Charlotte Moore Sitterly

Charlotte Moore Sitterly
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Ercildoun (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 91 ans)
WashingtonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Charlotte Emma Moore-SitterlyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
américaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Swarthmore College (baccalauréat universitaire) (jusqu'en )
Université de Californie à Berkeley (doctorat) (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Astronome, physicienne, astrophysicienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Bancroft W. Sitterly (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Influencée par
Henry Norris RussellVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Charlotte Moore Sitterly ( à Ercildoun, près de Coatesville en Pennsylvanie - à Washington, D.C.) est une astrophysicienne américaine dont la carrière a été marquée par ses travaux sur l'analyse spectroscopique du soleil et des étoiles. Elle fut parmi les six premières femmes à recevoir le Federal Woman's Award en 1961. Elle avait été, en 1949, la première scientifique admise en tant qu'associé étranger par la Royal Astronomical Society.

Biographie

Charlotte Moore est née en 1898 à Ercildoun, en Pennsylvanie[1]. Ses parents, quakers[2], étaient dans l'enseignement et la poussèrent à étudier. Diplômée en mathématiques en 1920 du Swarthmore College, elle devient l'assistante de Henry Norris Russell à l'observatoire de l'Université de Princeton[1] où elle commença à pratiquer la spectroscopie. Elle travailla également à l'observatoire du Mont Wilson[1] avec Charles Edward St. John (en) et publia, en 1928 une monographie sur le spectre solaire, et une version révisée de Preliminary Table of Solar Waves Lengths, de Henry Rowland[1] .

En 1931, elle obtient son doctorat à Berkeley avec une thèse sur l'analyse spectrographique des taches solaires[1],[3], et revient à Princeton où elle travaillera jusqu'en 1945[3]. C'est aussi à Princeton qu'elle rencontre, et épouse en 1937, le physicien et astronome Bancroft Walker Sitterly.

En 1945, Moore rejoint le National Bureau of Standards (devenu le National Institute of Standards and Technology en 1988) à Washington, D.C, dans la section de spectroscopie dirigée alors par William Meggers (en). Son travail au sein du NBS résulte notamment dans la publication, entre 1949 et 1958, des trois volumes de l'ouvrage de référence Atomic Energy Levels as Derived from the Analyses of Optical Spectra.

Parmi ses découvertes notables, on note sa découverte de la possibilité de la présence de technétium à l'état de traces dans le soleil en 1952[1].

Moore quitte le NBS en 1968. Elle travaille à la Division des sciences de l'espace du Naval Research Laboratory jusqu'en 1978.

Elle meurt d'un arrêt cardiaque en 1990 à son domicile de Washington[1].

Distinctions et récompenses

Liens externes

  • Ressource relative à l'astronomieVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Biographical Encyclopedia of Astronomers
  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Den Store Danske Encyklopædi
    • Dictionnaire universel des créatrices
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Pays-Bas
    • Israël
    • NUKAT
    • Tchéquie
    • WorldCat
  • Biographie sur le site bookrags.com
  • (en) Courte biographie sur le site The Bruce Medalists de l’Astronomical Society of the Pacific (la page affiche en plus une photo du lauréat et propose plusieurs liens web)

Notes et références

  1. a b c d e f g h i j et k Florence Durret, « Moore, Charlotte Emma (épouse Sitterly) [Ercildoun, Pennsylvanie 1898 - Washington 1990] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 3010-3011
  2. (en) Elizabeth Landau, « How Charlotte Moore Sitterly Wrote The Encyclopedia of Starlight », Smithsonian Magazine,‎ (lire en ligne)
  3. a et b (en) Vera C. Rubin, « Charlotte Moore Sitterly », Journal of Astronomical History and Heritage, vol. 13, no 2,‎ , p. 145–148 (ISSN 1440-2807, lire en ligne)
  4. a et b (en) Courte biographie sur le site The Bruce Medalists de l’Astronomical Society of the Pacific (la page affiche en plus une photo du lauréat et propose plusieurs liens web)
  • icône décorative Portail de l’astronomie
  • icône décorative Portail des États-Unis