Boulevard Saint-Germain

5e, 6e, 7e arrts
Boulevard Saint-Germain
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Le boulevard Saint-Germain en 2021.
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Situation
Arrondissements 5e
6e
7e
Quartiers Saint-Victor
Sorbonne
Monnaie
Odéon
Saint-Germain-des-Prés
Saint-Thomas-d'Aquin
Invalides
Début Seine au niveau du pont Sully
Fin Seine au niveau du quai d'Orsay
Morphologie
Longueur 3 150 m
Largeur 30 m
Historique
Création 1855
Géocodification
Ville de Paris 8845
DGI 8619
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
boulevard Saint-Germain
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Le boulevard Saint-Germain est un boulevard de la rive gauche de Paris, ainsi nommé en l'honneur de l'évêque Germain de Paris (496–576), et en raison de la proximité de l'église Saint-Germain-des-Prés qui lui est dédiée.

Situation et accès

Long de 3 150 mètres et large de 30 mètres environ, le boulevard Saint-Germain part de la Seine au coin du quai Saint-Bernard et face à l'île Saint-Louis, dans le 5e arrondissement, longe le fleuve à quelques centaines de mètres au pied de la montagne Sainte-Geneviève, puis traverse le 6e arrondissement et rejoint à nouveau la Seine au niveau du quai d'Orsay, dans le 7e arrondissement. C'est la principale voie du Quartier latin, avec le boulevard Saint-Michel[1] et du faubourg Saint-Germain.

Origine du nom

Son nom lui vient du faubourg Saint-Germain que traverse le boulevard.

Historique

C'est l'un des projets conçus personnellement par le baron Haussmann lors des travaux de transformation de Paris sous le Second Empire. Il complétait sur la rive gauche les boulevards de la rive droite et facilitait la desserte est-ouest des quartiers centraux sur la rive gauche. Il ne fut cependant achevé que sous la IIIe République, par l'ouverture de son tronçon central (entre les rues Hautefeuille et des Ciseaux) en 1877[2].

Le percement du boulevard Saint-Germain a entraîné la démolition d'un nombre important d'anciens hôtels du faubourg Saint-Germain[3]. Il a également absorbé plusieurs rues, dont notamment :

On peut constater que plusieurs maisons de ces rues disparues ont été conservées, car elles se trouvaient par hasard dans l'alignement du boulevard. On peut ainsi retrouver le côté impair de la rue de l'École-de-Médecine place Henri-Mondor ; son côté pair entre la rue de Seine et la rue de Buci ; tout le côté impair de la rue Taranne ; et tout le côté pair de la rue Saint-Dominique[4].

En octobre 1896, à l'occasion de leur visite en France, le tsar russe Nicolas II et son épouse Alexandra empruntent le boulevard Saint-Germain, le trajet devant les conduire à l'ambassade de Russie[5].

Le 11 mars 1918, durant la Première Guerre mondiale, les nos 211, 213 bis, 231, 240, 242 et 246 boulevard Saint-Germain sont touchés lors d'un raid effectué par des avions allemands[6].
Le 30 mars 1918, un obus lancé par la Grosse Bertha explose au carrefour Saint-Germain-Buci[7]. Le , un autre obus tombe au no 179.

En décembre 1958, entre 6 000 et 7 000 manifestants étudiants du Quartier latin qui voulaient marcher en direction du palais Bourbon sont stoppés par des gardiens de la paix au carrefour des boulevards Saint-Michel et Saint-Germain. Peu après, l'Assemblée nationale vote à l'unanimité un vœu condamnant des violences policières[8].

Une partie des événements de Mai 1968 se déroula sur le boulevard.

