Arletty, une passion coupable

Cet article est une ébauche concernant un téléfilm français.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les conventions filmographiques.

Arletty, une passion coupable

Données clés
Réalisation Arnaud Sélignac
Scénario Philippe Pouchain
Yves Riou
Jean-Luc Seigle
Arnaud Sélignac
Acteurs principaux

Laetitia Casta
Marie-Josée Croze
Ken Duken

Sociétés de production Flach Film Production
Pays de production Drapeau de la France France
Genre biographique
Durée 90 minutes
Première diffusion 2015

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

modifier Consultez la documentation du modèle

Arletty, une passion coupable est un téléfilm biographique français coécrit et réalisé par Arnaud Sélignac, diffusé en 2015.

Synopsis

Ce téléfilm raconte l'histoire d'amour entre l'actrice française Arletty et l'officier allemand Hans Jürgen Soehring, durant l'Occupation[1]. L'actrice est alors au sommet de sa popularité et tourne le film Les Enfants du paradis. En 1946, le comité d'épuration inflige à Arletty un blâme, ainsi qu'une interdiction de travailler pendant trois ans. Cette histoire passionnelle sera lourde de conséquences pour sa carrière et son image auprès du grand public.

Fiche technique

Distribution

Avec la participation amicale de

Réception critique

La critique se montre partagée à la diffusion de ce téléfilm. Dans Télérama, deux journalistes s'affrontent, Samuel Douhaire défendant le téléfilm et François Ekchajzer écrivant contre. Pour Samuel Douhaire, « le mannequin devenue actrice (Laëtitia Casta) réussit une composition étonnante, et constamment crédible. Elle a eu l'intelligence de ne pas chercher à imiter Arletty à tout prix, pour mieux incarner, avec une grande sensibilité, les tourments d'une femme libre et indépendante soudain aveuglée par la passion. Son interprétation donne une belle intensité romanesque à ce mélodrame soigné ». Pour François Ekchajzer, au contraire, l'histoire est « réduite à une série d'étreintes et de situations comme échappées d'un roman à deux sous, l'histoire d'amour franco-allemande ne pèse rien face à l'Histoire qui se joua autour d'eux. Incapable de problématiser le caractère « coupable » de leur amour, Arnaud Sélignac sabote évidemment la scène dans laquelle Arletty comparaît devant la Résistance »[2].

Emmanuelle Touraine, dans Télé 7 jours est plutôt positive. Pour elle, Laëtitia Casta « s'empare du mythe tout en subtilité et en émotion, prouvant, si certains en doutaient encore, qu'elle est une comédienne de talent. Un film qui lève le voile sur un pan controversé de la vie d'Arletty et révèle qu'elle n'était autre qu'une femme libre et passionnée »[3].

Distinctions

Récompenses

Notes et références

  1. « flachfilm.com/films/film/arlet… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  2. « Arletty, une passion coupable » [vidéo], sur Télérama.fr (consulté le ).
  3. « Arletty, une passion coupable », sur Télé 7 Jours (consulté le ).

Liens externes

  • Ressources relatives à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Allociné
    • IMDb
    • LUMIERE
    • The Movie Database
  • Arletty, une passion coupable sur Flach Film
  • icône décorative Portail de la télévision française
  • icône décorative Portail des années 2010
  • icône décorative Portail de la Seconde Guerre mondiale