Charles-Georges Boyer

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Boyer.

Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avec Georges Boyer.

Charles-Georges Boyer
Description de l'image defaut.svg.

Données clés
Naissance
Paris, Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Décès
Paris, Premier Empire
Activité principale Éditeur de musique
Années d'activité Éditeur : 1778–1796 (18 ans)

modifier Consultez la documentation du modèle

Charles-Georges Boyer (Paris, 1743 - Paris, 1806 ou 1807) est un éditeur de musique français de la fin du XVIIIe siècle.

Biographie

Boyer est écuyer du Roi lorsqu'il épouse Marie-Rose Le Menu le [1]. En , sa femme s'associe avec sa mère, Roze Le Menu, dans leur entreprise d'édition musicale, sous le nom d'enseigne « À la clef d'or ». Le commerce a été fondé par Christophe Le Menu en 1758. L'association des Dames Lemenu et Boyer s'achève en 1783. La même année Boyer rachète à sa belle-mère la société, alors que dès le [1], il s'était investi dans l’entreprise.

Page de titre des trois sonates opus 5 de Jan Ladislav Dussek, dédiées à Hélène de Montgeroult, éditées par Charles-Georges Boyer en 1788.

Les catalogues émis sous son nom, confondent les œuvres publiés antérieurement par Madame Le Menu[1]. En 1784, Boyer achète le fonds de l’éditeur Jean-Baptiste Venier.

Ses différentes adresses parisiennes de 1778 à 1796 sont : Rue du Roule (1778–83) ; rue Neuve-des-petits-Champs (1783–1785) ; rue de Richelieu (1785–1793) ou rue de la Loi (1793–1796, en raison des changements de nom pendant la Révolution), dans l'ancien café de Foy.

En 1796, il vend son fonds à l'éditeur Jean-Henri Naderman qui se donne pour son successeur, conservant rue de la Loi, l'enseigne À la clef d'or.

Le répertoire que publie Boyer embrasse tout ce qui alors est à la mode : symphonies, symphonies concertantes, concertos, musique de chambre et des choses moins sérieuses tels des arrangements d'opéra-comiques et des airs. On trouve à son catalogue des compositeurs italiens, Boccherini, Cambini, Clementi, Lorenziti et Sarti ; germaniques, tels que Haydn, Stamitz, Vaňhal, Kreutzer, Leopold Kozeluch et Sterkel. En revanche, les compositeurs français y sont minoritaires[1]. Il publie aussi la traduction de la méthode de violon de Leopold Mozart, Versuch einer gründlichen Violinschule, en 1770, dans la traduction de Valentin Roeser.

Bibliographie

  • (en) Anik Devriès, The New Grove Dictionary of Music and Musicians (édité par Stanley Sadie) : Boyer, Charles-Georges, Londres, Macmillan, seconde édition, 29 vols. 2001, 25000 p. (ISBN 978-0-19-517067-2, lire en ligne)

Notes et références

  1. a b c et d Grove 2001

Liens externes

  • Ressource relative à la musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Répertoire international des sources musicales
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • NUKAT
    • Portugal
    • WorldCat
v · m
France
Angleterre
Autriche
Allemagne
Italie
Suisse
  • icône décorative Portail de la musique classique
  • icône décorative Portail du classicisme
  • icône décorative Portail du XVIIIe siècle
  • icône décorative Portail de l’édition
  • icône décorative Portail de la France