIIe siècle : développement de plusieurs lieux de culte chrétiens (sépultures, fondations d'églises et d'oratoires) le long de l'ancienne voie romaine : Saint-Martin[N 4] (à proximité de l'ancien vicus), Saint-Julien (Calibourg), Saint-Pierre (Darnetal) et Saint-Jean
  • IXe-Xe : raids vikings ; interruption de l'essor urbain.

Le Moyen Âge

Naissance de la ville de Caen (XIe siècle)

« La ville qui s'appelle Cathim (Caen), sur la rivière Orne, de part et d'autre, avec ses églises, ses vignes, ses prés, ses moulins, avec le marché, le tonlieu et le port, et toutes ses dépendances »

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Développement de la cité ducale à l'intérieur de ses remparts (XIIe siècle)

Article connexe : Fortifications de Caen.

Épanouissement de la ville désormais française (XIIIe et XIVe siècles)

  • 17 juin 1203 : Jean Sans Terre accorde la liberté communale à la ville de Caen. Le Châtelet abritant l'hôtel municipal est bâti sur le Pont Saint-Pierre ; dotée d'un beffroi, d’une cloche et d'un cadran doré qui marquait les heures et les phases de la lune, cette maison de ville fut appelée le « Gros Horloge »
  • Mai 1204 : la ville est prise par Philippe Auguste et devient française
  • Début du XIIIe siècle : Philippe Auguste remanie profondément le Château en faisant construire une chemise autour du Donjon, supprimant ainsi l'entrée traditionnelle par le nord au profit d'un nouvel accès, la Porte des Champs
  • XIIIe siècle : fondation du Couvent des Carmes et du Couvent des Jacobins ; construction à l'Hôtel-Dieu de la première grande construction gothique de Caen[N 8]
  • 1219 : Guillaume Acarin fait construire la collégiale du Saint-Sépulcre pour abriter un morceau de la Vraie Croix qu'il avait ramené de Jérusalem
  • 1220 : fondation du Couvent des Cordeliers[N 9]
  • XIVe siècle : début de l'exploitation souterraine de la pierre de Caen
  • 1306 : établissement des Croisiers dans le quartier Saint-Martin
  • 1308 : construction du clocher de l'église Saint-Pierre
  • 1338 : installation de la résidence du bailli dans le Château (actuel Logis des Gouverneurs)

La ville dans la Guerre de Cent Ans (XVe siècle)

Article détaillé : Guerre de Cent Ans en Normandie.

La Renaissance

Article détaillé : Renaissance (période historique).

Le renouveau après la guerre (XVe et XVIe siècles)

Les Guerres de religion et le début de la Contre-Réforme (XVIe siècle)

Articles connexes : Guerres de religion (France) et Contre-Réforme.

Du Grand Siècle au Siècle des Lumières (XVIIe et XVIIIe siècles)

La Contre-Réforme et les premières grandes opérations d'urbanisme (XVIIe siècle)

La ville au Siècle des Lumières (XVIIIe siècle)

  • Plan de Caen en 1705
    Plan de Caen en 1705
  • Bâtiments conventuels de l'Abbaye aux Hommes construits au XVIIIe siècle-XIXe siècle
    Bâtiments conventuels de l'Abbaye aux Hommes construits au XVIIIe siècle-XIXe siècle
  • La place Saint-Sauveur, réaménagée en profondeur au milieu du XVIIIe siècle
    La place Saint-Sauveur, réaménagée en profondeur au milieu du XVIIIe siècle
  • L'Hôtel de Fouet, très bel exemple du style Louis XV
    L'Hôtel de Fouet, très bel exemple du style Louis XV
  • Le Château de Bénouville, œuvre de Ledoux, est un des plus importants édifices classiques construit dans la périphérie de Caen au XVIIIe siècle
    Le Château de Bénouville, œuvre de Ledoux, est un des plus importants édifices classiques construit dans la périphérie de Caen au XVIIIe siècle
  • La Place Fontette, créée sur les remparts de la ville à partir de 1760
    La Place Fontette, créée sur les remparts de la ville à partir de 1760
  • Le port, vu depuis Vaucelles
    Le port, vu depuis Vaucelles

La Révolution française

  • Été 1789 : agitation provoquée par la disette
  • 1789 : journées révolutionnaires
    • 18 juillet : les Caennais apprennent la prise de la Bastille et s'emparent du Château de Caen, commandé depuis peu par le Général Dumouriez
    • 11 août : échauffourée entre le régiment des Bourbons, commandé par Henri de Belzunce, et les miliciens bourgeois ; les émeutiers prennent d'assaut les casernes
    • 12 août : Henri de Belzunce, qui s'est livré la veille, est mené au Château ; il est massacré par la foule sur la place Saint-Pierre
  • 1er juillet 1790 : grande fête des fédérés dans la plaine d'Ifs[13]
  • 12 juillet 1790 : constitution civile du clergé
    • Les 46 professeurs, membres de l'Université, refusent de prêter serment
    • Le maire, M. de Vendeuvre, démissionne
    • Les couvents sont fermés et parfois détruits (couvent des Croisiers, des Carmélites, des Jacobins, une partie de l'Abbaye d'Ardenne)
    • 16 août 1791 : 60 prêtres de Caen et de ses environs sont enfermés dans le séminaire des Eudistes
    • 5 novembre 1791 : rixe entre des gardes nationaux et des aristocrates venus assister à la messe du curé insermenté de Saint-Jean; au même moment, des échauffourées éclatent place Saint-Sauveur entre les gardes nationaux et des gentilshommes
  • 1791 : la statue de Louis XIV est détruite et la Place Royale est rebaptisée place de la Liberté
  • 1792 : les bâtiments conventuels du Couvent de la Visitation, construits à partir de 1636, sont transformés en caserne pour le 73e Brigade de cuirassiers, puis pour le 8e Régiment de dragons et la municipalité s'installe dans l'ancien séminaire des Eudistes
  • 5 septembre 1792 : enfermé au Château de Caen Georges Bayeux, ancien secrétaire de Necker, doit passer devant le directoire, situé à l'Abbaye aux Hommes, pour plaider sa libération ; il est massacré sur la place Fontette par la foule inquiète de la défaite de Longwy et exhortée par les massacres des prisons de Paris
  • 5 avril 1793 : le curé de Saint-Gilles est guillotiné ; le peuple, aidé par les Gardes nationaux, s'empare de condamnés enfermés dans les prisons et les guillotinent
  • 1793 : soulèvement de Caen contre la Convention nationale (insurrection fédéraliste)
    • La section caennaise des Jacobins de Caen rompt ses attaches avec ceux de Paris
    • Juin 1793 : à Paris, les Montagnards évincent les Girondins ; 18 Girondins proscrits se réfugient à Caen et tiennent des réunions dans l'ancien hôtel de l'Intendant, rue des Carmes auxquelles assiste Charlotte Corday
    • 31 mai : Création d'une armée départementale et envoi d'une députation, menée par le chef des Carabots, devant la Convention
    • 7 juin : retour de la députation ; le Calvados est déclaré « en état d'insurrection et de résistance à l'oppression »
    • 9 juillet : devant la faiblesse de la mobilisation des Caennais dans l'armée fédéraliste, Charlotte Corday se rend à Paris où elle tue Marat
    • 13 juillet : l'armée fédéraliste est défaite à Vernon ; les Girondins quittent la ville
    • 2 août : Entrée de "l'armée de pacification" qui mène une répression modérée ; la Convention ordonne la destruction du Château de Caen, seul le Donjon sera rasé
  • Laplanche est envoyé à Caen pour représenter la Convention ; exacerbation de l'anticléricalisme
  • 31 décembre 1796 : rentrée solennelle de l'école centrale de Caen dans l'ancien palais de l'Université[14] ; les écoles centrales sont supprimées en 1802

