Carl Muth

Cet article est une ébauche concernant une personnalité allemande.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Muth.

Carl Muth
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
WormsVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
Bad ReichenhallVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
allemandeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Écrivain, historien de la littérature, journaliste d'opinionVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
La Rose blancheVoir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Carl Borromäus Johann Baptist Muth (également orthographié Karl), né le à Worms et mort le à Bad Reichenhall, est un écrivain, historien de la littérature et éditeur allemand. Surtout connu pour avoir fondé et édité le revue religieuse et culturelle Hochland (de), il est l'un des représentants du Reformkatholizismus et de l'existentialisme catholique. Il est opposant au nazisme, et proche de la Rose blanche.

Pendant ses séjours à Paris en 1892/1893 et à Rome en 1893 Muth s’occupe avec l’histoire de l’art ainsi qu’avec des questions sociales. Il devient rédacteur du journal Der Elsässer, puis, de 1895 à 1902 il occupe le poste du rédacteur en chef du magazine mensuel suisse Alte und neue Welt. En 1903 il crée la revue Hochland qui devient une platforme de dialogue d‘intellectuels. Son but principale est de monter le niveau de la littérature catholique[1].

En décembre 1933, Muth comparait comme témoin de la défense dans le procès contre l‘ancien député du Reichstag Friedrich Dessauer (de) déclarant que l‘accusé est digne de toute confiance. A partir du même mois, sa revue Hochland est censurée.

Peu après l’interdiction du Hochland par la Reichspressekammer en juin 1941, Muth rencontre le fondateur de la Rose blanche Hans Scholl. Après l’arrestation de Hans et Sophie Scholl en 1943, la maison de Muth est fouillée par la Gestapo. Gravement malade, Muth meurt en 1944.

Page de la revue Hochland (de) (1934).

Bibliographie

  • Konrad Ackermann (de), Der Widerstand der Monatsschrift Hochland gegen den Nationalsozialismus. Kösel, Munich, 1965.
  • Winfried Becker, « Muth, Carl Borromäus Johann Baptist », dans Biographisch-Bibliographisches Kirchenlexikon (BBKL), vol. 6, Herzberg, (ISBN 3-88309-044-1, lire en ligne), col. 396-402 (Article sur Internet Archive)
  • (de) Manfred Weitlauff (de), « Muth, Carl (Karl) », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 18, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 644–646 (original numérisé).
  • Walter Ferber (de), Karl Muth (1867–1944). Dans: Jürgen Aretz (de), Rudolf Morsey, Anton Rauscher (de) (dir.), Zeitgeschichte in Lebensbildern, Aus dem deutschen Katholizismus des 19. und 20. Jahrhunderts, Volume 1, Aschendorff Verlag GmbH & Co. KG, Münster, 2022, (ISBN 978-3-402-06112-1), p. 94–102. (Digitalisat)

Références

  1. Walter Hömberg, « Thomas Pittrof (Hg.): Carl Muth und das Hochland (1903-1941) », Communicatio Socialis, vol. 51, no 4,‎ , p. 513–515 (ISSN 0010-3497, DOI 10.5771/0010-3497-2018-4-513, lire en ligne, consulté le )

Liens externes

  • Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Brockhaus
    • Deutsche Biographie
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
    • IdRef
    • LCCN
    • GND
    • Pays-Bas
    • Pologne
    • NUKAT
    • Norvège
    • Tchéquie
    • Portugal
    • WorldCat
  • icône décorative Portail de l’édition
  • icône décorative Portail du catholicisme
  • icône décorative Portail du Grand-duché de Hesse
  • icône décorative Portail de la république de Weimar