Camille Crenier

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Camille Crenier
Naissance
Décès
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Ablain-Saint-NazaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
SculpteurVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Académie de France à Rome (-)
École nationale supérieure des beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

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Henri Camille Crenier, né le dans le 20e arrondissement de Paris[1] et « Mort pour la France » le sur la colline de Notre-Dame-de-Lorette à Ablain-Saint-Nazaire[2], est un sculpteur français, lauréat du prix de Rome en 1908.

Biographie

Né dans une famille pauvre, Camille Crenier entre à 1897 à l'École des beaux-arts de Paris où il est l'élève d'Alexandre Falguière, de Raoul Larche, d'Antonin Mercié et de Laurent Marqueste. Il participe aux concours du prix Chenavard et expose au Salon des artistes français, où il obtint en 1897 et 1901 une mention honorable (en 1901 pour son groupe Sous les Étoiles) puis une médaille de 3e classe en 1908[3].

En 1908, Devant le Crépuscule lui vaut une seconde médaille. la même année, avec Sophocle, adolescent, chante la victoire de Salamine, il obtient le prix de Rome, pour lequel il avait déjà concouru trois fois.

Durant son séjour à la villa Médicis à Rome, Crenier conçoit La Jacquerie, et un Berger, figure en marbre restée inachevée.

De retour en France, il devient professeur à l'École Germain-Pilon.

Crenier occupe un atelier rue des Princes, à Boulogne-Billancourt. Après sa mort, on y trouve entre autres un projet de Monument à Gambetta pour le 20e arrondissement de Paris et un projet de Monument à François Viète.

Lors de la Première Guerre mondiale, Camille Grenier, caporal au 3e bataillon de chasseur à pied, tombe à Notre-Dame-de-Lorette, où il est inhumé dans la nécropole.

Œuvres

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  • Première Tristesse
  • Appel à l'humanité contre l'alcoolisme

Notes et références

  1. Archives de Paris 20e, acte de naissance no 1364, année 1880 (sans mention marginale de décès)
  2. Site Mémoire des hommes, ministère de la Défense, base des soldats morts pour la France, fiche individuelle de Camille Crenier
  3. René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 331

Annexes

Bibliographie

  • Paul Ginisty, Les artistes morts pour la patrie, août 1914-décembre 1915, Librairie Félix Alcan, 1916, p. 67–69. Consultable sur archive.org

Liens externes

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    • Bénézit
    • Musée d'Orsay
  • Notice du projet de Monument à François Viète sur la base Arcade.
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