Basilique Saint-Just de Valcabrère

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Cette basilique n’est pas la seule basilique Saint-Just.

Basilique Saint-Just de Valcabrère
Vue générale de la basilique.
Présentation
Type
Basilique
Partie de
Culte
Destination initiale
Église
Destination actuelle
Église
Diocèse
Paroisse
Paroisse de Montréjeau (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Dédicataire
Saint Just
Style
Roman
Construction
Moyen Âge
Longueur
29 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Largeur
14,4 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Religion
CatholicismeVoir et modifier les données sur Wikidata
Propriétaire
Commune de Valcabrère
Patrimonialité
Logo monument historique Classé MH (1840)
Patrimoine mondial Patrimoine mondial (1998)
Site web
La Basilique Saint-Just de Valcabrère
Logo du patrimoine mondial Patrimoine mondial
Identifiant
868-047Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Pays
Drapeau de la France France
Région administrative
Occitanie
Département
Haute-Garonne
Commune
Coordonnées
43° 01′ 42″ N, 0° 35′ 05″ E
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La basilique Saint-Just de Valcabrère est un édifice de style roman des XIe et XIIe siècles. Elle se trouve dans la commune de Valcabrère[1], en Comminges, à 17 km au sud-ouest de Saint-Gaudens (département de la Haute-Garonne, région Occitanie, France). Elle est dédiée au martyr espagnol saint Just[2].

Elle est classée monument historique et, au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1998.

Histoire

La basilique Saint-Just et au loin, Saint-Bertrand-de-Comminges et sa cathédrale

Un kilomètre à l'est de la cathédrale Notre-Dame de Saint-Bertrand-de-Comminges, la basilique est citée pour la première fois dans le Livre des Miracles de saint Bertrand du notaire Vital, qui suggère une occupation depuis l'époque romaine. La basilique actuelle fut bâtie aux XIe et XIIe siècles[3], et consacrée en 1200 par l'évêque Raymond-Arnaud de Labarthe.

Des fouilles ont permis de démontrer que le site était occupé depuis fort longtemps. En témoignent le sarcophage du IVe siècle et les nombreux remplois antiques dans la construction.

Dès 1840, elle est classée monument historique[4].

En 1998, elle est, avec 70 autres monuments français, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des « chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France »[5].

Architecture

L'accès à la basilique s'effectue en pénétrant d'abord dans le cimetière dont le portail d'entrée, du XIIIe siècle, est inscrit aux monuments historiques depuis 1926[6].

Des pierres provenant de la ville romaine de Lugdunum Convenarum ont servi à sa construction et l'on trouve çà et là des bas-reliefs, des colonnes et chapiteaux de l'époque romaine qui ont été réutilisés.

Portail

Le portail est surmonté d'un tympan où l'on peut voir un Christ en majesté, bénissant et tenant un livre dans sa main gauche. Il est entouré d'une mandorle que portent saint Marc et saint Jean ; ils sont entourés par les deux autres évangélistes Matthieu et Luc et surmontés de deux anges thuriféraire. De chaque côté du portail on trouve des statues colonnes représentant le diacre saint Étienne, saint Just et saint Pasteur ainsi que sainte Hélène. Au-dessus de chaque statue, des chapiteaux racontent le martyre des trois saints.

  • Le portail de la basilique
    Le portail de la basilique
  • Le tympan du portail
    Le tympan du portail

Chevet

Le chevet

Le chevet de la basilique est composé de l'abside et de deux absidioles disposées sur un plan polygonal avec des contreforts. Ce dispositif engendre cinq réduits entre les deux absidioles. L'abside centrale, enfermée dans un mur polygonal est couverte d'une toiture à pans coupés. Le chevet, vu son architecture, ne peut être antérieur au XIIe siècle.

Intérieur

Le vaisseau central est divisé en quatre travées. Le chœur est en hémicycle, les absidioles communiquent avec le chœur par une petite porte et une fenêtre.

Les deux bénitiers à l'entrée sont creusés dans des chapiteaux romains, et de nombreuses pierres provenant de la ville romaine de Lugdunum Convenarum ont été réutilisées. Les colonnes et chapiteaux de la nef, de l'abside et des absidioles en sont des remplois.

