Centre hospitalier du Rouvray

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Centre hospitalier du Rouvray
L'asile départemental de Saint-Yon vers 1905.
Histoire
Fondation
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Cadre
Type
Forme juridique
Domaine d'activité
Activités hospitalièresVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège
Pays
 FranceVoir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
49° 25′ 14″ N, 1° 05′ 32″ EVoir et modifier les données sur Wikidata
Organisation
Site web
www.ch-lerouvray.frVoir et modifier les données sur Wikidata
Identifiants
SIREN
267602175Voir et modifier les données sur Wikidata
OpenCorporates
fr/267602175Voir et modifier les données sur Wikidata
Carte

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Le Centre hospitalier du Rouvray est un établissement hospitalier situé sur les communes de Sotteville-lès-Rouen et Saint-Étienne-du-Rouvray.

Historique

Établi à partir de 1822 à Saint-Yon dans le quartier Saint-Clément de Rouen, il est le premier asile d'aliénés en France[1]. En 1845, l'établissement accueille plus de 600 malades[2]. À la demande du médecin-chef Parchappe, le conseil général de la Seine-Inférieure décide en 1849 de l'achat d'un nouveau site de 37 hectares au lieu-dit Les Quatre-Mares à Sotteville-lès-Rouen. Les bâtiments de Quatre-Mares (1850-1854) sont dus à l'architecte Henri Charles Grégoire tandis que ceux de Saint-Yon (1875-1879) sont dus à Louis-François Desmarest. En 1864, l'asile accueille 1541 malades[3]. L'éditeur Eugène Forcade y est interné en 1868. Achille Foville fils (1831-1887) est le médecin-chef de l'établissement de 1872 à 1880.

En 1920, les asiles d'aliénés de Quatre-Mares[4] et de Saint-Yon[5], respectivement pour hommes et pour femmes, fusionnent sous le nom de « maison de santé départementale », devenue centre hospitalier du Rouvray[6]. Antonin Artaud y est interné en 1937.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'hôpital est bombardé le [7], dans la nuit du 18 au et pendant la semaine rouge.

Le site du musée Art et Déchirure.

Le musée Art et Déchirure, implanté au Centre hospitalier du Rouvray, expose une collection d'art singulier rassemblée durant les divers festivals Art et déchirure qui se sont déroulés depuis trente ans[8].

Notes et références

  1. « De l’asile Saint-Yon au CH Rouvray, Rouen célèbre les 200 ans du 1er hôpital psychiatrique de France », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne)
  2. Journal de Rouen, 26 août 1845, p. 2.
  3. Journal de Rouen, 4 septembre 1864, p. 2.
  4. BNF 10763174.
  5. BNF 10762637.
  6. Rapport d'observations définitives sur la gestion du centre hospitalier spécialisé en psychiatrie de Saint-Étienne-du-Rouvray, chambre régionale des comptes de Haute-Normandie, , 22 p. (lire en ligne).
  7. Gontran Pailhès (préf. Pierre Varenne), Rouen et sa région pendant la guerre 1939-1945, Rouen, Henri Defontaine, , 309 p. (lire en ligne), p. 157.
  8. Site du musée Art et Déchirure.

Voir aussi

Bibliographie

  • Amédée Fraigneau, Rouen bizarre, Rouen, Schneider frères, , p. 141-170.
  • Guy Pessiot, Histoire de l'agglomération rouennaise : La Rive Gauche, Éditions PTC, , 288 p. (ISBN 978-2-906258-21-1, lire en ligne), p. 260-261.
  • Guy Pessiot, Les Communes de l’agglomération de Rouen, vol. 2, éditions des Falaises, , 512 p. (ISBN 978-2-84811-063-9), p. 472-473

Articles connexes

Liens externes

  • Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata
  • Ressource relative à la santéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Fichier national des établissements sanitaires et sociaux
  • Ressource relative aux organisationsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • SIREN
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
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