Le boulevard a longtemps abrité des maisons d'édition et des librairies, par exemple des éditions médicales à proximité de la faculté de médecine. Au fil des années, elles ont tendance à être remplacées par des magasins de mode et des restaurants.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Section du 5e arrondissement : du pont Sully au boulevard Saint-Michel

Le boulevard Saint-Germain vu depuis la rue du Cardinal-Lemoine en direction de la place Monge.
  • No 5 : le photographe Eugène Pirou a eu ses studios dans cet immeuble en 1889[10].
  • No 7 bis : immeuble étroit construit à la place du mur de l'enceinte de Philippe Auguste[11]. Selon Alexandre Gady, il s’agit d’un ancien passage issu d’un lotissement du début du XIXe siècle[10].
  • No 20 : consulat général d'Uruguay dans les années 1920[12].
  • No 21 : immeuble de 1881-1882 construit par l’architecte Jean Boussard[13]. Les cariatides encadrant l’entrée, privées de bras et de jambes, sont en outre tournées de profil (on en trouve un autre exemple au 66, avenue Kleber, à l’entrée d’un immeuble également réalisé par Jean Boussard).
  • No 37 : André Pieyre de Mandiargues et Henri Cartier-Bresson y vécurent. On y vit également Leonor Fini qui y vécut avec le premier une liaison commencée en 1932[14].
  • No 43 : ici avait lieu pendant le siège de Paris le conseil municipal de Bourg-la-Reine, qui se réunit du au dans un premier temps, dans l'ancien immeuble (l'immeuble actuel date de 1890), puis au no 64 rue de Rennes[15].
  • No 45 : Georgette Elgey y a vécu jusqu’à sa mort[16]
  • No 47 : restaurant Le village Ronsard. Dans le film de Jean-Pierre Melville, Le Cercle rouge tourné en 1970, Bourvil habite au-dessus du restaurant.
  • No 53 : hôtel particulier du XVIIIe siècle, autrefois situé rue des Noyers. Armand Salacrou y a vécu[17].
  • No 57 : bâtiment de l'École spéciale des travaux publics, construit à l'emplacement d'une rangée de maisons anciennes dont l'une vit naître Alfred de Musset en 1810.
  • No 65 : hôtel particulier du XVIIe, autrefois situé rue des Noyers[18].
  • No 71 : en 1864 est construit le théâtre de Cluny, sur une partie du site de l'ancien couvent des Mathurins qui vient d'être démoli. Jusqu'à la fin du siècle, il est célèbre pour les opérettes et les pièces de boulevard qui y sont jouées. En 1933, il est transformé en cinéma[Note 1], renommé Cluny-Palace, conservant sa façade d'origine et sa salle de 900 places dotée d'un balcon. En 1948, François Truffaut y organise des séances de son « Cercle Cinémane ». Durant l'été 1972, la salle est scindée en deux sur la hauteur, chacune proposant 350 places. Le cinéma ferme une première fois en 1985, est repris par une nouvelle équipe qui le rouvre l'année suivante en orientant la programmation vers les films d'art et essai mais le Cluny-Palace finit par définitivement fermer en 1989[20]. En 1991, la Fnac y installe une librairie internationale, proposant des ouvrages dans des langues principalement européennes, ainsi qu'en arabe et dans certaines langues asiatiques. Sur trois niveaux, l'immeuble fait alors 1000 m² de surface[21]. Si l'enseigne « Librairie internationale » a été conservée sur la façade, lui succèdent un magasin de micro-informatique puis, jusqu'à nos jours, un centre de salles de sports[22],[19].
  • No 74 : immeuble où demeura et se pendit le docteur Simon Noël Dupré (1814-1885), professeur d'anatomie et de chirurgie, poète, chansonnier et homme politique français[réf. nécessaire].