XIXe siècle

Du Premier Empire à la Restauration

  • XVIIIe siècle-XIXe siècle : apogée de l'exploitation de la pierre de Caen
  • 1er août 1801 : établissement d'une bourse de commerce[15]
  • 1802 : le culte est rétabli dans certaines églises
    • culte rétabli
      • Saint-Étienne qui devient église paroissiale
      • Saint-Pierre, Saint-Jean
      • Notre-Dame-de-Froide-Rue qui prend alors le nom de Saint-Sauveur
      • Sainte-Catherine-des-Arts qui prend alors le nom de Notre-Dame-de-la-Gloriette
      • Saint-Michel-de-Vaucelles
      • Saint-Ouen
      • Saint-Gilles
      • Saint-Julien
    • culte non rétabli
      • églises Saint-Étienne-le-Vieux et Saint-Nicolas-des-Champs transformées en dépendance des casernes (écurie, magasin de fourrage…)
      • église Saint-Sauveur, désormais appelé le Vieux Saint-Sauveur, transformée en halle au grain (plus tard, elle fera office de halle au beurre)
  • 1803 : construction d'un nouveau temple protestant, rue de Geôle, dans les dépendances de l'ancien couvent des Bénédictines
  • 20 juillet 1804 : fondation du Lycée de Caen ou Lycée Impérial (Lycée Malherbe depuis 1892)
  • 21 septembre 1804 : une des douze écoles de Droit, instituées par la loi du 22 ventôse an XII (12 mars 1804), est établie à Caen[16].
  • 1805 : les Filles du Bon Sauveur se réunissent à nouveau et s'installent dans l'ancien couvent des Capucins ; développement rapide de l'asile qui devient un des principales établissement de France
  • 1806 : le Préfet Caffarelli installe sa résidence dans l'Hôtel de Mannerville et ses services dans l'ancien Collège du Mont
  • 1808-1817 : l'ancienne léproserie de Beaulieu est utilisée comme prison pour les condamnés du Calvados
  • 1809-1818 : l'abbaye aux Dames est utilisée comme dépôt de mendicité
  • 1810 : les sœurs de l'Ordre de la Visitation émigrent dans l'ancienne maison abbatiale des bénédictins et aménagent le monastère des Visitandines de Caen
  • 1812 : émeute contre la cherté du blé[17]
    • 2 mars : bousculade à la halle au grain (ancienne église Saint-Sauveur), le préfet Méchin et le maire de Caen, Lentaigne de Logivière, sont conspués ; le soir, une foule d'environ 200 personnes met à sac le moulin de Montaigu à Vaucelles
    • 3 mars : arrivée du 200 fantassins ; plusieurs dizaines de personnes sont arrêtées
    • 6 mars : entrée solennelle du comte Antoine Durosnel, général de brigade et aide de camp de l'Empereur
    • 14 mars : jugement des 61 prévenus par une commission militaire siégeant au Château ; ils sont condamnés à mort, aux travaux forcés ou à la réclusion à la Prison de Beaulieu
  • 1813-1857 : construction de l'Hôtel de la Préfecture à la place de l'Hôtel de Mannerville
  • 1819 : fondation à Caen d'une association d'assurance mutuelle[18]
  • 1820-1823 : le cloître et le logis abbatial de l'Abbaye d'Ardenne sont détruits
  • Années 1820-1830 : démolition de plusieurs vestiges restant des remparts
  • 23 avril 1821 : ordonnance du Roi qui détermine l'ordre suivant lequel les bonnes villes du royaume prendront rang ; Caen est 15e[19]
  • 23 mai 1821 : fondation de la chambre de commerce de Caen[20]
  • 21 août 1822 : ordonnance créant le conseil de prud'hommes de Caen[21]
  • 16 novembre 1823 : l'Hôtel-Dieu est transféré dans l'abbaye aux Dames
  • 1823 : fondation par Arcisse de Caumont de la Société linnéenne de Normandie et de la Société des antiquaires de Normandie
  • 1826 : fondation des chantiers navals
  • 1828 : une nouvelle statue en bronze de Louis XIV est érigée sur la Place Royale
  • 1829 : agrandissement du jardin des plantes[22]

De la monarchie de Juillet au Second Empire

  • Années 1830 : destruction de l'ancien Hôtel-Dieu ; aménagement du quartier Singer par David Singer[23]
  • 1831 : bénédiction du nouveau cimetière Saint-Gilles, jouxtant le cimetière Saint-Pierre
  • 1832 : ouverture de la nouvelle poissonnerie[24] ; début de la construction des nouveaux abattoirs à Vaucelles[25]
  • 1832 : du 15 mai au 1er octobre, épidémie de choléra, 110 décès[26]
  • 1834-1840 : premières courses de trotteurs sur le nouvel hippodrome aménagé dans la Prairie ; construction des tribunes (1840)
  • 1834 : fondation de la Société française pour la conservation et la description des monuments historiques par Arcisse de Caumont[27]
  • 1835 : création de la Caisse d'Épargne de Caen[28]
  • 1835-1841 : de vastes écuries, aménagées pour héberger jusqu'à 700 chevaux, sont construites dans la Caserne de la Visitation qui devient alors Caserne de la Remonte (Quartier Lorge aujourd'hui)
  • 1er avril 1836 : ouverture du passage Bellivet, première galerie marchande de la ville
  • 1837 : ouverture d'une ligne de paquebots à vapeur entre Caen et le Havre[29]
  • 1838 : construction d'une usine à gaz à l'emplacement de l'église Sainte-Paix en partie détruite
  • 23 avril 1838 : ouverture du nouveau théâtre
  • Années 1840-années 1850 : réaménagement de la Prison Beaulieu
  • 21 août 1841 : ordonnance autorisant la création d'un comptoir d'escompte de la banque de France à Caen[30]
  • 1842 : fondation par l’abbé Le Veneur à Saint-Gilles d'une "colonie agricole et industrielle" pour orphelins ; l'orphelinat Saint-Gilles, jugé insalubre, est fermé en 1880. Il est remplacé par une école industrielle fermée en 1924, les locaux étant repris par l'actuel institut Lemonnier en 1926 (détruits en 1944)[31]
  • 1843 : aménagement de la Place d'Armes (ancien terrain de manœuvre pour la garnison) en marché aux chevaux

