Charles Gabriel César Gudin
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Député français | |
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Sénateur du Second Empire |
Naissance | Bitche |
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Décès | (à 75 ans) Paris |
Nationalité | française |
Activités | Homme politique, officier |
Père |
Grade militaire | |
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Distinctions | |
Archives conservées par | Service historique de la Défense (GR 7 YD 1265)[1] |
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Charles Gabriel César Gudin, 2e comte Gudin et de l’empire (1812), est un général et homme politique français né le à Bitche (Moselle) et décédé le à Paris 1er[2],[3].
Biographie
Fils de Charles Étienne Gudin, Charles Gudin entre dans la carrière militaire en 1812 en tant que page de la maison de l'empereur, il a alors 14 ans.
Durant la première Restauration, il est nommé sous-lieutenant des gardes du corps de Louis XVIII mais redevient premier page de Napoléon Ier durant les Cent-Jours.
Lieutenant au 3e régiment de hussards en 1817, il est capitaine aux hussards de Chartres en 1823 et suit son oncle, Pierre-César Gudin, en tant qu'officier d'ordonnance pendant l'expédition d'Espagne.
Promu chef d'escadron en 1830, il participe en 1831 à la campagne des Dix-Jours et il est promu lieutenant-colonel du 7e régiment de chasseurs en 1834.
Il est colonel du 2e régiment de lanciers en 1839 et maréchal de camp en 1846.
À la suite du décès du député Virgile Schneider, il se présente, en août 1847, à l'élection législative partielle[réf. nécessaire] et est élu député du 6e collège de la Moselle[2] (Sarreguemines). Il siège dans la majorité soutenant la Monarchie de Juillet jusqu'en février 1848 et la révolution de 1848.
Général de division en 1852, il est commandant de la 2e région militaire à Rouen de 1851 à 1862 et inspecteur général de la cavalerie de l'armée de Paris.
Il prend sa retraite en 1863 et devient sénateur du Second Empire, par décret impérial, de 1865 au 4 septembre 1870. Durant la guerre franco-allemande de 1870, il est nommé commandant de la division militaire de Rouen, puis de la 10e division militaire à Montpellier, où il reste en fonction jusqu'au 15 avril 1871.
Il a attaché son nom à une réforme du harnachement de la cavalerie et à un modèle de selle.
Il est gouverneur du palais impérial de Fontainebleau[2].
Mariage / descendance
Il épouse le 6 avril 1836 Eve Sophie Stéphanie Mortier de Trévise (1811 – 1880)[2], fille du duc de Trévise (1768-1835), dont deux enfants : Césarine Eve Louise Gudin (1837-1872) et Charles Napoléon César Gudin, 3e comte Gudin (1840-1911), et postérité notamment dans la famille d'Orléans de Rère.
Décorations
- 21 mars 1831 : Chevalier de la Légion d'honneur
- 28 avril 1831 : Officier de la Légion d'honneur
- 10 août 1858 : Commandeur de la Légion d'honneur
- 15 août 1860 : Grand officier de la Légion d'honneur
- Chevalier de Charles III d'Espagne[2]
- Grand-aigle de la Légion d'honneur[2]
- Médaillé de Sainte-Hélène[2]
- Officier de l'Ordre de Léopold de Belgique[2]
Sources
- « Charles Gabriel César Gudin », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Notes et références
- ↑ « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
- ↑ a b c d e f g et h « Restauration de la tombe des Généraux Gudin à Saint-Maurice-sur-Aveyron », sur aspgatinais.canalblog.com, Association de Sauvegarde du Patrimoine du Gâtinais, (consulté en ).
- ↑ Archives de Paris. V4E 2518 page 6. Acte de décès n°40
Liens externes
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