Section du 6e arrondissement : du boulevard Saint-Michel à la rue des Saints-Pères

  • No 79 : librairie Hachette, fondée en 1826 par Louis Hachette, remplacée par une banque depuis 1994. Sur le mur même de la librairie, on pouvait lire une plaque rappelant l'emplacement de l'hôtel d'Aligre où Charles Baudelaire est né en 1821[23] ; le trophée de la première Coupe de France de football y fut exposé pendant plusieurs semaines aux yeux du public, avant la finale jouée le 5 mai 1918[24].
  • No 87 : Édouard Branly (1844-1940), physicien et médecin français, pionnier de la radio, habita cet immeuble[réf. nécessaire].
  • No 90 : l'architecte Charles Garnier y est mort ; une plaque lui rend hommage.
  • No 99 : cinéma UGC Danton.
  • No 104 : le médecin Arnold Netter y a vécu ; une plaque lui rend hommage.
  • No 108 : le Journal des économistes y tint son siège au XIXe siècle et au XXe siècle.
  • No 111 : siège de La Revue politique et littéraire et de La Revue scientifique dans les années 1870-1890.
  • No 112 : appartement de Pierre-Charles Pathé, et siège du Comité des intellectuels pour l'Europe des libertés[25]
  • No 113 : cinéma MK2 Odéon (côté Saint-Germain).
  • No 114 : dernier domicile parisien d’Yves Montand, où un hommage lui fut rendu à sa mort le 9 novembre 1991.
  • No 117, à l'angle de la rue Grégoire-de-Tours : immeuble construit en 1877-1879 par Charles Garnier pour le Cercle de la librairie, association professionnelle des métiers du livre. Le bâtiment sur la rue Grégoire-de-Tours a été prolongé à la fin du XIXe siècle. Il abrite aujourd'hui l'école de journalisme et l'école urbaine de l'Institut d'études politiques de Paris.
  • No 120 : plaque de la Ville de Paris en hommage au docteur Pierre Simon[26]. Au dessus de la porte d'entrée se trouve la marque de la Librairie Masson.
  • No 123 : la Librairie polonaise de Paris.
  • No 124 : cinéma UGC Odéon.
  • No 126 : l'écrivain Gilbert Cesbron y vit de 1946 à 1979 ; une plaque lui rend hommage.
  • Entre les nos 133-135 : une plaque rappelle les massacres de Septembre 1792.
  • No 136 : l'anarchiste Ravachol fit en partie sauter cette maison le 11 mars 1892. Dans les années 1930, l'immeuble est acheté par un couple de commerçants juifs venus de Roumanie, dont hérite ensuite leur fille Yolande. Emprisonnée dix ans en Roumanie pour des raisons politiques, celle-ci revient ensuite à Paris, s’installe au sixième étage du bâtiment, loue le reste des appartements et gère au rez-de-chaussée une boutique de vêtements pour hommes avec son mari. Il meurt de la maladie de Parkinson dans les années 1990. Sans enfant, elle consacre alors son héritage à lutter contre cette maladie avec la fondation de France, créant à cet effet la fondation Schutzman-Zisman, du nom de ses parents, désormais inscrit sur une plaque au-dessus de la porte de l'immeuble[27].
  • No 139 : au rez-de-chaussée de l'immeuble à cette adresse, situé à un angle d'une placette arborée, un café aujourd'hui disparu, Le Saint-Claude[28], fut lieu de rencontre pour les intellectuels et les artistes grecs exilés en France pendant la période de sept ans (1967-1974) de la dictature des colonels[29]. Le Saint-Claude et sa fréquentation à cette époque inspirent plus tard un livre à un de ces anciens exilés, l'écrivain Vassílis Vassilikós[30] : Καφενείον Εμιγκρέκ Ο Άγιος Κλαύδιος (Cafeion Emigrek O Agios Claudios), ouvrage publié en 1998.
  • Nos 141 à 147 (au niveau de la place Jacques-Copeau) : immeubles faisant partie de la rue Gozlin avant les années 1860.
  • No 142 : le restaurant Vagenende, ancien bouillon datant de 1905. Vagenende était le nom du propriétaire en 1920.