2 avril 1846 : les corps des religieuses du Bon-Sauveur sont transférés du cimetière Saint-Ouen vers le nouveau cimetière du Bon-Sauveur

  • 1847 : destruction du Moulin Saint-Pierre
  • Avril 1848 : des arbres de la Liberté sont plantés place Saint-Pierre et à la Maladrerie
  • 3 mai 1848 : fondation du comptoir national d'escompte de Caen[32]
  • 1848 : ouverture du Bassin Saint-Pierre
  • 1849 : du 11 mai au 18 septembre, épidémie de choléra, 91 décès[26]
  • 1er avril 1853 : tremblement de terre de 10 à 12 secondes[33]
  • 6 septembre 1853 : ouverture de la ligne du télégraphe avec Paris
  • 1854 : épidémie de choléra
  • 1854 : application à Caen du décret-loi du 26 mars 1852 relatif aux rues de Paris[34]
  • 1855 : fermeture des Halles de la Boucherie (emplacement du magasin Séphora) ; transfert des abattoirs à Vaucelles
  • 1855 : la ligne Mantes-le-Jolie - Lisieux est prolongée jusqu'à la gare provisoire établie à Mondeville)
  • 1855 : fondation du musée de la Société française d'archéologie dans l'ancienne chapelle du collège du Mont[35]
  • Février 1856 : début du transport public avec un service de deux lignes d'omnibus à traction hippomobile[36].
  • 1857 : achèvement d'un réseau complet de distribution d'eau[37]
  • 23 août 1857 : inauguration du Canal de Caen à la mer par Napoléon III et l'Impératrice Eugénie
  • Septembre 1857 : mise en service de la gare de Caen, inaugurée officiellement par Napoléon III et l'Impératrice Eugénie le 4 août 1858
  • Années 1860 : déclin de la dentellerie (Blonde de Caen)
  • À partir de 1860 : suppression du quartier insalubre de la foire ; des équipements publics le remplace (bains-douches, gendarmerie construit de 1857 à 1862, école)
  • 1860 : ouverture du premier grand magasin de Caen, la Maison de Magron (actuel Monoprix)
  • 1862-1864 : la Noë et une grande partie des Odon sont couvertes ; destruction du pont Saint-Pierre ; création du boulevard Saint-Pierre (actuels boulevards Maréchal Leclerc et des Alliés)
  • 28 août 1862 : décret autorisant la création de magasins généraux et d'une salle des ventes[38]
  • 1864 : l'église Saint-Gilles, dont le chœur a été démoli en 1863, perd son statut d'église paroissiale au profit de l'abbatiale de la Trinité ; La Trinité prend alors le nom de Saint-Gilles
  • 2 novembre 1866 : bénédiction du cimetière de Vaucelles (premières inhumations dans ce cimetière dès 1862)
  • 1866 : épidémie de choléra du 26 décembre 1865 au 31 janvier 1866, 178 décès[26]
  • 1869 : construction de l'église Saint-Gerbold à Venoix (alors commune indépendante)
  • Le Passage Bellivet, première galerie marchande de la ville
    Le Passage Bellivet, première galerie marchande de la ville
  • La Gare de l'Ouest, inaugurée en 1858
    La Gare de l'Ouest, inaugurée en 1858
  • Les quais de l'Odon avant la couverture de la rivière
    Les quais de l'Odon avant la couverture de la rivière

