Caroline Unger

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Caroline Ungher
Caroline Unger
Biographie
Naissance
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VienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
FlorenceVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
autrichienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Artiste lyriqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Johann Karl Unger (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
François Sabatier-Ungher (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Tessiture
Contralto, soprano, mezzo-sopranoVoir et modifier les données sur Wikidata
Maîtres
Aloysia Weber, Domenico Ronconi (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Caroline Unger, née à Vienne le et morte à Florence le , est une contralto austro-hongroise.

Biographie

Elle étudia en Italie, où elle eut comme professeurs Aloysia Weber Lange et Domenico Ronconi. Elle fit ses débuts dans sa cité natale en 1821 dans Così fan tutte.

Elle fit la rencontre de Franz Liszt lorsqu'elle était alors âgée de 19 ans le où il se produisait également dans un concerto à Vienne. Elle lui fit alors forte impression[1].

Trois ans plus tard, elle fut amenée à chanter la neuvième Symphonie et la Missa Solemnis de Ludwig van Beethoven lors de leur création[2]. Elle est mémorable pour son rôle dans la fameuse anecdote concernant les applaudissements lors de la première de la Neuvième symphonie de Beethoven - c'est elle qui aurait retourné le compositeur complètement sourd pour recevoir les applaudissements tonitruants de son public... Elle se consacra ensuite à des œuvres italiennes. On compte ainsi parmi les opéras écrits pour elle La Straniera de Vincenzo Bellini ainsi que Maria de Rudenz et Parisina de Gaetano Donizetti. Unger connut un grand succès au Théâtre des Italiens à Paris en 1833.

En 1841, elle épousa François Sabatier et se retira de la scène.

Caroline Unger est également connue comme compositrice. Sur des textes de son époux ou de poètes adulés (Lamartine, Heine, Geibel...) elle a écrit des lieder[3].

Notes et références

Notes

  1. Zsolt Harsányi, La vie de Liszt est un roman, Actes Sud, 1986, p. 59-69.
  2. Elisabeth Brisson, Guide de la musique de Beethoven, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », , 878 p. (ISBN 2-213-62434-8, EAN 9 782213 624341), p. 762
  3. « Lieder, Mélodies et Stornelli (Caroline Unger) » (consulté le )

Ouvrages de référence

  • (en) David Ewen, Encyclopedia of the Opera, New York, Hill and Wang, 1963 (OCLC 853995549)

Liens externes

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