  • No 143 : l’hôtel Madison. André Malraux y a passé l’hiver 1937[réf. nécessaire].
  • No 145 : Monument à Diderot par Jean Gautherin (1886)[31], rappelant le lieu où il habitait, alors rue Taranne ; galerie Steph Simon dans les années 1950.
  • No 145 : brasserie Lipp. Le leader de l'opposition marocaine Mehdi Ben Barka fut enlevé devant en 1965 ; une plaque lui rend hommage.
  • No 147 : l'historien de l'art Élie Faure (1873-1937) a habité au dernier étage, de 1913 à sa mort[32],[33].
  • No 149 : à l'angle de la rue de Rennes, ancien drugstore Publicis, ouvert en 1965, le deuxième lancé par le groupe en France (le premier étant situé 133, avenue des Champs-Élysées). Bar, restaurant, magasin (tabac, parfumerie, pharmacie, kiosque, etc.), ouvert à des horaires très tardifs pour l'époque et ciblant la jeunesse, il reprend un concept observé par le dirigeant de Publicis Marcel Bleustein-Blanchet aux États-Unis. Slavik est une nouvelle fois chargé de la décoration. En 1974, un attentat terroriste commis par Carlos y fait deux morts et 34 blessés. Le chanteur Serge Gainsbourg était un habitué. Jusqu'au milieu des années 1980, il accueillait entre 2000 et 3000 visiteurs par jour. En 1995, trop exigu au goût du public, la fermeture du drugstore est annoncée, laissant place deux ans plus tard à une boutique Armani[34].
  • Nos 151 à 175 : immeubles faisant partie de la rue Taranne avant les années 1860.
  • No 153 : l'historien et homme politique polonais Joachim Lelewel y a vécu en 1832 ; une plaque lui rend hommage.
  • No 155 : le peintre Antonio de La Gandara (1861-1917) y demeurait à sa mort[35].
  • No 166 : La Rhumerie, bar fréquenté notamment par Antonin Artaud[réf. nécessaire].
  • No 167 : le résistant François Faure y a vécu ; une plaque lui rend hommage.
  • Face au no 168 sur l'actuel boulevard, immédiatement à l'ouest de l’actuel passage de la Petite-Boucherie) : emplacement de la prison de l'Abbaye (démolie)[36].
  • No 168 bis : le square Félix-Desruelles résulte de la démolition des maisons qui enserraient l'église Saint-Germain-des-Prés jusqu'au milieu du XIXe siècle. Il abrite le Monument à Bernard Palissy par Louis-Ernest Barrias (1883)[37] et, contre le mur de l'immeuble voisin, une façade en grès émaillé conçue par l'architecte Charles-Auguste Risler et le sculpteur Jules Coutan pour illustrer l'utilisation des produits de la manufacture nationale de Sèvres lors de l'Exposition universelle de 1900 à Paris.
  • No 170 : emplacement, à la fin du XIXe siècle, d'un bouillon Duval[38]. En 2017 le lieu est occupé par un magasin de mode.
  • No 172 : le Café de Flore, un des cafés littéraires de Paris les plus célèbres, où se retrouvent les vainqueurs du prix Goncourt, les poètes de toutes les époques, et où sont passés quelques idéologues des révolutions russes ou chinoises et de grandes personnalités littéraires[réf. nécessaire].
  • No 175 :
  • No 184 : immeuble construit en 1878 par l'architecte Édouard Leudière pour la Société de géographie. Les deux cariatides, représentant La Terre et La Mer, et le globe terrestre en façade ont été sculptés par Émile Soldi. La distribution initiale des locaux comprenait au rez-de-chaussée, la grande salle de réunions (conservée), une salle des pas perdus, un vestiaire, un logement de concierge ; au 1er étage, une salle de commission et le cabinet du président ; aux 2e et 3e étages, la bibliothèque et une salle de commission ; au 4e, l'appartement de l'agent de la Société[39]. Siège également de l'IPAG Business School.
  • No 186 : à cet angle se situait le cimetière Saint-Germain, également appelé cimetière Saint-Pierre[réf. nécessaire].

