Barbet Schroeder

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Barbet Schroeder
Barbet Schroeder en .
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (82 ans)
TéhéranVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Gian-Reto Barbet SchroederVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
suisse
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Acteur, producteur, producteur de cinéma, réalisateur, scénariste, réalisateurVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Bulle OgierVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Taille
1,82 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Site web
(en) www.barbetschroeder.comVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Films notables

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Barbet Schroeder [baʁbɛt ʃʁødœʁ][1] est un réalisateur et producteur de cinéma franco-suisse, né le à Téhéran (Iran).

Il commence sa carrière comme assistant d'Éric Rohmer aux Cahiers du cinéma et sur ses tournages. En 1962 il fonde la societe Les Films du Losange.

Biographie

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Origines

Enfant, Gian-Reto Barbet Schroeder de son vrai nom [2], suit son père, le géologue Willy J. Schroeder, en Colombie. Après un divorce, sa mère (fille de Hans Prinzhorn) choisit la France pour lui faire mener ses études, jusqu'au baccalauréat au lycée Condorcet, lycée Henri-IV et Lycée Jacques-Decour puis à la Sorbonne (où il s'inscrit en philosophie mais ne suit que peu les cours).

Carrière

Durant ses études, il collabore à la revue Les Cahiers du cinéma (en tant qu'assistant d'Éric Rohmer), qui est en train de lancer la Nouvelle Vague[réf. nécessaire].

Il réalise deux courts-métrages et Jean-Luc Godard le prend comme assistant stagiaire pour Les Carabiniers. Convaincu de sa voie, Barbet Schroeder fonde la société Les Films du Losange seul, à 22 ans en vendant un tableau d'Emil Nolde appartenant a son grand père (Hans Prinzhorn). il fit cadeau de la moitié des parts à des amis avec lesquels il a envie de travailler, Eric Rohmer en tête, suivi de Jean Douchet, Pierre Cottrell et d'autres. Il inscrit la société au registre du commerce le . Les quatre premières années, le siège de la société est sa chambre d'adolescent dans l'appartement où vit sa mère, rue de Bourgogne à Paris. Le capital de la société est celui d'une production de court-métrage.

Sa première « production-manifeste » est Paris vu par..., film à sketches en 16 mm composé de six courts-métrages de Jean-Luc Godard, Éric Rohmer, Claude Chabrol, Jean Rouch, Jean-Daniel Pollet, Jean Douchet, qui devait être suivi de six longs-métrages tournés aussi en 16 mm par les mêmes réalisateurs. La projection directement en 16 mm se révélant impossible, la société est contrainte de gonfler Paris vu par... en 35 mm et d'abandonner les six longs-métrages pour en 1966 terminer le doublage et le gonflage en 35 mm des deux premiers contes moraux d'Éric Rohmer, La Boulangère de Monceau et La Carrière de Suzanne, qui financeront le démarrage de la production en 35 mm couleur avec La Collectionneuse, où Barbet Schroeder est à la fois directeur de production, électricien, comptable et premier assistant.

Il commence alors aussi à travailler en secret à son premier film, More. Son assistant Pierre Cottrell le remplace dorénavant a la tête de la société qui produira principalement des films d'Éric Rohmer. Margaret Menegoz lui succèdera en 1976. Barbet Schroeder coproduit également à cette époque des films de Jacques Rivette, Jean Eustache, Rainer W. Fassbinder et Wim Wenders.

Ricardo Cavallo et Barbet Schroeder présentant le film à la Cinémathèque française, en .

Barbet Schroeder réalise alors les films More (1969) et La Vallée (1972), tous deux avec une bande sonore musicale composée et jouée par les Pink Floyd.

En 1974, il réalise un documentaire sur le dictateur Idi Amin Dada, qui sera le premier de la Trilogie du mal, L'Avocat de la terreur en 2007 (sur Jacques Verges) et Le Vénérable W. en 2016 (sur un moine Bouddhiste génocidaire) .

En 1976, il tourne Maîtresse avec Bulle Ogier et Gérard Depardieu. Il fait ensuite partie des cinéastes français, tel Jacques Demy, payés par les studios de Hollywood pour écrire et réaliser des films aux États-Unis. Alors que la plupart repartiront sans rien réaliser, Barbet Schroeder s'accroche. Admirateur de Charles Bukowski, il commande à celui-ci le scénario de Barfly. Des années passent à tenter de convaincre les studios de réaliser le film, en vain. Bukowski écrira un livre, Hollywood, où il conte les sept années de lutte pour le réaliser avec Mickey Rourke et Faye Dunaway. L'amitié de Bukowski lui permet aussi de réaliser un documentaire de 4 heures composé de 50 monologues de min chacun, intitulé The Charles Bukowski Tapes. Barfly lui assure une reconnaissance qui lui permet de réaliser en 1990 Le Mystère von Bülow, avec Jeremy Irons et Glenn Close nommé aux Oscars pour la mise en sc-ne et récompenser meilleur acteur pour Jeremy Irons.

Il réalise ensuite plusieurs autres films aux États-Unis dont le terrifiant J.F. partagerait appartement, avec Bridget Fonda et Jennifer Jason Leigh.

En 2000, il part en Colombie pour réaliser La Vierge des tueurs, d'après le livre de Fernando Vallejo.

En 2003, le festival International du film Entrevues à Belfort lui consacre une rétrospective.

En 2023, il réalise, sur son ami Ricardo Cavallo, le documentaire Ricardo et la Peinture.

Vie privée

Il est marié à l'actrice Bulle Ogier (née en 1939).

Filmographie

Réalisateur

Producteur / coproducteur

Article connexe : Les Films du losange.

Acteur

Distinctions

Récompenses

Nominations

Notes et références

  1. Prononciation en Français de France standardisé retranscrite selon la norme API.
  2. Télérama N° 3853, 18 au 24 novembre 2023, Pages 4 à 8
  3. « Ouverture du Festival de Venise », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes

  • Jérôme d'Estais, Barbet Schroeder, Ombres et clarté, LettMotif (ISBN 978-2-36716-184-6)
  • [portrait] Bruno Icher, « Barbet Schroeder, cinéaste in(c)lassable », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).

  • (en) Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata
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