La Troisième République

De la Belle Époque

  • 1870 : construction de la caserne Lefèvre dans le Château
  • 1871 : épidémie de variole
  • 1873 : épidémie de choléra
  • 10 mai 1873 : mise en service de la ligne Caen - Cerisy-Belle-Étoile
  • 1874 : travaux hydrauliques
    • Construction d'un barrage-passerelle[N 21] sur l'Orne détruisant des derniers vestiges de la Chaussée ferrée. Il est inauguré au mois d'octobre[39]
    • Premier collecteur d'égouts, dans le quartier Saint-Jean
  • 30 juin 1875 : inauguration de la ligne de Caen à la mer et ouverture de l'avenue de Courseulles (actuelle avenue du Canada) pour accéder à l'embarcadère (Caen-Saint-Martin)
  • 1875 : épidémie de typhoïde
  • 2 avril 1875 : la ville décide d'acheter « la propriété Fleury, adjointe au château de la Guérinière »[40] - un terrain de 27 Ha, plat, nu et de faible valeur agricole - pour servir de champ de manœuvres à la garnison de Caen
  • 21 août 1877 : passage du président de la République Patrice de Mac-Mahon
  • 12 septembre 1877 : ouverture du raccordement entre la ligne de Caen à la mer et le réseau d'intérêt général de la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest
  • 1880 : grands travaux
    • Creusement du Nouveau Bassin (agrandi en 1927)
    • 31 mars : décision de créer de deux grands cimetières au Nord-Ouest et au Nord-Est
    • Ouverture du marché couvert (inauguration en 1881)
  • mars 1880 : laïcisation de la première école congrégationniste (école des filles de la rue de Geôle)
  • 13 août 1880 : passage du président de la République Jules Grévy[41]
  • 3 novembre 1880 : expulsion du couvent des Recollets à Sainte-Paix[42]
  • 1er mai 1881 : ouverture de la ligne Caen - Dozulé-Putot
  • 23 juillet 1881 : le château est définitivement rayé du tableau des places fortes[43]
  • À partir des années 1880 : urbanisation des quartiers périphériques
  • 14 avril 1882 : fondation de la Société de gymnastique de Caen, plus ancien club sportif de la ville[44]
  • août 1882 : la Place Royale devient place de la République[45] ; la statue de Louis XIV est déplacée au mois de septembre[46] devant le Lycée Malherbe[N 22] et la place est transformée en square
  • 1883-1887 : construction de l'École Primaire Supérieure (actuel Rectorat)
  • 1884 : inauguration du bâtiment voyageurs de la Gare Saint-Martin
  • juin 1885 : ouverture du cimetière nord-ouest (dit Saint-Gabriel)
  • 23 octobre 1885 : inauguration du Pensionnat Saint-Joseph
  • Janvier 1886 : premières inhumations au cimetière nord-est
  • 22 août 1886 : ouverture de la ligne section Caen - Aunay-Saint-Georges de la ligne Caen - Vire, achevée le 1er juin 1891
  • 1890 : progrès des réseaux modernes
    • 21 août : ouverture du service téléphonique entre Caen et Ouistreham
    • 27 septembre : inauguration officielle de l'éclairage électrique au café de la Bourse
  • 1889 : exposition universelle de Paris ; la pierre de Caen, déjà considérée comme matériau noble est primée
  • 1890-1893 : construction de la chapelle du Couvent de la Visitation
  • Années 1890 : progrès des réseaux de transport
  • 4 mars 1894 : première édition du carnaval étudiant
  • 6 mai 1894 : ouverture du premier court de tennis cours Caffarelli[47]
  • 2 juin 1894 : inauguration du palais des facultés[48]
  •  : le conseil municipal renomme la rue cours la Reine en rue Sadi Carnot à la suite de l'assassinat du président de la République[49]
  •  : mise en service d'un service d'omnibus de type « car Ripert » entre la gare de l'Ouest et la place des petites boucheries[50]
  • 11 janvier 1896 : la place de la préfecture est rebaptisée place Gambetta, la rue de la chaîne en rue Pasteur
  •  : première séance de cinéma organisée à Caen au café de la Bourse (28, rue saint-Jean)[51].
  • 1897 : ouverture du bazar de la rue Saint-Jean au nos 86-90 (grand bazar parisien à partir de 1914 ; grand bazar et nouvelles galeries à partir de 1933)
  • 1er mai 1898 : mise en service du téléphone entre Caen et Paris[52]
  • 2 décembre 1901: mise en service de la première ligne du réseau de tramways électriques
  • 1902 : aménagement d'un bureau municipal d'hygiène
  • 20 septembre 1902 : ouverture de la ligne des chemins de fer du Calvados entre la gare de Caen et Falaise
  • janvier 1903 : création de la Société navale caennaise
  • 4 octobre 1903 : pose de la première pierre de la bibliothèque du palais des facultés, rue Saint-Sauveur et de l'hôpital Clemenceau par le ministre Joseph Chaumié[53]
  • 10 décembre 1903 : création de la bourse du travail sise au 26 rue Frémentel[54]
  • 20 décembre 1904 : raccordement des deux gares caennaises des chemins de fer du Calvados (construction d'un nouveau pont sur l'Orne)
  • 1904 : ouverture d'une bourse du travail[55]
  • 1905 : séparation des Églises et de l'État en 1905 ; le couvent des Ursulines est confisqué par l'État
  •  : création du syndicat d'initiative de la ville[56]
  • 26 juillet 1908 : inauguration du nouvel hôpital (actuel CHR), construit dans le Clos de Vaubenard, par Georges Clemenceau, René Viviani et Henry Chéron ; les services de l'Hospice Saint-Louis sont transférés dans l'abbaye aux Dames
  • 1909 : ouverture de la première salle de cinéma sédentaire, le cirque-cinéma Omnia, avenue Albert Sorel (emplacement actuel du Stade Hélitas)[57],[N 23]
  • 27 juillet 1910 : premier meeting d'aviation (jusqu'au 2 août) sur le terrain d'aviation de Cormelles
  • 1912 : création à l'initiative du baron Thyssen de la Société des Hauts Fourneaux et Aciéries (Société métallurgique de Normandie à partir de 1916)
  • 23 octobre 1912 : ouverture du nouveau barrage sur l'Orne[58]
  • 6 octobre 1913 : arrivée des premières unités du 43e Régiment d’Artillerie dans la nouvelle caserne encore inachevée (ancien quartier Claude Decaen)
  • 15 octobre 1913 : naissance du Stade Malherbe Caennais
  • février 1914 : construction du nouveau lycée de jeunes filles (actuel collège Pasteur) à l'emplacement de l'ancien couvent des Ursulines[59]

L'entre-deux-guerres

  • XXe siècle : déclin de l'exploitation de la pierre de Caen concurrencée par nouveaux produits, notamment le béton
  • 1914-1918 : transformation de bâtiments en hôpitaux militaires
  • 12 décembre 1914 : fin des travaux de la caserne d’artillerie (ancien quartier Claude Decaen) ; elle sert de caserne aux soldats belges pendant la guerre
  • 1917 : création des Chantiers navals de Blainville, remplaçant ceux de Caen fondés en 1826
  • 1918 : l'épidémie de grippe espagnole fait plus de 900 morts
  • 26 septembre 1918 : constitution officielle de la région économique (ancêtre des régions actuelles) de Basse-Normandie
  • 15 novembre 1918 : le conseil municipal rebaptise la route de Ouistreham en avenue Georges Clemenceau[60]
  • 18 novembre 1918 : création de la société immobilière et foncière Caen-Extension chargée, entre autres, de l'urbanisation de la rive droite[61]
  • 1919 : création de l'Office Municipal d'Habitation à bon marché ; construction des cités Georges Clemenceau, Guynemer et de la Haie Vigné
  • Mars 1920 : la veuve d'Arthur Le Duc fait don à la ville de la statue de Bertrand Du Guesclin ; elle est installée au milieu de la place Saint-Martin
  • 1920 : construction de la clinique Saint-Martin[N 24]
  • 1921-1922 : démolition de l'ancien Hospice Saint-Louis
  • 1922 : comblement du Canal Robert
  • 20 juillet 1924 : ouverture du stade Hélitas sur une ancienne décharge
  • 1925 : ouverture d'un centre de lutte contre le cancer
  • 17 mai 1925 : inauguration du vélodrome du Stade de Venoix
  • 1926 : ouverture par les Salésiens de l'Institut Professionnel Monseigneur Lemonnier (actuel Institut Lemonnier) à la Pigacière
  • 28 octobre 1928 : inauguration de la Maison des Étudiants
  • Années 1930 : mouvement d'urbanisation
    • Des quartiers périphériques (80 ha du territoire caennais sont construits de 1927 à 1939) ; bordure de la rue d'Authie (1932), quartier Saint Jean Eudes, rue Hastings (1937), rue de Formigny (1939)
    • Des villes de la banlieue, notamment au sud-est autour de la SMN (les Charmettes à Mondeville, la cité ouvrière du Plateau et Colombelles)
  • 25 septembre 1931 : inauguration de la Grande Brasserie Chandivert, construite dans le jardin de l'hôtel de Than, par les Établissements Chandivert, installé dans l'hôtel Renaissance depuis 1852, et le cinéma Majestic ; le grand bâtiment Art déco comprend une brasserie et une salle de cinéma (actuel Pathé Lumière)
  • 1931-1932 : grands travaux d'assainissement
    • Première station d'épuration (1931)
    • Couverture de la rigole alimentaire, place Courtonne (dernier vestige de l'Odon)
    • Comblement des bras d'eau restés à ciel ouvert
    • Construction d'un réseau général d'égouts
    • Édification d'une station de traitement des eaux
  • 10 juillet 1932 : inauguration du nouvel Hôtel des Postes de style Art déco par le Président Lebrun
  • 1er août 1932 : mise en place de la première ligne d'autobus entre le quartier de la Demi-Lune et celui de l'hôpital Clemenceau[62]
  • 21 juillet 1933 : première foire-exposition de Caen
  • Fin 1934 : fermeture définitive des chantiers navals de Blainville
  • 1935 : début du goudronnage des principales rues
  • 1935 : reconstruction totale de la Gare de l'État par Henri Pacon ; démolition des grandes halles et création des verrières sur les façades du bâtiment des voyageurs
  • 8-11 juin 1936 : importantes manifestations ouvrières dans l'agglomération (Caen, Mondeville, Colombelles, Blainville)[63]
  • 1937-1938 : évolution des modes de transport