Section du 7e arrondissement : de la rue des Saints-Pères au pont de la Concorde

  • No 177 : l'homme politique Édouard Frédéric-Dupont y a vécu à partir de 1908 ; une plaque lui rend hommage.
  • No 195 : immeuble édifié par l’architecte Charles Garnier en 1882 pour la famille Hachette[40] comprenant à l’origine un appartement par étage d’une superficie de 423,45 m2[41].
De 1908 jusqu'aux débuts de la Seconde Guerre mondiale, siège de l'Office international d'hygiène publique, considéré comme l'ancêtre de l'OMS[42],[43],[44],[45].
Siège de la Fédération nationale des républicains indépendants, mouvement politique de Valéry Giscard d'Estaing, à partir de 1966[46].
  • Le no 202.
    Le no 202.
  • Plaque commémorative.
    Plaque commémorative.
  • Le no 215.
    Le no 215.
  • No 268, au croisement avec la rue de l'Université.
    No 268, au croisement avec la rue de l'Université.
  • Ancien hôtel de Wignacourt. Actuelle délégation Wallonie-Bruxelles.
    Ancien hôtel de Wignacourt. Actuelle délégation Wallonie-Bruxelles.
  • No 288, à l'angle du quai Anatole-France) : immeuble Second Empire, exemple du style haussmannien de la meilleure facture. Initialement, c'est le Cercle agricole qui s'établit au 288 du nouveau boulevard, dans un hôtel construit spécialement à son intention en 1867. L'immeuble comporte de vastes pièces qui abritent une bibliothèque de 35 000 volumes, une salle de billard, des salles de jeux et un salon de lecture en forme de rotonde. Dans ce club, familièrement dénommé « Club de la Patate », se côtoieront, pendant une centaine d'années, les personnalités de l'aristocratie et de la grande bourgeoisie. Par la suite, le bâtiment sera occupé à titre privé par des particuliers, notamment dans les étages supérieurs. Louis Blériot, pilote pionnier de l'aviation française, qui fut le premier à traverser la Manche a longtemps vécu au 288. Une plaque commémorative a été inaugurée par Antonio Tajani, alors commissaire européen chargé des Transports, en 2009. Entre 1990 et 2022, le bâtiment héberge la représentation en France de la Commission européenne. Le bureau d’information du Parlement européen en France y est installé[57].
  • Plaque au no 90.
    Plaque au no 90.
  • Plaque au croisement avec le boulevard Saint-Michel, en hommage à Robert Bottine, tué pour la Libération de Paris (1944)[58].
    Plaque au croisement avec le boulevard Saint-Michel, en hommage à Robert Bottine, tué pour la Libération de Paris (1944)[58].
  • Plaque au no 104.
    Plaque au no 104.
  • Plaque au no 126.
    Plaque au no 126.
  • Plaque au no 120.
    Plaque au no 120.
  • Plaque au no 151.
    Plaque au no 151.
  • Plaque au no 153.
    Plaque au no 153.
  • Plaque au no 167.
    Plaque au no 167.
  • Plaque au no 177.
    Plaque au no 177.
  • Plaque au no 202.
    Plaque au no 202.
  • Plaque au no 215.
    Plaque au no 215.
  • Plaque au no 218.
    Plaque au no 218.
  • Plaque au no 221, en hommage à Marcel Martin, tué pour la Libération de Paris (1944)[59].
    Plaque au no 221, en hommage à Marcel Martin, tué pour la Libération de Paris (1944)[59].
  • Plaque au no 243.
    Plaque au no 243.
  • Plaque au no 288.
    Plaque au no 288.
  • Plaque de la Libération de Paris devant le n°252 bis, à l'angle du boulevard avec la rue de Villersexel.
    Plaque de la Libération de Paris devant le n°252 bis, à l'angle du boulevard avec la rue de Villersexel.

