Bangard

Sous l'Ancien Régime, le bangard est l'homme chargé du respect des bans : c'est-à-dire des espaces d'affectation des cultures (blé, avoine, seigle, pommes de terre, prairies) et du moment des récoltes (fenaison, moisson, vendanges).

Un « bangard » était donc plus ou moins l'équivalent d'un garde champêtre ou d'un garde-messier.

Jusqu'en 1914, les bans furent fixés par réunion publique des paysans-propriétaires en l'église paroissiale.

Actuellement[Quand ?], le terme de « ban des vendanges » est encore utilisé en quelques régions[Lesquelles ?].

Cette coutume astreignait la communauté à un assolement quadriennal avec usage d'un ban des jachères. Elle permettait aussi un travail plus communautaire et une entraide (prêt d'attelages pour extraire les chariots embourbés, pour escalader à charge une pente raide, etc). Elle évitait également la dévastation de récoltes par des passages trop précoces ou désorganisés.

Bibliographie

  • Marcel Lachiver, Dictionnaire du monde rural : Les mots du passé, Paris, Fayard, , 1766 p. (ISBN 2-213-59587-9, lire en ligne), p. 157.
  • "Dictionnaire de l'Ancien Régime", sous la direction de Lucien Bély (Presses Universitaires de France, 1996), 1384 pages - (ISBN 2-13-047731-3)
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