  • Le portail d'entrée du cimetière
    Le portail d'entrée
    du cimetière
  • Chrisme du cimetière ; original Musée des Augustins de Toulouse
    Chrisme du cimetière ; original Musée des Augustins de Toulouse
  • Remploi antique (masque de théâtre) mur sud
    Remploi antique (masque de théâtre) mur sud
  • Le clocher et le chevet
    Le clocher et le chevet
  • Remploi d'un chapiteau comme bénitier
    Remploi d'un chapiteau comme bénitier
  • Le chœur
    Le chœur
  • Le cénotaphe du chœur
    Le cénotaphe du chœur
  • Le cimetière
    Le cimetière
  • Détail du portail
    Détail du portail
  • Inscription latine d'époque romaine rémployée à l'intérieur de la basilique P(ublio) LICINIO MON- / TANI L(iberto) RVFIONI / HAVTENSONI / HALSCOTARRIS / FILIAE
    Inscription latine d'époque romaine rémployée à l'intérieur de la basilique
    P(ublio) LICINIO MON- / TANI L(iberto) RVFIONI / HAVTENSONI / HALSCOTARRIS / FILIAE

Notes et références

  1. « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  2. « Saint Just de Valcabrère », sur cathedrale-saint-bertrand.org (consulté le ).
  3. Jean-Luc Schenck-David, Saint-Just de Valcabrère, page 5
  4. « Église Saint-Just », notice no PA00094649, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consultée le 3 juillet 2010.
  5. Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France sur le site du Patrimoine mondial. Consulté le 3 juillet 2010.
  6. « Cimetière », notice no PA00094648, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consultée le 3 juillet 2010.

Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Basilique Saint-Just de Valcabrère, sur Wikimedia Commons

Bibliographie

  • William Van Andringa, Camille Coupeur, Jean-Patrick Duchemin et Raphaël Golosetti, « Un cimetière chrétien du IVe siècle à Saint-Just de Valcabrère (Haute-Garonne) », dans L'Archéologue, Les Éditions Archéologie Nouvelle, "Sépulcres", octobre-novembre 2023, no 167, p. 26-33.
  • [Agos 1885] Louis de Fiancette baron d'Agos, « L'église Saint-Just à Valcabrère », Revue de Comminges, t. 1,‎ , p. 93-100 (lire en ligne).
  • Marcel Durliat et Victor Allègre, Pyrénées romanes, Zodiaque, .
  • Nelly Pousthomis-Dalle, « Saint-Just de Valcabrère », dans Congrès archéologique de France. 154e session. Monuments en Toulousain et Comminges. 1996, Paris, Société française d'archéologie, , 355 p., p. 339-348.
  • Anne Laroche de Rosa, Parcours initiatique et Regard symbolique : La basilique de St Just de Valcabrère, Paris, Les Deux Océans, , 79 p. (ISBN 2-86681-124-0).
  • Jean-Luc Schenck-David, Saint-Just de Valcabrère, Paris, Éditions Jean-Paul Gisserot, , 16 p. (ISBN 978-2-87747-954-7).
  • Christian Jacq et François Brunier, Saint-Just-de-Valcabrère, Paris, Éditions des Trois mondes, coll. « Guides et pèlerinages » (no 2), , 31 p., bibliogr. p. 30.

Articles connexes

Liens externes

  • Ressources relatives à la religionVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Clochers de France
    • Observatoire du patrimoine religieux
  • Ressources relatives à l'architectureVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Liste du patrimoine mondial
    • Mérimée
  • Ressource relative à la géographieVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Digital Atlas of the Roman Empire
  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • LCCN
    • Israël
    • WorldCat
  • « Saint Just de Valcabrère », sur cathedrale-saint-bertrand.org (consulté le ).
  • La basilique Saint-Just de Valcabrère, Paroisse de Saint Bertrand de Comminges et Valcabrère
  • Basilique Saint Just - ArabHistory
  • Orgue de Valcabrère, Basilique Saint-Just et Saint Pasteur - L'orgue dans la Région Aquitaine
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