Charles-Félix Maillet du Boullay
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Charles-Félix Maillet du Boullay
| Maire d'Herqueville | |
|---|---|
| à partir de |
| Naissance | 13 ventôse an III La Bouille |
|---|---|
| Décès | (à 83 ans) Herqueville |
| Sépulture | Herqueville, cimetière monumental de Rouen  |
| Nom de naissance | Charles-Félix Maillet |
| Nationalité |  France |
| Formation | Lycée Pierre Corneille de Rouen |
| Activité | Architecte |
| Enfant |
| Membre de |
|---|
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Charles-Félix Maillet du Boullay ( - ) est un architecte français.
Biographie
Famille et vie privée
Charles Félix Maillet naît à La Bouille, le 13 ventôse an III, fils de Christophe Gaspard Nicolas, rentier et de Marie Victoire Valla.
Il se marie le à Rouen avec Élise Clotilde Enault. Il vit alors au no 72 quai du Havre à Rouen. L'année suivante, le couple donne naissance à Charles Maillet du Boullay, appelé à poursuivre la carrière de son père.
Par jugement du tribunal de Première instance de Rouen du , son nom devient Maillet du Boullay.
Il décède le à Herqueville, à son domicile. Il est inhumé dans le cimetière monumental à Rouen[1].
Formation
En 1809, il intègre le lycée impérial de Rouen, où il prépare l'École polytechnique[2], avant de s'orienter vers l'école des Beaux-Arts[3].
Carrière d'architecte
En 1820, il est nommé architecte de la ville de Rouen, fonction qu'il quitte en 1835. Dans ce cadre, il réalise l'aménagement du cimetière monumental et l'agrandissement de l'hôtel de ville de Rouen[2].
Il est reçu le à l'Académie de Rouen.
Après l'effondrement de l'un de ses immeubles, il est condamné en 1827[4], avant d'être relaxé[5].
Activités politiques
Il devient par héritage propriétaire du domaine d'Herqueville : il est élu maire de la commune en 1856.
Réalisations
- création du péristyle et restauration de l'hôtel de ville à Rouen - 1825
- restauration de l'église Saint-Ouen à Rouen
- reconstruction de l'église Saint-Paul à Rouen - 1827-1829
- bâtiments du cimetière monumental (portails, chapelle et croix monumentale) à Rouen[2]
- immeuble (boutique Le Printemps) à l'angle de la rue du Gros-Horloge et de la rue des Carmes à Rouen (en lieu et place des vestiges de l'église Saint-Herbland)[6],[7]
- passage Saint-Herbland, associé à l'immeuble ci-avant
- annexes du théâtre à Rouen
- reconstruction du château des États au Vaudreuil[8]
Notes et références
- ↑ Jean-Pierre Chaline (dir.), Mémoire d'une ville, le Cimetière monumental de Rouen, Rouen, Société des Amis des monuments rouennais, (ISBN 2-9509804-1-4).
- ↑ a b et c Jean-Pierre Chaline et Michel Benoist, Mémoire d'une ville : le Cimetière monumental de Rouen, Société des Amis des monuments rouennais, (ISBN 2-9509804-1-4 et 978-2-9509804-1-0, OCLC 50823332, lire en ligne)
- ↑ Marie-Laure Crosnier Leconte, « Maillet-Duboullay, Félix », sur AGORHA (consulté le )
- ↑ Le Constitutionnel, .
- ↑ Le Constitutionnel, .
- ↑ « Immeuble », notice no IA00022171.
- ↑ Le Printemps, pss.architecture.
- ↑ Notice no IA00018034.
Bibliographie
- Biographie rédigée par Marie-Laure Crosnier Leconte : Institut national d'histoire de l'art [1]
Liens externes
- Ressource relative à la recherche
: - La France savante
- Ressource relative aux beaux-arts :
- AGORHA
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