Notes et références

Notes

  1. À noter qu'à la même époque existent, sans qu'il faille les confondre, un théâtre Cluny 91 boulevard Saint-Germain et un cinéma Cluny, rue des Écoles[19].

Références

  1. Belleret, Le Monde, 25 février 2005.
  2. Pitt 2014, p. 66.
  3. Selon le Journal des débats politiques et littéraires du 14 avril 1911, le percement du boulevard Saint-Germain a entraîné la démolition des hôtels de la Force, Samuel-Bernard, de Broglie, de Montmorency et de Bentheim.
  4. Léonard Pitt, Paris, un voyage dans le temps, Parigramme, 2008, 221 p. (ISBN 978-2-84096-454-4), p. 108, 115, 131 et 134-135.
  5. « Le Pays : journal des volontés de la France », sur Gallica, (consulté le ), pages 1-2.
  6. Exelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute
  7. Excelsior du 9 janvier 1919 : Carte et liste officielles des obus lancés par le canon monstre et numérotés suivant leur ordre et leur date de chute
  8. Emmanuel Blanchard, « Quand les forces de l'ordre défient le palais Bourbon (13 mars 1958). Les policiers manifestants, l'arène parlementaire et la transition de régime », Genèses, 2011/2 (no 83), p. 55-73.
  9. Le Monde Illustré, 26 février 1870.
  10. a et b Alexandre Gady et Sylvain Pelly, La Montagne Sainte-Geneviève et le Quartier latin, Hoëbeke, (ISBN 978-2-84230-067-8).
  11. Dominique Lesbros, Paris, immeubles insolites, Parigramme, 2015.
  12. « Legaciones y Oficinas de Pasaportes », La Semaine à Paris, 21 novembre 1924, p. IV, sur Gallica.
  13. « 21, boulevard Saint-Germain », sur pss-archi.eu.
  14. Vincent Guiroud, « Leonor Fini et André Pieyre de Mandiargues : un roman inachevé », Non-Fiction, 22 mars 2011.
  15. Xavier Lenormand, Bourg-la-Reine, Histoire des Rues, PAO Imprimerie Nouvelle Orléans, no 24932, 1994 (ISBN 2-9509068-0-X) — Ouvrage édité au profit des œuvres sociales de la mairie, p. 46.
  16. Voeu relatif à l’apposition d’une plaque commémorativeen l’honneur de Georgette Elgey.
  17. Archives départementales de la Seine-Maritime, registre matricule 1R3472.
  18. Michaël Darin et Samuel Picas, Ces rues qui racontent Paris: promenades architecturales, Parigramme, (ISBN 978-2-37395-074-8).
  19. a et b Encyclopédie multimédia de la comédie musicale théâtre en France, « Les Théâtres parisiens - Cluny », sur biusante.parisdescartes.fr (consulté le ).
  20. « <abbr%20class= "abbr"%20title="Cinquième">5e.html Cluny-Palace (Paris 5e) », sur sallesdecinemas.blogspot.com, (consulté le ).
  21. « Au centre du Quartier latin La FNAC inaugure une librairie internationale à Paris », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  22. « Health City - Paris 5e », sur lefigaro.fr (consulté le ).
  23. Paris, Guide bleu Hachette, 1988, p. 413 (ISBN 201011485X).
  24. « Coupe de France de football association », Lectures pour tous,‎ , p. 1220 (lire en ligne).
  25. Siramy, Pierre., 25 ans dans les services secrets, Flammarion, (ISBN 978-2-08-123261-7 et 2-08-123261-8, OCLC 587016058, lire en ligne).
  26. « Conseil de Paris ».
  27. Nathalie Birchem, « La postérité de l’immeuble de Yolande », la-croix.com, 7 novembre 2017.
  28. De nos jours, c'est un magasin de vente de bottes, chaussures et prêt-à-porter de la marque Aigle qui en occupe les anciens locaux.
  29. (el) Νίκος Θεοδοσίου, « Έλληνες στο Σηκουάνα - Ένα μικρό οδοιπορικό », koutipandoras.gr, 22 mars 2019.
