César-Auguste Ginoux-Defermon : Biographie, Sources, Notes et références, Voir aussi Wikipédia, l'encyclopédie libre

César-Auguste Ginoux-Defermon

Fonctions
Député de la Loire-Atlantique
8 février 1871 - 21 mai 1889
Conseiller général de la Loire-Atlantique
1871-1889

Titre de noblesse
Comte

Biographie
Naissance	20 avril 1828 Ancien 10e arrondissement de Paris
Décès	20 mai 1889 (à 61 ans) Moisdon-la-Rivière
Nationalité	Française
Activité	Homme politique
Parentèle	Charles Ginoux-Defermon (neveu) Jacques Defermon (grand-père)

Autres informations
Propriétaire de	Château de Sucy-en-Brie
Partis politiques	Appel au peuple Union des droites
Membre de	Œuvre de l'hospitalité de nuit
Distinction	Chevalier de la Légion d'honneur‎

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César-Auguste Ginoux-Defermon^[1] est un homme politique français né le 20 avril 1828 à Paris et mort le 20 mai 1889 à Moisdon-la-Rivière (Loire-Atlantique).

Biographie

Fils de Philibert Ginoux, directeur de l'enregistrement, et petit-fils du comte Jacques Defermon, conventionnel et ministre de Napoléon I^er, César-Auguste Ginoux entre dans l'administration comme auditeur au Conseil d’État sous le second Empire.

Il est autorisé par décret du 18 mars 1865 à recueillir, à la mort de ses oncles Defermon, le titre de comte héréditaire. Confirmé par arrêté ministériel du 27 décembre 1884^[2].

Après la révolution du 4 septembre 1870, il se présente, comme candidat à l'Assemblée nationale, sur la liste conservatrice de la Loire-Inférieure, et est élu. Il prend place dans le groupe de l'Appel au peuple, dont il devient secrétaire de ce groupe.

En 1871, il est conseiller général de la Loire-Inférieure, élu pour canton de Moisdon-la-Rivière.

Aux élections du 20 février 1876, il se présente dans l'arrondissement de Châteaubriant comme candidat du comité national, conservateur et partisan de la doctrine de l'Appel au peuple, et est élu, au second tour de scrutin. Il reprend sa place à la droite bonapartiste, soutient le cabinet du 16 mai, et est réélu, après la dissolution de la Chambre, le 14 octobre 1877.

Ginoux-Defermon vote contre les ministères républicains qui succédèrent au cabinet de Rochebouët, et obtient sa réélection le 21 août 1881 puis le 4 octobre 1885, sur la liste conservatrice de la Loire-Inférieure. Il vote constamment avec le groupe impérialiste contre la politique scolaire, religieuse, coloniale et financière du gouvernement républicain.

Sources

« César-Auguste Ginoux-Defermon », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
« César-Auguste Ginoux-Defermon », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Charondas, Le Cahier noir, Patrice du Puy éditeur, 2015