CAE 510
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La CAE 510 est le nom d'un ordinateur fabriqué à partir de 1962 par la Compagnie européenne d'automatisme électronique. Il s'agissait d'une adaptation de la machine américaine Ramo-Wooldridge RW 530 et destinée au marché civil.
Éléments techniques
Cette machine disposait d'une mémoire à tores de ferrite composée de mots de 18 bits plus un bit de parité.
Une configuration classique comportait les périphériques suivants :
- lecteur de cartes perforées,
- Perforateur de cartes perforées,
- lecteur de ruban perforé optique,
- perforateur de ruban,
- dérouleur de bandes magnétiques,
- machine à écrire IBM "à boule" qui servait d'organe de dialogue et d'impression.
Logiciels
Cette machine ne possédait pas de système d'exploitation.
La programmation en langage machine se faisait à deux niveaux : un langage de base très rudimentaire et un jeu de macro-instructions.
Les langages disponibles étaient les suivants :
- un interpréteur Algol 60,
- un compilateur Fortran.
Un interpréteur LISP avait également été développé[1]
Utilisation
La CAE 510 a servi notamment dans des centres de recherche et par exemple :
- Le Laboratoire central des ponts et chaussées (1964-1969) pour des études de stabilité des talus, la stabilité des tunnels, la modélisation des chaussées en ciment[2], etc.
- Le Laboratoire de Biométrie de l'université de Lyon, entre 1971 et 1974[3]
- Les facultés de Nancy[4] se partageaient une configuration de base (telle que celle qui est décrite plus haut).
- Le Commissariat à l'énergie atomique pour des utilisations individuelles[5], et par exemple pour une Chambre à bulles à Saclay.
On la retrouve aussi dans des contextes liés à la Défense nationale :
- Ministère d'état chargé de la défense nationale ;
- Base aérienne 721 Rochefort-Saint Agnant.
Enfin, elle a également été utilisée dans des contextes industriels :
- Mise en page des journaux Le Figaro et Paris-Normandie ;
- À la Régie Renault, pour piloter une fraiseuse et une table traçante ;
- À la Société européenne de propulsion, sur un banc de test pour les moteurs des avions Mirage.
Voir aussi
Références externes
- sur le site Aconit, Du CAE 130 à IRIS 65M : Six ans de la division militaire de CAE-CII.
Notes et références
- ↑ Patrick Greussay Manuel de référence du système LISP 510, fonctionnant sur l'ordinateur CAE 510 de la Compagnie Européenne d’Automatisme Électronique, manuel, 1973 [1].
- ↑ D'après M. Rabechault, « L'informatique au Laboratoire Central des Ponts et Chaussées », Bull. des LPC, , p. 135-138.
- ↑ Archives Pontier
- ↑ Voir La CAE 510 du Centre de Calcul de Nancy sur le réseau Wicri
- ↑ Albert Amouyal Les débuts de l'informatique au Commissariat à l'énergie atomique (1952-1972) in Colloque sur l'Histoire de l'Informatique en France CNAM Paris 1990, accessible en ligne vérifié le 15 février 2008
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