Seconde Guerre mondiale

  • 1940-1944 : Occupation par les forces allemandes
    • 18 juin 1940 : Caen est déclarée ville ouverte ; les premiers Allemands entrent dans la ville
    • 25 juillet 1941 : bombardement de la Gare de l'État par la Royal air force (15 bombes incendiaires, 2 tués)
    • 20 septembre 1941 : première audience de la section spéciale de Caen[65]
    • 2 mars 1942 : bombardement de la gare de l'État ; Vaucelles et la rue d'Auge sont touchés
    • Mai 1942 : ouverture rue Saint-Jean d'un bureau de placement pour les travailleurs volontaires
    • 10 février 1943 : important bombardement de la gare ; les bords de l'Orne, Vaucelles et la Demi-Lune sont touchés (10 morts, 39 blessés et plus de 100 maisons sinistrées)
    • avril-mai 1943 : intensification de la fréquence des bombardements sur le quartier de la gare (13, 17, 20 avril ; 30 mai)
    • avril 1944 : quatre bombardements sur le quartier de la gare (11, 13, 17, 30 avril)
  • Juin-juillet 1944 : bombardements et libération progressive de la ville
    • 7 juin : incapables de prendre la ville comme il était prévu, les Alliés bombardent une première fois la cité ; les quartiers Saint-Jean, Saint-Gilles, du Vaugueux et les alentours du boulevard des Alliés sont gravement touchés ; les Caennais trouvent refugent dans les anciennes carrières ou dans l'Abbaye aux Hommes
    • 8 juin : bombardement par des pièces de marine
    • 12 juin : la flèche de l'église Saint-Pierre est détruite par un obus
    • 15 juin : le théâtre est entièrement détruit par un incendie
    • 7 juillet : nouveau bombardement ; destruction de l'église Saint-Julien, du couvent des Bénédictines, du Temple Protestant, de l'Université et de ce qu'il restait de l'Hôtel de ville
    • 9 juillet : libération de la rive gauche de l'Orne
    • 18 juillet : tirs d'artillerie sur la rive droite ; Vaucelles et les villages de la périphérie sont rasés
    • 19 juillet : libération totale de la ville
  • Soldats allemands au château de Caen
    Soldats allemands au château de Caen
  • Le quartier médiéval qui s'élevait entre le château et l'église Saint-Pierre a été complètement détruit ; aujourd'hui c'est une grande pelouse
    Le quartier médiéval qui s'élevait entre le château et l'église Saint-Pierre a été complètement détruit ; aujourd'hui c'est une grande pelouse
  • Des baraquements provisoires, ici place Saint-Martin, ont permis à la cité de renaître
    Des baraquements provisoires, ici place Saint-Martin, ont permis à la cité de renaître

