Bruno Berliner

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Berliner.

Bruno Berliner
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 28 ans)
16e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Berliner (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
GangsterVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Autres informations
Membre de
Gang des postichesVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Bruno Berliner, né le à Paris et mort le dans la même ville, est un gangster français des années 1980, membre du célèbre gang des postiches.

Carrière

Fils d'un agent immobilier, demi-frère du chanteur Gérard Berliner, cet enfant de Belleville, surnommé « Beau Sourire »[1],[2], commet ses premiers actes de délinquance dès l'âge de quatorze ans et monte avec ses copains un des plus fameux gangs de l'après-guerre, dont les braquages de banque commenceront en 1981 et s'arrêteront net début 1986[3].

Généreux grâce à ses braquages, Bruno Berliner offre un jour « une brique » à un clochard et essaie d'aider matériellement la carrière de son demi-frère Gérard. Il achète aussi au nom de sa fille un petit appartement avenue Marceau, dans le chic 8e arrondissement de Paris, une Golf GTI « couleur or » et rue de Belleville, une petite boutique de vêtements pour enfants Tit’Pom, pour sa femme Meriem[2].

Bruno Berliner, pendant quelques années au vert dans la campagne ornaise du côté de Carrouges, vivait au Champ-de-la-Pierre, où il séjournait anonymement à l'hôtel avec son épouse et son jeune fils.

Le , un dispositif policier se déclencha autour de l'agence du Crédit lyonnais du 39, rue du Docteur-Blanche, dans le 16e arrondissement de Paris[1]. Les policiers encerclèrent discrètement la banque pour arrêter le gang après sa sortie. Cependant, quand les malfaiteurs sortirent, la situation dérapa. Comme la hiérarchie en avait elle-même donné l'ordre, il était convenu de ne pas les interpeller à leur sortie, mais de les filer pour procéder à une arrestation plus propice. Mais Raymond Mertz, chef de la BRB, décida d'interpeller seul les malfaiteurs. Il y eut une fusillade, un des gangsters, Bruno Berliner, et un policier, Jean Vrindts, furent tués[4],[2].

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (44e division).

Bibliographie

  • Les Postiches, un gang des années 1980 de Patricia Tourancheau (Fayard).
  • Ma vie sans postiche, André Bellaïche, Éditions First.

Notes et références

  1. a et b « Quinze ans de réclusion pour le dernier des « postiches » », www.liberation.fr, .
  2. a b et c Patricia Tourangeau, « La saga des Postiches : il était une fois des garçons de Belleville », sur Libération.fr, (consulté le )
  3. Patricia Tourancheau, Les Postiches : un gang des années 80, Paris, Fayard, , 304 p. (ISBN 2-213-62011-3)
  4. « Quinze ans de réclusion pour le dernier des « postiches » », www.lefigaro.fr, .
  • icône décorative Portail de la criminologie
  • icône décorative Portail des années 1980