  30. Quand il arriva en France en 1967, Vassilikós était déjà un auteur reconnu, grâce à son roman Z publié l'année précédente, puis d'autant plus après la sortie de l'adaptation filmée de celui-ci, réalisée par Costa-Gavras et sortie en 1969.
  31. « Monument à Diderot – Paris », notice sur e-monumen.net.
  32. Bertrand Dicale, Gréco, les vies d'une chanteuse, Paris, JC Lattès, , 744 p. (ISBN 2-7096-2102-9), p. 21.
  33. 2023 DAC 326 Apposition d’une plaque commémorative en hommage à Elie Faure au 147 boulevard Saint-Germain à Paris 6e.
  34. Nadya Charvet, « Saint-Germain sonne le glas du drugstore. Le complexe, vieux de trente ans, a été vendu au couturier italien Armani », sur Libération, (consulté le ).
  35. Décès Paris 6e, 28 juin 1917 (acte no 1355)-9 août 1917 (acte no 1595), cote 6D 192, page 2/31 acte no 1366
  36. « Indication sur l'emplacement de la prison de l'Abbaye », www.tombes-sepultures.com.
  37. « Monument à Bernard Palissy, Paris (75006) », notice sur e-monumen.net.
  38. Karl Baedeker, Paris et ses environs : manuel du voyageur, Baedeker, 1900 p. 15-18.
  39. « Hôtel de la société », socgeo.com.
  40. a et b Anne Richard-Bazire, « Les immeubles », Livraisons d’Histoire de l’Architecture, 2018.
  41. François Loyer, Paris XIXe siècle. L’immeuble et l’espace urbain, Hazan, 1987.
  42. Sylvia Chiffoleau, Genèse de la santé publique internationale: De la peste d'Orient à l'OMS, Presses universitaires de Rennes, (ISBN 978-2-7535-2091-2 et 978-2-7535-6904-1, DOI 10.4000/books.pur.117311, lire en ligne).
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  46. « Les "Giscardiens" déposent les statuts de leur fédération », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  47. Plaque commémorative.
  48. Jacques-François Blondel, Architecture française, Paris, Jombert, 1752, tome Ier : Description des principaux édifices du Faubourg St. Germain et catalogue de l'exposition « Le Faubourg Saint-Germain », musée Rodin, 1984, article de Bruno Pons, p. 68-72.
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  50. Favier, Pierre, 1946-, La décennie Mitterrand. 4, Les déchirements (1991-1995), Ed. du Seuil, (ISBN 2-02-029374-9, 978-2-02-029374-7 et 2-02-014427-1, OCLC 41340549, lire en ligne).
  51. Yves Coirault, dans Saint-Simon, Mémoires, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1985, t. V, p. 681, note 12.
  52. Monument à Claude Chappe – Paris (75007) (fondu)
  53. 1869 – Le Boulevard Raspail.
  54. Matthieu Deprieck, « Fillon a 48 heures pour être la surprise de la primaire de droite », lesinrocks.com, 17 novembre 2016.
  55. « Conseil de Paris ».
  56. Cf. notice de la BnF [1] et Maurice Culot, William Pesson, Histoire d'une ambassade, Bruxelles, AAm éditions, 2008. Dans cet ouvrage, les auteurs supposent que l'immeuble soit d'Henri Parent.
  57. « Représentation en France », ec.europa.eu ; « Bureau d'information en France », ec.europa.eu.
  58. « Plaque à la mémoire de Robert Bottine », sur museedelaresistanceenligne.org (consulté le ).
  59. « Plaque en hommage au résistant Marcel Martin », sur museedelaresistanceenligne.org (consulté le ).

Bibliographie

  • Léonard Pitt (trad. de l'anglais), Paris, un voyage dans le temps, Paris, Parigramme, , 221 p. (ISBN 978-2-84096-454-4). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

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