La ville contemporaine

La Reconstruction

Les Trente Glorieuses et la récession : l'émergence de l'agglomération caennaise

  • Années 1960 : construction des grands ensembles
  • 10 mai 1964 : inauguration de la statue de Jeanne d'Arc place de la Résistance
  • 16 mai 1964 : inauguration du viaduc de la Cavée qui détourne une partie du trafic routier du centre-ville[74]
  • 16 janvier 1965 : première séance du conseil municipal dans l'abbaye aux Hommes[75]
  • Novembre 1966 : heurts entre la police et un cortège syndical réclamant des hausses de salaire
  • Novembre 1967 : création de l'association des maires de l'agglomération caennaise, préfiguration du district de Caen[76]
  • 26 janvier 1968 : à la suite de la grève des ouvriers de la Saviem, qui occupent leur usine, rejoints par ceux de la SONORMEL, entre 7 000 et 10 000 personnes descendent dans la rue. De violents affrontements entre les gendarmes mobiles et les ouvriers, font 300 blessés[77].
  • Mai 1968 : manifestations et grèves paralysent l'agglomération.
    • Le 6 mai, les étudiants manifestent en solidarité avec le mouvement parisien. Partie de la faculté des lettres, la grève s'étend à toute l'Université.
    • Le 13, les ouvriers rejoignent la contestation dans la grève générale.
    • Le 24 mai, c'est la « longue marche ». À la suite de l'annonce des accords de Grenelle, entre 60 et 70 000 salariés sont en grève dans le département.
    • Le 29 mai, la CFDT (alors majoritaire dans le département et la région), la CGT et les syndicats étudiants organisent l'opération « Caen ville fermée ».
    • Le lendemain, en réponse à l'allocution de De Gaulle, 4 000 gaullistes manifestent aux cris de « non à l'anarchie, oui à la liberté du travail ».
    • La réponse des syndicats le 31 mènent 20 000 personnes dans les rues, la plus importante manifestation depuis le début des événements à Caen, et unique en France à cette date.
    • Les manifestations se poursuivent, mais la reprise s'engage une semaine après[77]. À la suite de cela, et profitant du désengagement de l'État, la Mairie reprend les locaux de la Maison de la culture, et renvoie Jo Tréhard.
  • 25 mai 1968 : inauguration du palais des sports
  • 1er janvier 1969 : fermeture du Mont-de-piété créé en 1889[78]
  • 18 mars 1969 : ouverture par Jo Tréhard du « 32, rue des Cordes« (actuel théâtre des Cordes)[79]
  • 19 avril 1969 : ouverture d'un drugstore boulevard maréchal-Leclerc[80]
  • Février 1970 : ouverture des premiers centres commerciaux à Mondeville (le 11), Supermonde, et avenue de la Côte de Nacre (le 19)
  • 6 avril 1970 : mise en place du plan « Bach » de circulation, plusieurs voies importantes de communication sont mises en sens unique[81]
  • Fin des années 1960-début des années 1970 : ouverture de nouveaux équipements sportifs et culturels le long de l'avenue Albert-Sorel
    • Le stade nautique (inauguré le 1er octobre 1966)
    • La patinoire (inaugurée le 27 décembre 1971)
    • Le musée des Beaux-Arts (construit en 1971)
    • La bibliothèque municipale (ouverte le , inaugurée le )
    • La salle des Congrès (début des travaux en octobre 1973)
  • 1971 : création de la ZAC de la Folie-Couvrechef
  • 1972 : fondation de la Comédie de Caen
  •  : création du district urbain de Caen regroupant huit communes (Caen, Cambes-en-Plaine, Carpiquet, Démouville, Ifs, Bretteville-sur-Odon, Louvigny et Épron)[82] ;
  • 25 octobre 1974 : inauguration du Péricentre
  • 1975 : implantation du GANIL, ouverture du restaurant inter-administratif rue Sadi-Carnot, début de la piétonnisation du centre ville avec la construction d'une fontaine boulevard maréchal Leclerc.
    • 24 septembre 1975 : ouverture du nouveau centre de tri rue de la gare.
  • 1972-1984 : réorganisation des hôpitaux
  • 1973-1976 : construction d'équipements pour traiter les déchets de l'agglomération
    • 2 janvier 1973 : ouverture de l'usine d'incinération de Colombelles
    • 2 décembre 1976 : ouverture de la station d'épuration du Nouveau Monde, à Mondeville
  • 1975-1976 : ouverture du boulevard périphérique de Caen nord et est ; ouverture du viaduc de Calix (13 décembre 1975)
  • 29 mars 1980 : inauguration de la piétonnisation du Vaugueux
  • 6 septembre 1981 : ouverture de la nouvelle gare routière à proximité de la gare SNCF[83]
  • mars 1982 : emménagement de FR3 rue Fred-Scamaroni
  • 1983 : ouverture du cimetière paysager, rue d'Authie
  • 18 mai 1983 : ouverture du premier restaurant d'une chaîne de restauration rapide
  • 5 octobre 1984 : inauguration du conservatoire par Jack Lang
  • mai 1985 : mise en place de la police municipale
  • Septembre 1985 : l'Hôtel de la Région Basse-Normandie ouvre dans l'abbaye aux Dames rénovée
  • 1986 : fondation de l'artothèque de Caen
  • 6 juin 1986 : première liaison de la ligne de ferry Ouistreham-Portsmouth
  • 10 octobre 1986 : inauguration du centre Paul-Doumer
  • octobre 1987 : inauguration du centre des congrès
  • 6 juin 1988 : inauguration du Mémorial pour la Paix
  • 1990 : création du district du Grand Caen, communauté d'agglomération Caen la Mer depuis 2002, et du réseau de coopération Normandie Métropole entre Caen-Rouen-Le Havre
  • Années 1990-Années 2000 : aménagement de nouveaux quartiers
    • Beaulieu (depuis 1991)
    • La Cité Gardin (depuis 1992)
  • Années 1990 : construction de bâtiments contemporain à Hérouville-Saint-Clair
    • Le Café des Images (1989 et 1995) par Olivier Baudry
    • Le Commissariat de police (1990) par Jérôme Brunet et Éric Saunier
    • Le Lycée expérimental (1995) par Roland Castro et Sophie Denissof
    • La Résidence universitaire Flora Tristan (1995) par Massimiliano Fuksas
    • L’Esplanade et la Direction régionale et départementale du travail (2000) par l'atelier Jean Nouvel, Philippe Roux et Dominique Alba
    • Aménagement de la CITIS (1990-2005)
  • 6 juin 1993 : inauguration du Stade Michel-d'Ornano
  • 19 juin 1993 : inauguration du Zénith de Caen
  • 5 novembre 1993 : dernière coulée de la SMN
  • 27 juin 1995 : ouverture de Mondeville 2, le plus gros centre commercial de l'agglomération (centre commercial régional) et donc de la Basse-Normandie
  • 1996 : l'Institut mémoires de l'édition contemporaine s'installe progressivement dans l'Abbaye d'Ardenne
  • 31 janvier 1997 : inauguration du nouveau Palais de Justice de Caen, place Gambetta
  • 30 septembre 1997 : le boulevard périphérique est bouclé
  • 15 novembre 2002 : inauguration du Transport léger guidé de Caen, appelé tramway
  • 1er février 2007 : inauguration de la salle des musiques actuelles, le Cargö
  • 23 mars 2008 : alternance à la mairie avec l'élection de Philippe Duron[84]
  • 13 mai 2013 : inauguration des rives de l'Orne
  • 23 août 2014 : ouverture des jeux équestres mondiaux
  • 23-28 juillet 2015 : dernières audiences dans le palais Fontette et ouverture du nouveau palais de justice sur la Presqu'île
  • 13 janvier 2017 : inauguration officielle de la bibliothèque Alexis de Tocqueville
  • 31 décembre 2017 : arrêt définitif du Transport léger guidé de Caen
  • 27 juillet 2019 : inauguration du tramway de Caen
  • 8 mars 2019 : inauguration du Fonds régional d'art contemporain de Normandie-Caen sur son nouveau site dans l'ancien couvent de la Visitation

Notes et références

Notes

  1. Exhumé lors des fouilles de l'abbaye aux Hommes en 1974, il est aujourd'hui exposé au rez-de-chaussée de la salle des Gardes.
  2. Les fouilles aux alentours du site ont permis de mettre en évidence l'occupation de ce territoire à l'époque gallo-romaine et au haut Moyen Âge.
  3. Les vestiges de ce village, mis au jour entre 1979 et 1981, sont aujourd'hui visibles à proximité du musée d'initiation à la nature.
  4. Le culte de Saint-Martinl fut très vivace tout au long du Moyen Âge. L'évêque de Tours fut l'un des principales évangélisateurs de l'Ouest de la France où il créa un premier réseau de paroisses rurales.
  5. Cette église, dévastée en 1562 par les Protestants et laissée à l'abandon à partir 1793 fut en grande partie détruite en 1838 pour construire une usine à gaz, puis en 1944 pendant la bataille de Caen ; seul le chœur subsiste aujourd'hui [1]
  6. Leur mariage avait été prohibé par Léon IX pour cause de trop grande consanguinité.
  7. En 1206, l’abbé d’Ardenne est élu abbé général de l’ordre des chanoines réguliers de Prémontré.
  8. Cette grande salle voûtée de 120 mètres sur 31 a été détruite avec le reste de l'Hôtel-Dieu en 1830
  9. Le Couvent des Cordeliers, à l'exception de la chapelle, a été détruit en 1944 ; le site est aujourd'hui occupé par la Clinique de la Miséricorde
  10. Les vestiges des remparts que l'on voit aujourd'hui datent de cette époque.
  11. L'Université de Caen fut, jusqu'à la fondation de l'Université de Rouen en 1966, la seule université de Normandie.
  12. Les États de Normandie se réunirent pour la dernière fois en 1655.
  13. En 1515, une Ordonnance royale de François Ier transforma l'Échiquier de Normandie en Parlement de Normandie.
  14. Les chanoines s'installèrent alors dans la chapelle Sainte-Anne voisine, dont il reste une porte du XIIe siècle à décor de frettes crénelées. L'église, agrandie au XVIIIe siècle, est désaffectée depuis la Révolution française.
  15. Ce prieuré était situé dans la paroisse Saint-Ouen de Villers, d'où le nom de la place Villers ; une portion de la rue Caponière actuelle s'appelait jusqu'en 1889 rue des Capucins.
  16. Ce bâtiment fut ainsi surnommé car il ressemblait à un pâté
  17. Ce château est occupée depuis les années 1980 par l'école de musique.
  18. Les canadiens s'y installèrent dans le château, le 19 juillet 1944. Le 10 août, à la suite d'une erreur de l'aviation américaine, le château fut entièrement détruit.
  19. L'ancien tracé de l'Orne se retrouve encore aujourd'hui dans les limites administratives entre les communes de Caen, Mondeville et Hérouville-Saint-Clair.
  20. Le cimetière des Quatre Nations doit son nom au fait que l’on y inhumait des personnes ayant vécu sur les quatre paroisses environnantes (Notre-Dame, Saint-Sauveur, Saint-Martin et Saint-Julien).
  21. Ce barrage-passerelle fut remplacé par une passerelle sans barrage réservée à la circulation piétonne en 1926 ; cette passerelle fut elle-même détruite en 1944.
  22. En octobre 1961, cette statue a été déplacée une nouvelle fois ; elle est désormais érigée sur la Place Saint-Sauveur.
  23. Ce bâtiment a été détruit en 1928 agrandir le Stade Hélitas.
  24. Le Centre Hospitalier Privé Saint-Martin a déménagé dans de nouveaux locaux à la Folie-Couvrechef à la fin des années 1990.

Références

  1. Service éditorial et publications électroniques et Cyril Masset (Institut de Recherche et d'Histoire des Textes), « Chartes originales antérieures à 1121 conservées en France », sur cn-telma.fr, (consulté le ).
  2. Amable-Guillaume-Prosper Brugière Barante, Histoire des ducs de Bourgogne de la maison de Valois, 1364-1477, Furne et Cie, Paris, 1843, 6e ed. [(fr) texte intégral (page consultée le 29 mai 2008)]
  3. Amédée de Bourmont, « La Foire du Pré à Caen. », Bibliothèque de l'École des chartes, no 41,‎ , p. 157-158 (lire en ligne)
  4. Pierre Carel, Histoire de la ville de Caen depuis Philippe-Auguste jusqu'à Charles IX, Paris, Champion, 1886, p. 227 [lire en ligne (page consultée le 23 septembre 2010)]
  5. Siège du château de Caen par Louis XIII: épisode de la guerre civile de 1620 de Léon Puiseux
  6. a et b Journal d'un bourgeois de Caen 1652-1733 [(fr) texte intégral (page consultée le 29 mai 2008)]
  7. Solange Guilleminot, « La justice d'Ancien Régime au XVIIe siècle : 11 000 cas dans le Présidial de Caen » dans Histoire, économie et société, 1988, vol. 7, no 7-2, p. 203 [lire en ligne (page consultée le 24 septembre 2010)]
  8. Georges le Vard, « Hôtel le Valois d'Escoville », Bulletin de la société des antiquaires de Normandie, Caen, vol. XXXIII,‎ , p. 74
  9. Alfred Campion, « Note sur l’école de dressage et d’équitation de Caen », L'Annuaire des cinq départements de l'ancienne Normandie, Caen, Le Blanc-Hardel, vol. 41,‎
  10. Octave Lignier, « Essai sur l'histoire du jardin des plantes de Caen », Bulletin de la société linnéenne de Normandie, Caen, E. Lanier, 5e série, vol. 8,‎ , p. 56
  11. Pascal Liévaux et Hélène Rousteau-Chambon (dir.), Jacques V Gabriel et les architectes de la façade atlantique : Actes du colloque de Nantes du 26-28 septembre 2002, Paris, Éditions Picard, , « Les architectes du roi et l'architecture communale des villes atlantiques », p. 179-181
  12. Georges Dubosc, « Les Tremblements de terre en Normandie », Journal de Rouen,‎
  13. Robert Patry, Une ville de province : Caen pendant la Révolution de 1789, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1983, pp. 207–208
  14. Charles-Hippolyte Pouthas, « L'École centrale du Calvados – Organisation et fonctionnement depuis l'ouverture de l'École jusqu'à la fin de l'an X (1796-1802) », dans les Mémoires de l'Académie nationale des sciences, arts et belles-lettres de Caen, Caen, Henri Delesques, 1912, p. 269 [lire en ligne]
  15. Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements et avis du Conseil d'État, 1826, t. 12, p. 502 [lire en ligne]
  16. Jean-Baptiste Duvergier, Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlemens et avis du Conseil d'État de 1788 à 1824, Paris A. Guyot, Bousquet, 1834-1845, Tome 15, 2e édition, p. 87 [lire en ligne]
  17. Exposition en ligne sur le site de la ville de Caen : Émeute à Caen en 1812
  18. Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements et avis du Conseil d'État, 1828, t. 28, p. 343 [lire en ligne]
  19. Ibid., 1828, t. 23, p. 334 [lire en ligne]
  20. Ibid., 1828, t. 23, p. 357 [lire en ligne]
  21. Ibid., 1822, t. 24, p. 120 [lire en ligne]
  22. Octave Lignier, op. cit., p. 104
  23. Victor Amand Toussaint, Indicateur complet de la ville de Caen, guide des étrangers, contenant les adresses de tous les habitans, et précédé d'une notice historique sur Caen et ses monumens, Caen, A. Avonde, 1836 p. 84 [lire en ligne]
  24. Grégoire-Jacques Lange, Éphémérides normandes, Caen, Imprimerie de Bonneserre, 1833, tome 1, p. 72
  25. Ibid., pp. 145–147
  26. a b et c « Les épidémies cholériques à Caen », Le bonhomme normand,‎
  27. Site de la Société française d'archéologie
  28. Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements et avis du Conseil d'État, 1890, p. 137 [lire en ligne]
  29. Ibid., 1837, t. 37, p. 218 [lire en ligne]
  30. Ibid., 1841, p. 495 [lire en ligne]
  31. Pierre Coftier, « La colonie agricole et industrielle Saint-Gilles de Caen » dans le catalogue de l'exposition Enfances normandes 1760 – 1960, Conseil général du Calvados, 23 juin – 30 septembre 2007, pp. 24–26
  32. Ibid., 1848, pp. 409–410 [lire en ligne]
  33. « Informations », L'Ordre et la Liberté,‎
  34. Revue générale d administration, Paris, Berger-Levrault et Cie, septembre-décembre 1883, p. 262 [lire en ligne]
  35. Guillaume-Stanislas Trébutien, Caen, son histoire, ses monuments, son commerce et ses environs, guide du touriste, Caen, F. Le Blanc-Hardel, 1870 ; Brionne, le Portulan, Manoir de Saint-Pierre-de-Salerne, 1970, pp. 303–304
  36. L'Ordre et la Liberté, édition du 26 février 1856
  37. idib., p. 331
  38. Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements et avis du Conseil d'État, 1862, pp. 419–420 [lire en ligne]
  39. Le bonhomme normand du 15 octobre 1874
  40. « Édilité », Le bonhomme normand,‎
  41. « Voyage du président de la République », Le bonhomme normand,‎
  42. « L'expulsion des Recollets », Le bonhomme normand,‎
  43. Ibid., 1881, p. 330 [lire en ligne]
  44. Supplément à L'Ouest-Éclair - édition de Caen, 22 avril 1922
  45. « Les bêtises municipales », Le bonhomme normand,‎
  46. « Il est enlevé », Le bonhomme normand,‎
  47. « Le lawn-tennis club de Caen », Le journal de Caen,‎
  48. « Programme des fêtes avec ministre » dans Le bonhomme normand, 30e année, no 22, 1er au 7 juin 1894
  49. « Au conseil municipal », Journal de Caen,‎
  50. « Les omnibus-tramways », Journal de Caen,‎
  51. Véronique Lesbaudits, « Les débuts du cinéma dans le Calvados (1895-1914) », Annales de Normandie, 1993, vol. 43, no 3, p. 202
  52. « Le téléphone de Caen : inauguration du réseau bas-normand », Journal de Caen,‎
  53. « Les fêtes caennaises », Journal de Caen,‎
  54. « Bourse du travail », Journal de Caen,‎
  55. Revue générale d'administration, Paris, Berger-Levrault et Cie, janvier-avril 1905, p. 376 [lire en ligne]
  56. « 60e anniversaire dy syndicat d'initiative de Caen », Le mois à Caen, no 61,‎
  57. Véronique Lesbaudits, op. cit., p. 211
  58. « Le nouveau barrage », L'Ouest-Éclair - édition de Caen,‎
  59. « Le collège de jeunes filles », Ouest Éclair - édition de Caen,‎ (lire en ligne)
  60. « Au conseil municipal », L'Ouest-Éclair - édition de Caen,‎ (lire en ligne)
  61. « Caen-extension », L'Ouest-Éclair - édition de Caen,‎ (lire en ligne)
  62. « L'inauguration du nouveau service d'autobus », L'Ouest-Éclair - édition de Caen,‎ (lire en ligne)
  63. Ginette Lemarchand, « Juin 1936 à Caen » dans Le Mouvement social, Paris, les Éditions ouvrières, juillet-septembre 1936, no 56, pp. 75–85 [lire en ligne]
  64. « La nouvelle utilisation de la place Courtonne », L'Ouest-Éclair - édition de Caen,‎ (lire en ligne)
  65. Yves Lecouturier, « La section spéciale de Caen (1941-1944) », Vingtième Siècle. Revue d'histoire, no 28,‎ , p. 107-114 (lire en ligne)
  66. « Université de Caen », notice no PA14000102, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  67. « Ancienne chambre de commerce et d'industrie », notice no PA14000032, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  68. « Entreprise Legallais : historique »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur entreprise-legallais.com.
  69. « Église Saint-Julien », notice no PA14000061, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  70. « PA14000055 », notice no merimee, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  71. « Réservoir ou château d'eau de la Guérinière », notice no PA14000087, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  72. « Chapelle du Bon Sauveur », notice no PA14000064, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  73. « Église du Sacré-cœur de la Guérinière », notice no PA14000051, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  74. « Le viaduc de la Cavée a été inauguré samedi », Caen 7 jours,‎
  75. « 1965, une grande année pour Caen », Caen 7 jours,‎
  76. « Treize maires de l'agglomération caennaise s'associent », Caen 7 jours,‎
  77. a et b « La voix est libre : Mai 68 à Caen », France 3 Basse-Normandie, samedi 24 mai 2008
  78. « Le mont de piété de Caen fermera ses portes le 1er janvier 1969 », Caen 7 jours,‎
  79. « Histoire de la Comédie de Caen »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur comediedecaen.com, Comédie de Caen.
  80. « Le drugstore Saint-Pierre ouvre ses portes samedi », Caen 7 jours,‎
  81. « Caen en sens unique », Liberté de Normandie,‎
  82. « Le grand district urbain de Caen est né hier entre le groupe des huit », Liberté - Le Bonhomme libre,‎
  83. « Une page se tourne sur l'histoire de Caen...la gare routière avait 43 ans », Liberté-Le Bonhomme normand,‎
  84. Bulletin du conseil municipal, séance du 23 mars 2008 [lire en ligne] [PDF]

Voir aussi

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